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D'après Aurélien Barrau, Univers multiples. La gravitation quantique chapitre 9)
D'après Aurélien Barrau, Univers multiples. La gravitation quantique chapitre 9)
Liste des chercheurs en gravitation quantique à boucles
http://evelyne.bouquet.free.fr/WebAlain/particules/910_gravitation.htm (relativité générale, pourquoi quantifier la gravitation?)
https://www.amazon.fr/dp/B00GZ9HIV4/ref=dp-kindle-redirect?_encoding=UTF8&btkr=1 (l"équation Bogdanov)
https://lire.amazon.fr/?asin=B00GZ9HIV4 (l'équation bogdanov Lecture)
https://actualite.housseniawriting.com/science/2016/08/18/lequation-deinstein-les-trous-de-ver-et-la-gravitation-quantique/17499/: L’équation ER = EPR propose des indices pour comprendre l’intrication et l’espace-temps et elle propose une méthode pour unifier la relativité générale et la mécanique quantique.
Aurélien Barrau: https://fr.wikipedia.org/wiki/Aur%C3%A9lien_Barrau
Des univers multiples par Aurélien Barrau:
Vidéo Aurélien barrau: des univers multiples, à l'aube d'une nouvelle cosmologie
https://www.youtube.com/watch?v=3Zukurf0VJk Vidéo: BIG BANG, UNIVERS MULTIPLES ET ONDES GRAVITATIONNELLES.
1) Introduction
Dans l'article " d'après Aurélien Barrau, Univers multiples Chap 1) ", j'ai donné ma lecture du prologue et du premier chapitre du livre "des mondes multiples", en partant de la question "qu'est-ce qu'un univers?". Elle a été étendue pour inclure ce que j'ai compris de la vision d'Alain Barrau sur les multivers et sur sa philosophie. Je reste toutefois fidèle à la vision anthropique de Trin Xhuan Thuan qui satisfait ma recherche de valeurs en mon âme et conscience et oriente mon éthique et mes comportements. Je reste fidèle aux valeurs évangéliques et je pense que la fragilité humaine permet de faire face à la démesure, la glorification de la sur-performance, de la sur-compétition et à la seule mise en valeur de la performance économique. Je recherche un équilibre fragile loin de la certitude dogmatique. C'est pour cela que le questionnement à l'ordre du jour dans la science face aux paradoxes et problèmes des modèles standard de la cosmologie et de la physique des particules m'interroge. Il a conduit à de nouvelles hypothèses et à des théories souvent spéculatives. Le site actualite.housseniawriting.com a ainsi pu écrire: "une réflexion dérangeante et très polémique est apparue dans la communauté des physiciens. C’est l’idée que nous approchons de la limite absolue de ce que nous sommes capables de comprendre avec la science". Il est donc nécessaire d'examiner avec soin, prudence et clairvoyance toutes ces réflexions même si elles sont perturbantes pour nos certitudes ou comme l'écrit Aurélien Barrau, "d'interroger l'ensemble de l'édifice. Moins pour tenter de l'effondrer ou de le défaire que pour en sonder de nouvelles ramifications, le prolonger au-delà même du visible ou du concevable. C'est l'enjeu du multivers" (voie que suit Aurélien Barrau). Et il ajoute: "elles peuvent constituer une "pulsion inchoactive" qui poussera vers une découverte sans précédent ou bien (ce dont j'aspire la révélation), vers un réenchantement de ce que l'on savait déjà sans en avoir pris la "dé-mesure" et finalement vers une nouvelle sacralisation du "monde"
Les chapitres suivants Du livre d'Aurélien Barrau décrivent quelques aspects de notre univers: "si l'espace était infini", "Des mondes dans les trous noirs", "La mécanique quantique et ses mondes parallèles", "une brève histoire des mondes multiples", "L'inflation éternelle", "Le paysage des cordes","Est-ce encore de la science?".
Quelques liens pour ce chapitre.http://www.astrosurf.com/luxorion/cosmos-modelesunivers2.htm (les modèles d'univers)
http://www.slate.fr/life/86203/trou-noir-univers-parallele (dans chaque trou noir... un univers parallèle) https://sciencetonnante.wordpress.com/2013/06/24/que-se-passe-t-il-quand-on-tombe-dans-un-trou-noir-ou-le-probleme-du-firewall/ (Que se passe-t-il quand on tombe dans un trou noir ? voir le problème du firewall)
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-i-firewall-i-a-l-horizon-des-trous-noirs-remis-en-causea-32647.php (Firewall : l'horizon des trous noirs remis en cause ? Que devient l'information dans un trou noir ? Stephen Hawking apporte une contribution étonnante à un débat qui dure depuis longtemps, en proposant de revoir la notion clé d’horizon des événements)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_Penrose-Carter (une façon de représenter plusieurs métriques spatio-temporelles (solutions de l'équation d'Einstein) en supprimant systématiquement deux dimensions d'espace : la figure résultante est donc plane, représentable facilement dans le plan euclidien (c'est-à-dire une banale feuille de papier)
http://lpsc.in2p3.fr/barrau/aurelien/multivers_lpsc.pdf (Quelques éléments de physique et de philosophie des multivers)
http://www.danielmartin.eu/Physique/Inflation.pdf (inflation big bang et multivers)
http://lpsc.in2p3.fr/barrau/aurelien/encyclopedia.pdf (une brève histoire des mondes multiples)
http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/univers-visitez-multivers-max-tegmark-inflation-eternelle-54426/ (Le célèbre cosmologiste Max Tegmark, dans son ouvrage: Notre univers mathématique, fait écho aux idées de Platon et y relate sa longue quête sur la nature fondamentale de la réalité en s'aidant de la cosmologie et de la physique modernes. Cette réflexion l'a conduit à une hypothèse vertigineuse : celles de plusieurs niveaux d'univers, dont le nôtre serait une minuscule partie.)
https://actualite.housseniawriting.com/science/2016/09/18/letrange-seconde-vie-de-la-theorie-des-cordes/18170/ (La théorie des cordes a échoué dans sa promesse à réunifier la gravitation et la mécanique quantique. Mais dans le même temps, elle a permis d’avoir l’un des ensembles d’outils les plus pratiques en science)
http://lpsc.in2p3.fr/barrau/aurelien/itv.pdf (AURÉLIEN BARRAU: «Les lois de la physique mènent aux multivers» Entretien Aussi spéculative et controversée soit-elle, l’idée d’une infinité d’univers est entrée dans le champ scientifique. Une évolution qui conduit à s’interroger sur les fondements et les frontières de la physique théorique)
2) Gravitation quantique et multivers temporel.[http://man21.free.fr/web/biblio/cours/qg.htm (la gravitation quantique: ouvrages et liens)
http://bouteloup.pierre.free.fr/lica/relg/tabmat.html (cours relativité générale)
Préambule. Les trois routes vers la gravitation quantique:
"Selon Lee Smolin, trois routes sont actuellement suivies par les chercheurs pour aboutir à la gravitation quantique: la première développée à partir de la mécanique quantique qui donne naissance à la théorie des cordes, la seconde développée à partir de la relativité générale qui donne la théorie de la gravité quantique en lacet (GQL) ou en boucles. Bien que différentes, ces deux approches, selon l'auteur, devraient se compléter et se rejoindre. L'une et l'autre décrivent le temps et l'espace à l'échelle dite de Planck, soit (pour ce qui concerne l'espace) une dimension 10 puissance 20 fois plus petite que celle du noyau de l'atome. Contrairement à Brian Greene, qui se présente comme l'homme de la théorie des cordes, Lee Smolin a surtout travaillé la gravité quantique en lacet.
La 3e voie vers la gravitation quantique est celle (théorie des twisteurs de Penrose,voir plus loin), selon Smolin, de quelques individualités qui refusent les bases à la fois de la mécanique quantique et de la relativité générale, pour développer des concepts et formalismes entièrement nouveaux. Ils poseraient des questions telles que"qu'est-ce que le temps" et "Comment décrire un univers auquel nous participons",questions qui, toujours selon Smolin, devraient être à la source des avancées conceptuelles de l'avenir. Parmi eux se trouve le mathématicien français Alain Connes, qui a proposé une toute nouvelle géométrie non commutative, susceptible de rendre de grands services dans la mathématisation de la nouvelle vision. On y compte aussi David Finkelstein, Christopher Isham, Raphael Sorkin et le vétéran Roger Penrose. Lee Smolin, qui se dit d'un tempérament optimiste, estime que ces trois voies différentes devraient converger très vite, en donnant naissance à la nouvelle théorie physique que tous le monde attend depuis plus d'un demi-siècle".https://www.youtube.com/watch?v=Jd8FiWJ5v8M (le réel voilé de Bernard d'Espagnat : Physique quantique et réalité, la réalité c’est quoi ? le réel voilé, l'accord intersubjectif, l'émotion, l'intuition....)
http://www.cidehom.com/apod.php?_date=110510 (La gravité a-t-elle une contrepartie magnétique ? Faites tourner n’importe quelle charge électrique, et vous aurez un champ magnétique. Faites tourner n’importe quelle masse et, selon Einstein, vous devriez obtenir un très léger plissement de la trame de l’espace-temps)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Lense-Thirring (en relativité générale, quand un corps est en rotation sur lui-même, en plus de l'effet gravitationnel qui modifie l'espace-temps, sa rotation modifie un peu la géométrie du champ de gravitation qu'il émet (et qui se propage un peu comme une onde à la vitesse de la lumière) : c'est l'effet Lense-Thirring.)
2-1 Quantifier la gravitation.
A l'heure actuelle toute notre physique repose sur deux théories magnifiques, mais étranges pour le sens commun de notre vie quotidienne: la relativité générale et la mécanique quantique (voir les vidéos ci-dessus). La Relativité générale a changé notre compréhension du contenant de notre monde (espace et temps). Dans la physique newtonnienne, l'espace est le "contenant" absolu, la scène dans laquelle se déroulent les événements concernant les objets du monde dans un temps qui est absolu. Les deux, temps et espace nous apparaissent continus et le sont encore dans la relativité générale. La mécanique quantique elle, a profondément changé et infléchi notre perception du "contenu" c'est à dire la matière et les interactions entre les corps en introduisant des champs dont le dernier apparu est le champ de Higgs. Einstein a montré que l'espace-temps est un champ comme les autres, qui eux, sont tous quantiques. Alors ce champ devrait être quantique c'est à dire obéir à une physique du discontinu et de l'aléatoire ou plutôt du probabiliste. Mais les difficultés sont considérables. C'est avec Carlo Rovelli (En 1988, Carlo Rovelli et Lee Smolin ont présenté la gravitation quantique à boucles). que nous poursuivrons cette approche de la gravité quantique. Il écrit dans son livre "et si le temps n'existait pas": "Or, ces deux théories mènent à deux manières très différentes de décrire le monde, qui apparaissent incompatibles. Chacune des deux semble décrite comme si l'autre n'existait pas [...] La mécanique quantique utilise les anciennes notions de temps et d'espace, qui sont contredites par la théorie de la relativité générale. Et la relativité générale utilise les anciennes notions de matière et d'énergie, qui sont contredites par la mécanique quantique. Par bonheur il n'y a pas de situation physique courante (ce qui n'est pas le cas de situations extrêmes comme la fin de vie des trous noirs ou la "singularité" du big bang, situations inaccessibles à nos instruments, pour le moment) dans laquelle les deux théories s'appliquent simultanément. Il n'empêche que tant que nous ne savons pas comment articuler ces deux grandes découvertes, nous n'avons pas de cadre global pour penser le monde. Nous sommes dans une situation de schizophrénie, avec des explications morcelées et intrinsèquement inconsistantes. Au point que nous ne savons plus ce que sont l'Espace, le Temps et la Matière. la physique fondamentale d'aujourd'hui est donc dans un état lamentable. C'est aussi ce que pense Lee Smolin avec son "rien ne va plus en physique" commenté par Jean Zin. Pour ce dernier, même la théorie des cordes qui représentait un espoir de surmonter la contradiction entre les deux théories est encore un échec. Il parle des cinq grands problèmes non résolus de la physique contemporaine. Mais contrairement à Rovelli pour qui le temps pourrait ne pas exister, Lee Smolin, qui travaille aussi sur la gravité quantique à boucles, propose une "renaissance tu temps" qui pourrait permettre de sortir de l'impasse: "Rovelli cherche à retrouver dans les théories disponibles une image physique du monde alors que Smolin est insatisfait des théories actuelles, pointant une physique en crise et suggérant que le moment est venu pour écrire une autre page de la physique contemporaine en élaborant une super théorie qui puisse incorporer le temps comme élément fondamental permettant de rendre compte de l’univers et de son évolution."
Il nous rappelle que "cette situation s'est déjà produite dans l'histoire, par exemple avec l'oeuvre unificatrice de Newton. Pour Képler, qui observait les planètes et les étoiles, les objets décrivaient des ellipses. Pour Galilée, qui étudiait les mouvements des objets qui tombent, ces derniers suivaient des paraboles. Mais, ainsi que Copernic venait de le comprendre, la Terre est un endroit comme les autres dans l'Univers. Donc il n'était pas raisonnable d'avoir une théorie qui fonctionne sur Terre et une autre qui fonctionne dans le ciel. Newton est parvenu à réconcilier les deux visions dans une seule théorie, et cette très belle unité a prévalu pendant trois siècles. Jusqu'au début du XXe siècle, la physique a été un ensemble de lois assez cohérent, fondé sur un très petit nombre de notions clé comme le Temps, l'Espace, la Causalité et la Matière. Malgré des évolutions importantes, ces notions restaient plutôt stables. Mais vers la fin du XIXe siècle, la mécanique quantique et le relativité générale ont pulvérisé ces fondations. La belle unité newtonienne était perdue."
Il faut donc maintenant renouveler l'exploit et sortir de l'impasse dans laquelle se trouve la science. Mais quantifier la gravitation pose des difficultés immenses comme on l'a vu. Une des difficultés est le statut du Temps. En mécanique quantique, il est continu et a un statut externe, un simple paramètre. L'espace par contre est quantifié. Il ne représente plus, comme en mécanisme classique, une grandeur physique ordinaire, comme l'énergie ou la position, représentables par un nombre. La quantification associe à ces grandeurs un être mathématique plus compliqué, un opérateur quantique appelé observable, qui n'est plus un nombre précis, mais dont le résultat de la mesure est probabiliste. Les résultats possibles d'une mesure se distribuent dans un ensemble de valeurs qui se calculent à partir des propriétés mathématiques de l'opérateur (observable) en jeu, ses valeurs propres. On ne peut prédire mieux et il en découle les notions d'indétermination et de fluctuations quantiques d'où l'interrogation de Hervé Zwirn sur la mécanique quantique et la connaissance du réel.
Quantifier le temps, donc l'espace-temps de la relativité générale, doit donc mener à remplacer les grandeurs géométriques, ici le temps, par des opérateurs. On aurait en quelque sorte une géométrie fluctuante.
2-2) 1ère difficulté: Le problème du temps en gravitation quantique.Le temps en relativité parJean-Philippe Philippe Uzan (institut d'astrophysique de Paris) : http://uma.ensta-paristech.fr/conf/tipe/2006/talks/uzan.pdf
Carlo Rovelli pose le problème dans son livre "et si le temps n'existait pas" en pages 28 et 29 dans le chapitre "gravité quantique". Une difficulté de quantification de la relativité générale est celle de l'espace, ou ce qui est équivalent du champ gravitationnel comme nous l'avons vu. Celui-ci doit présenter une structure granulaire, exactement comme le champ électro-magnétique. Il doit donc y avoir des "grains d'espace" dont la dynamique doit être probabiliste. C'est une conception encore plus éloignée de notre intuition usuelle que celle de l'espace-temps d'Einstein et qui donne le vertige. C'est pourtant celle qui découle des meilleures théories actuelles. L'espace-boite fixe de Newton n'existe plus. Mais qu'est-ce que cela peut signifier, des "grains d'espace"? comment les décrire, par quelles mathématiques et quelles sont les équations qui les gouvernent? Que signifie l'expression "nuages de probabilités de grains d'espace"? Quelles sont les conséquences sur ce que nous observons et mesurons? C'est là le problème de la gravitation quantique. Mais le problème ne s'arrête pas là, l'espace n'est pas seul en relativité générale, il est intimement lié au temps, c'est l'espace-temps. Qu'est-ce alors qu'un temps granulaire et surtout probabiliste? Pour en arriver là, il nous faut penser un monde dans lequel le temps n'est plus une variable continue qui s'écoule, mais devient quelque chose d'autre, fondé sur ce nuage de probabilité de grains d'espace-temps.Ce problème du temps a aussi été évoqué par Marc Lachièze-Rey en page 318 du livre : "Au-delà de l'espace et du temps".chapitre "gravité quantique". Pour résumer, le problème du temps est masqué dans toutes les démarches de quantification réussies, de la mécanique classique à la mécanique quantique, ou de de la description des ondes à la théorie quantique des champs, qui supposent justement l'existence du temps par rapport auquel on définit l'évolution. Mais dans l'espace-temps de la relativité générale, il n'est pas possible de définir le temps. Ou plutôt; il existe trop de manières différentes et non équivalentes de le définir, c'est à dire de découper l'espace-temps en temps + espace. Dans "la renaissance du temps", Lee Smolin précise que "vous pouvez définir le temps selon un réseau d'horloges distribuées à travers l'univers, mais les horloges peuvent être bizarres, c'est à dire battre à des rythmes différents en différents lieux, et chacun peut accélérer ou ralentir: on dit que le temps est ramifié en relativité générale. Ainsi, chaque point de l'espace a son temps propre, le temps noté t n'étant qu'un paramètre: voir les invariants de l'espace-temps plat par exemple ("Pour repérer une particule dans l'espace-temps, il faut cependant utiliser, dans un référentiel donné, un temps-coordonnée, que nous noterons en général par une lettre latine, , par exemple. Le temps propre ne balise pas tout l'espace; c'est un paramètre intrinsèque lié à chaque horloge. C'est un "temps personnel" qui ne doit pas être confondu avec le temps-coordonnée. La durée qui figure dans la formule (1.6) est la différence entre deux temps-coordonnées (t + dt) et t. Cette quantité est appelée durée impropre; c'est une grandeur mesurée entre le temps marqué par deux horloges placées à des endroits différents; dans le cas présent, ces lieux sont infiniment voisins"). Et tout découpage de ce type est arbitraire; il brise la covariance de la théorie, qui est pourtant la symétrie considérée comme un fondement essentiel. Et surtout, chaque découpage risque de mener à une théorie quantique différente et on n'a pas de critère pour en distinguer une plutôt qu'une autre. Mais il y a pire. Au départ d'une théorie de la gravité quantique, l'espace-temps lui-même n'est pas défini quant à sa structure métrique puisqu'elle s'identifie à la gravité, ce que l'on veut quantifier. On part donc d'une variété nue (variété topologique sans structure, sans métrique bien définie). De toute façon, les propriétés de la métrique n'ont pas à être définies au départ, puisque ses propriétés, celles de l'espace-temps, doivent résulter de la théorie que l'on cherche à construire. En fait, même si la covariance est brisée, tout l'édifice de la physique repose en grande partie sur la notion de causalité. Celle-ci est tout à fait bien définie dans l'espace-temps de la relativité générale ou de la cosmologie, même si le temps ne l'est pas, comme on vient de le voir. Les relations causales ne dépendent que de la "structure conforme" de la métrique (celle-ci classe les segments et les courbes sur une variété et définit des angles, mais elle n'attribue pas des longueurs ou des durées propres par l'intermédiaire d'un intervalle quadrique) et cette définition ne brise pas la covariance. Cependant l'idée même de gravité quantique suggère que la géométrie de l'espace-temps fluctue, comme toute réalité quantique, au moins aux échelles comparables ou inférieures à celles de Planck. Cela interdirait de parler de géométrie dans le sens habituel, celle-ci ne serait qu'une illusion, la manière dont notre vision imprécise enregistrerait une géométrie quantique qui aurait des caractéristiques plus complexes. La causalité elle-même pourrait fluctuer et il serait impossible de déterminer si un événement est causalement lié à un autre. C'est ainsi que Marc Lachièze Rey présente "le problème du temps", une des principales difficultés pour aborder la quantification de la gravitation. Elles conduisent à deux démarches qui correspondent à deux manières d'aborder la relativité générale et que nous examinerons plus tard:
Les démarches canoniques (telles la gravitation quentique à boucles) traitent les aspects dynamiques. Mais elles obligent à un renoncement provisoire à la covariance par un arbitraire initial avec une définition du temps au sein de l'espace-temps. Cela permet , malgré de nombreuses difficultés, d'appliquer une démarche de quantification analogue à la quantification usuelle. La gravitation quantique à boucles est une tentative de formuler, sans espace de référence, une théorie de la gravitation quantique, et donc d'unifier la théorie de la relativité générale et les concepts de la physique quantique. Elle est basée sur la quantification canonique directe de la relativité générale dans une formulation hamiltonienne, les trois autres interactions fondamentales n'étant pas considérées dans un premier temps. Une difficulté de l'approche est que le temps joue un rôle singulier et que la covariance générale des équations n'est plus manifeste.Les démarches covariantes (telles les mousses de spin en gravité quantique) renoncent à définir arbitrairement le temps a priori, mais cette covariance n'est qu'illusoire.Une version covariante de la gravitation quantique à boucles, issue de recherches sur la dynamique des réseaux de spin est formalisée en 2008. Elle conduit à la définition d'une famille d’amplitudes de transition2 prouvée en 20113nécessite l'existence d'une constante cosmologique positive, ce qui est cohérent avec l'observation de l'accélération de l'expansion de l'Univers. Cette théorie est partiellement en concurrence avec la théorie des supercordes.
http://casar.pagesperso-orange.fr/Gravitation%20quantique.htm (la gravitation quantique: deux approches, covariante et l'approche canonique)
Le problème du temps est aussi analysé par Philopmaulion.com de cosmosaf.iap.fr Sa vision reste très einsteinienne et présente la celle de Lee Smolin avec sa "renaissance du temps". Il conclut son article par: "En ce qui concerne la compréhension que peut avoir Lee Smolin de son ‘Moment Présent ’"épiphanique", il est difficile de savoir quelles sont les modifications qu’il préconise à propos de la R.G. Sans spécifier ni plus, ni mieux, son ‘Moment Présent’, Il annonce qu’il exploite cette hypothèse dans des modèles simples de systèmes gouvernés par des lois qui sont irréversibles en temps mais desquels émergent des résultats symétriques en temps. Le fondement de sa pensée est que le temps est donné dans la Nature. Espérons qu’il puisse nous dire bientôt quelles sont les indications qui lui sont fournies par ses modèles." A propos de Lee Smolin, philipmaulion.com/ précise: "il est temps que la physique reconnaisse que le temps est réel"Attendons donc d'en savoir plus et sur les apports et les conséquences de la vision nouvelle du monde de Smolin pour voir comment la science pourra en être bouleversée, voire révolutionnée. Je vais lire son livre avec avidité.
http://www-cosmosaf.iap.fr/fin-humanit%C3%A9-30-8-15.pdf (la fin de l'humanité vue par csmosaf.iap.fr)
Lee Smolin à propos de l'élimination du temps en cosmologie quantique: Dans la note 6, en page 303 du livre "La renaissance du temps", Lee Smolin écrit:Certaines descriptions approximatives d'états quantiques cosmologiques correspondant à des univers en expansion mais reposent sur des choix extrêmement subtils pour les conditions initiales. L'état générique en est une superposition f'univers en expansion et en contraction. Cela n'est pas le seul argument en faveur de l'élimination du temps en cosmologie quantique. D'autres arguments sont donnés dans le contexte des approches de la gravitation quantique par les intégrales de chemin; Connes et Rovelli proposent que le temps émerge comme conséquence du fait que l'univers possède une température finie". Nous retrouvons ici philipmaulion.com/ qui précise que "En 1994, A. Connes et C. Rovelli ont publié un article de 17 pages de calcul qui s’attelait au problème suivant : L’algèbre des automorphismes de Von Neumann et la relation du temps thermodynamique avec les théories quantiques généralement covariantes.
L'émergence du temps des observateurs classiques à partir de la mécanique quantique (effet EPR) est un problème particulièrement important en cosmologie quantique. Une expérience menée sur des paires de photons polarisés intriqués vient de donner plus de poids à une hypothèse proposée en 1983 pour l'expliquer : le mécanisme de Page-Wootters. Le temps des horloges d'observateurs à l'intérieur de l'univers découlerait du fait que celles-ci sont intriquées avec le reste du cosmos observable. L'univers lui-même considéré comme un tout ne changerait pas avec le temps.
Le temps est la notion sur laquelle butent tous les physiciens depuis Galilée jusqu’à Prigogine, Smolin, Rovelli et les autres. Parfois, la conception du temps dévoile quelle est la signature du physicien qui pense la nature. Je crois avoir deviné que Rovelli reste ancré dans une conception moderniste (l’univers-bloc notamment) mais élargie à des options offertes par la mécanique quantique. L’allusion à la formule de Boltzmann n’est pas fortuite. Elle conclut en quelque sorte le patronage antique de cette réflexion qui est l’atomisme de Démocrite. L’auteur n’accorde pas une grande importance au principe holographique (patronage d’Anaxagore ou Hermès) et aussi un élément de la signature puisque ce principe intervient surtout dans le domaine de la théorie des cordes qui n’est pas l’option choisie car Rovelli n’est pas un cordiste mais un boucliste.
2-3) Autre difficulté: l'apparente impossibilité de renormaliser la gravitation .(Alain Connes évoque la renormalisation dans "renormalisation et ambiguïté galoisienne"
Pourquoi la renormalisation? En mécanique quantique, l’apparition d’une boucle provenant de la création d’une paire particule/anti-particule virtuelle amène, d’après les règles de Feynman, une intégration sur l’impulsion des particules virtuelles. Un problème survient lors du calcul de cette intégrale car il faut intégrer sur toutes les valeurs d’impulsions possibles et cette intégrale diverge lorsque les bornes vont de zéro jusqu’à l’infini, rendant la probabilité d’un tel processus infini, C’est pourquoi le processus de renormalisation, très controversé lors de ses premières applications, a du être mis au point afin de faire disparaître ces divergences. Ces divergences, dues à la nature ponctuelle de l'électron, subsistaient, quoique moins sévères. Elles acquérirent même une signification beaucoup plus fondamentale, paraissant une conséquence inévitable de ce caractère ponctuel et de la conservation des probabilités. Il apparut également qu'il était très difficile de construire une théorie cohérente de particules non ponctuelles.
Comme conséquence d'un apport expérimental essentiel, et d'importants progrès théoriques, une procédure empirique appelée renormalisation, fut enfin dé-couverte qui conduisait à des résultats finis: Bien que toutes les observables physiques aient été données en termes d'expressions contenant des infinités, il était possible de trouver des relations entre ces observables dans lesquelles les infinis se compensaient. Cette méthode permit des calculs de précision croissante pour les processus physiques relevant de l'Électrodynamique Quantique. Depuis, le modèle standard, d'une précision inégalée n'a jamais été démenti. La théorie quantique des champs est une théorie renormalisable et fait intervenir "le groupe de renormalisation". "Les théories dites renormalisables, ont la propriété remarquable que...la somme sur les états énergétiques n’affecte pas les résultats! 1) C’est inattendu —pourquoi dans l’intégrale des chemins, les chemins fluctuant à courtes distances ne laissent pas de traces dans le résultat? 2) On s’est retrouvé avec une curieuse dépendance des paramètres (“constante” de couplage, etc) sur l’´échelle (de renormalisation)."
Pour approfondir la renormalisation et le groupe de renormalisation (points essentiels en résumé): "Qu'est-ce que le groupe de renormalisation? Découvert par hasard dans le cadre perturbatif de la théorie quantique des champs, le groupe de renormalisation exprime la variation des paramètres physiques avec l'échelle d'observation. Originellement, cette découverte est attachée à la mise au point d'un procédé minutieux et ingénieux, dit de renormalisation, permettant d'obtenir une théorie quantique des champs perturbative bien définie. A l'origine, en effet, tous les ordres du développement perturbatif contiennent des quantités infinies qu'il faut soustraire sans détruire l'harmonie de la théorie de départ, c'est l'objet de la renormalisation. Ce faisant, le procédé de soustraction impose l'introduction d'un paramètre (dimensionné) arbitraire: une échelle de référence obligatoire. L'indépendance des lois fondamentales de la physique relativement à la variation de cette échelle de référence arbitraire se traduit par une équation dite du groupe de renormalisation. En conséquence la charge de l'électron, par exemple, qui est une constante dans la théorie classique de l'électrodynamique devient variable avec l'énergie employée pour la mesurer lorsque l'on tient compte des effets quantiques. Cette dépendance continue dans l'échelle est une complication, mais elle atteint certaines limites intéressantes. Le vieux principe de découplage des échelles mis en défaut par la renormalisation. Ce large domaine de pertinence indique que le recours à la renormalisation ne peut-être considéré que d'un seul point de vue technique (élimination des infinis dans une théorie perturbative). En réalité, le véritable phénomène originel de la renormalisation est le couplage des échelles de pertinence, phénomène auquel nous ne sommes pas habitués. Il faut en effet bien réaliser que l'inverse, c'est à dire le découplage des échelles de pertinence, est fondateur de la physique. Ce principe, quasi implicite, nous autorise à distinguer les seuls paramètres pertinents d'un problème en éliminant tous ceux qui se rattachent à des phénomènes physiques relevant d'échelles beaucoup plus grandes ou beaucoup plus petites que celle à laquelle on s'intéresse. Le phénomène de découplage des échelles pertinentes dans une étude donnée, n'implique pas que la physique nous soit apparue comme indépendante de l'échelle d'observation. C'est le contraire qui est vrai, on connaît la classification des théories physiques selon leur domaine de pertinence : les théories classique, atomique, nucléaire, des particules élémentaires etc..., chacune se caractérise par un domaine d'application distinct des autres (conséquence du découplage des échelles). Dans chacun de ces domaines, cependant, nous sommes habitués à ce que les quantités physiques pertinentes soient constantes. Avec le groupe de renormalisation la loi est la variation continue des quantités physiques avec l'échelle considérée.
Le groupe de renormalisation exacte (non perturbatif). Les transformations proposées par K. Wilson sont générales, elles ne sont plus liées à un cadre perturbatif. Tout d'abord exprimées pour une variation discrète de l'échelle de référence (la dimension linéaire du volume effectif v), elles ont pris le nom d'équations du groupe de renormalisation exacte (ou, peut-être plus correctement, équations exactes du ...) lorsque la variation devient infinitésimale (continue). Ces équations sont compliquées (de type intégro-différentiel non linéaire dans un espace fonctionnel) et sont restées longtemps négligées au profit de l'utilisation des techniques perturbatives (pour celles-ci, voir le livre de Jean Zinn-Justin. l'idée que la correspondance AdS-CFT (entre une théorie gravitationnelle en dimension d+1 et une théorie de champs conformes, non gravitationnelle en dimension d) pourrait être liée à une reformulation géométrique du groupe de renormalisation."
Qu'en est-il de la gravitation? Il s'avère qu'il est impossible de la renormaliser.Les voies plus triviales pour combiner les deux théories, relativité générale et mécanique quantique (telles que traiter la gravité comme un champ possédant une particule de médiation : le graviton) se heurtent au problème de renormalisation. En effet la gravité est sensible à la masse, donc d'après le principe d'équivalence de la masse et de l'énergie en relativité restreinte, elle est aussi sensible à l'énergie. Un graviton doit donc interagir avec lui-même, ce qui crée de nouveaux gravitons qui à leur tour interagissent à nouveau. Il apparaît donc des valeurs d'énergie infinies qui ne peuvent être éliminées. Quentin Pierre dans une étude de la renormalisabilité perturbative (voir ens-lyon.fr), conclut que la relativité générale n'est pas renormalisable et ne peut convenir comme modèle satisfaisant pour la gravitation quantique.
2-4) Alors comment quantifier la gravitation?a) Au vu de telles difficultés (le problème est en effet ouvert depuis un siècle), Aurélien Barrau se demande si un tel requisit est bien fondé, car ne se pourrait t-il pas que le champ gravitationnel soit un phénomène "émergent" et qu'il ne constitue pas "une force fondamentale" et donc qu'il ne soit pas nécessaire de la quantifier? Cette piste signalée par Aurélien Barrau a été explorée avec la voie selon laquelle "La gravité serait une force émergente d’origine entropique ?" par Erik Verlinde frère jumeau de Herman Verlinde chercheur sur les trous noirs (publications). En effet, Selon cette théorie, la gravité est la conséquence d'une différence de quantité d'informations holographiques dans le vide entre deux masses. Erik verlinde extrapole cette conclusion à la relativité générale et à la mécanique quantique. Il refuse de considérer la gravité comme une force fondamentale : il la voit comme un phénomène émergent qui provient d'interactions microscopiques. Pour le moment, ce n'est qu'une piste.
b) Voyons maintenant un autre aspect de la question. A l'origine de l'univers, il y a le Big Bang : une expansion accélérée et exponentielle du cosmos. Pour l'instant, cette croissance gigantesque n'a jamais été prouvée. Les ondes gravitationnelles primordiales pourraient toutefois apporter quelques réponses sur ce qui s'est produit juste après le Big Bang.l'expérience Bicep 2 aurait pu apporter la preuve de l'existence des ondes gravitationnelles primordiales en 2014, mais un démenti a été apporté: "Les ondes gravitationnelles du Big-Bang n’ont toujours pas été détectées. Et l’annonce à ce sujet de l’équipe américaine utilisant le télescope Bicep-2, installé en Antarctique, à la station Amundsen-Scott, était donc plus que prématurée." Le but était de mesurer le rayonnement cosmologique fossile, en se focalisant sur une de ses propriétés spécifiques, la polarisation B, qui est un mode de vibration particulier qui révèle l'empreinte des ondes gravitationnelles primordiales (mémoire d'effets de gravitation quantique), vibration ténue de la géométrie de l'Univers dans ses premiers âges. Leur détection n'est pas encore avérée, mais, si elle l'est, elle confirmera encore plus le modèle inflationnaire que le satellite planck a largement renforcé en le complétant par le modèle lambda CDM. Ces ondes seraient sans doute le premier effet de gravitation quantique effectivement mesuré. Elles ne permettraient pas de dire quelle est la "bonne" théorie de la gravitation quantique (elles sondent un régime de champs faible dans lequel toutes les théories sont essentiellement équivalentes), mais elles permettrait de montrer que la gravitation quantique existe et qu'elle est nécessaire, ce qui est déjà une avancée immense.
c) Comment quantifier la gravitation? Commençons par citer philipMaulion.com qui donne une description très intéressante: "La gravité quantique s’appuie sur les acquis de la RG, elle consiste en une démarche de quantification de la RG, selon la relation Matière = Courbure, et son objet est de considérer les états quantiques de la géométrie de l’espace-temps. Donc elle aboutit au développement d’une géométrie quantique c’est-à-dire mettre en évidence des quanta d’espace-temps. Avec cette géométrie qui prévaudrait aux dimensions de Planck la notion de point disparaîtrait.Une quantification de la géométrie de l’espace-temps conduit à remplacer les grandeurs géométriques – longueurs et surfaces, durées, courbure… – par des opérateurs ; puis à examiner leurs valeurs propres. C’est comme si on remplaçait une géométrie ordinaire par une géométrie fluctuante. Tout de suite émerge la difficulté suivante : dans quel cadre décrire cette géométrie qui doit aboutir à l’espace-temps?
L’objet de la physique quantique que nous connaissons est la fonction d’onde de la particule, de l’objet quantique, (les attributs classiques : positions, vitesses, etc. n’ont plus de sens).
L’objet de la gravité quantique est la fonction d’onde de la géométrie de l’Univers, que l’on note : y(A,E) (les attributs classiques : distances, durées, courbures, etc. n’ont plus de sens.)
Le détour par une interprétation "géométrodynamique’"de la relativité permet d’appliquer une procédure de quantification.
La détermination des variables d’A. Ashtekar (ses publications)ont ouvert la voie à cette quantification dite canonique. Ces variables A et E qui préservent la covariance permettent de s’émanciper de la variable temps et des variables spatiales, ainsi que celles de Courbure et de Métrique. A est un terme de connexion à l’analogue du potentiel électromagnétique V pour la gravitation, la courbure en dérive (comme le champ magnétique dérive du potentiel).
E (variable conjuguée de A) est définie à partir de la courbure de la partie spatiale; elle joue un rôle analogue à celui d’un champ électrique.
Nous nous rapprochons du formalisme des théories de jauge, c’est un signe encourageant.
Le cadre dans lequel on considère y(A,E) se constitue de l’ensemble de toutes les configurations géométriques (de l’espace-temps) possibles, exprimées par toutes les valeurs possibles de A et E.
La résolution de tous les problèmes mathématiques, identifiées, permet d’aboutir à la théorie de la gravité en boucles ou en lacets.
Les résultats déjà obtenus (calcul de l’entropie et de la température d’un trou noir S=Akc3/4hG, T=hc3/8pkGM) permettent de considérer le succès de cette démarche comme déjà équivalent à celui de la théorie des cordes.
Les promoteurs de cette théorie (L. Smolin, C. Rovelli) considèrent qu’il y a la possibilité d’une vérification expérimentale dans les prochaines années avec les rayonnements émis par les sursauts gamma…Compléments, liens: http://www.cosmo-ufes.org/uploads/1/3/7/0/13701821/lect.notes-3.pdf (Ashtekar variables for general relativity (Courses in canonical gravity)
http://fma.if.usp.br/~amsilva/cq910902.pdf (carlo rovelli: Ashtekar formulation of general relativity and loop-space non-perturbative quantum gravity: a report)
http://thep.housing.rug.nl/sites/default/files/theses/Bachelor%20thesis_Tom%20Boot.pdf The Road to Loop Quantum Gravity Tom Boot)
http://www.cnrs.fr/publications/imagesdelaphysique/couv-PDF/IdP2011/06_Rovelli.pdf (carlo rovellui: la gravitation quantique à boucles)
http://web.mit.edu/redingtn/www/netadv/Xashtekar.html (les variables d'ashtekar et la gravitation quantique à boucles)
http://math.univ-bpclermont.fr/conferences/Q-GR2014/Regards/Noui-clermont1.pdf (gravitation quantique à boucles)
http://casar.pagesperso-orange.fr/Gravitation%20quantique.htm (la gravitation quantique: deux approches, covariante et l'approche canonique)
http://www-cosmosaf.iap.fr/Maulion%20D%C3%A9passer%20la%20RG%20et%20la%20TQC.htm (dépasser la relativité générale et la théorie quantique des champs)
http://man21.free.fr/web/biblio/cours/qg.htm la gravitation quantique: ouvrages et liens)
2-5) Principales recherches et théories au-delà de la relativité générale et gravitation quantique (précisions sur les mécanismes covariants et canoniques).-Pour mémoire: théorie des cordes et supercordes (objet d'un autre article)
-Gravitation étendue : Quelques aspects et mises en perspective par Aurélien Barrau (http://lpsc.in2p3.fr/barrau/aurelien/gravite_etendue.pdf)
-Pour une physique pluraliste (Rien ne va plus en physique ! L’échec de la théorie des cordes, Lee Smoli:n): http://grit-transversales.org/article.php3?id_article=210
-Théories physiques : méthodes, modèles et applications Extrait de la déclaration adoptée par le Comité national de la recherche scientifique réuni en session plénière extraordinaire le 11 juin 2014 (http://rapports-du-comite-national.cnrs.fr/rapport-conjoncture/rapport-de-conjoncture-2014/acceder-au-texte-integral-de-la-section-02)
La théorie complète en anglais: The complete Brans-Dicke theory par Georgios Kofinas et l'équation de Friedmann pour la théorie de Brans et Dicke. Comment obtenir les équations de champ dans la théorie de Brans et Dicke?
Les motivations de la Théorie de Brans-Dicke: La Théorie de la relativité générale, bien qu’incorporant le principe de Mach, n’est pas complètement machienne. Dans la Théorie de Brans et Dicke, on a un champ scalaire φ (il n’a rien à voir avec le potentiel du champ de gravitation noté φ), qui prend une valeur en chaque point de l’espace-temps. Cette valeur est un nombre réel.
Le rôle du principe de Mach en physique est discuté, en particulier sa compatibilité avec le principe d'équivalence. On a donc des difficultés d'intégration de ce principe en Relativité générale. Une théorie relativiste modifiée de la gravitation, apparemment compatible avec le principe de Mach est proposée par Brans et Dicke. Elle décrit la gravitation par des équations scalo- tensorielles (ce qui fait qu'elle n'est plus décrite de manière entièrement géométrique par des tenseurs) Elle inclue une constante gravitationnelle (φ) qui est différente en chaque point de l'espace temps et qui dépend de la distribution des masses par rapport à ce point.
voir le chapitre 3: d’où vient la différence entre la Théorie de la Relativité générale et la Théorie de Brans-Dicke ? Chapitre 4: La Théorie de Brans-Dicke est non locale. Chapitre 5: Les masses négatives en Relativité générale. chapitre 7: Les règles d’attraction-répulsion en Relativité générale. Chapitre 8: Impulsion et masses négatives Chapitre 10: analogie des formules entre l'électromagnétisme et la relativité générale.
b) Mond et le principe de MachWikipedia explique: La théorie de la dynamique newtonienne modifiée, en anglais Modified Newtonian dynamics et usuellement abrégée en (théorie) MOND, est une théorie physique, adaptée de la mécanique classique, proposée pour expliquer le problème de la courbe de rotation plate des galaxies spirales. Elle constitue une alternative au concept de matière noire, dont l'existence n'a toujours pas pu être mise en évidence.
Il a été calculé que si la matière noire existait, alors elle aurait une abondance au moins cinq fois plus importante que la matière baryonique, pour constituer de 83 %1 à 90 %2 de la densité totale de l'Univers observable3, selon les modèles de formation et d'évolution des galaxies, ainsi que les modèles cosmologiques.
MOND repose sur une modification de la seconde loi de Newton aux accélérations très faibles. Elle est généralisée dans le cadre d'une théorie relativiste, la théorie tenseur-scalaire.c) gravitation quantique à boucles, premier contact. (Principaux acteurs: Abhay Ashtekar, Lee Smolin, Thomas Thiemann5, Carlo Rovelli, Jorge Pullin6 Martin Bojowald pour la cosmologie quantique)
Version canonique, Gravitation quantique à boucles:
Examinons ce qu'en dit wikipedia: La gravitation quantique à boucles est basée sur la quantification canonique directe de la relativité générale dans une formulation hamiltonienne, les trois autres interactions fondamentales n'étant pas considérées dans un premier temps. Une difficulté de l'approche est que le temps joue un rôle singulier et que la covariance générale des équations n'est plus manifeste. Une première formulation hamiltonienne de la relativité générale avait été proposée par Arnowitt, Deser et Misner en 19621, mais la tentative de quantification canonique de leur théorie par Wheeler et DeWitt n'avait pas fourni de résultats concluants, les équations obtenues étant trop difficiles à résoudre.
Dans son livre "et si le temps n'existait pas", en page 31, Carlo Rovelli écrit: "La voie qui semblait la plus prometteuse était liée à l'étrange équation de Wheeler DeWitt qui était en principe "l'équation quantique complète du champ gravitationnel". C'est l'équation qu'on obtient si on combine les équations d'Einstein et celles de la mécanique quantique. Mais elle présentait toutes sortes de difficultés: elle était mal définie d'un point de vue mathématique, sa signification physique restait des plus obscures et elle ne permettait pas de calculer grand chose." la situation était donc très confuse.
C'est en 1988 qu'un progrès important a eu lieu, avec la découverte de nouvelles variables canoniques par Abhay Ashtekar. Ces variables ont rendu possible une quantification canonique. L'un des résultats fondamentaux (et spectaluraires selon "hyper-atheisme.hautetfort.com") de cette théorie est que l'espace présente une structure discrète (par opposition au continuum espace-temps de la relativité générale) : les aires et les volumes d'espace sont quantifiés. La notion d'espace est en quelque sorte remplacée par la notion de grains primitifs, sortes d'« atomes » d'espace ou, plus exactement, de quanta du champ gravitationnel, reliés entre eux par des liens caractérisés par un spin (spin de lien) d'où le nom de réseau de spin (spin network). Une version covariante (voir ci-dessous) issue de recherches sur la dynamique des réseaux de spin est formalisée en 2008. Elle conduit à la définition d'une famille d’amplitudes de transition prouvée en 20113 nécessite l'existence d'une constante cosmologique positive, ce qui est cohérent avec l'observation de l'accélération de l'expansion de l'Univers. Cette théorie est partiellement en concurrence avec la théorie des supercordes.
https://sciencetonnante.wordpress.com/2016/09/02/la-gravite-quantique-a-boucles/ la gravitation quantique à boucles: gravité quantique et théorie du tout, les équations de la relativité générale Cosmologie 1 : Le Big Bang Cosmologie 2 : Forme et destin de l’univerCosmologie 3 : La constante cosmologique, la non renormalisabilité de la relativité générale, les réseaux de spin, la cosmologie quantique à boucles et les fluctuations du CMB)
Une approche des boucles présentée par Lee Smolin est la gravitation quantique en lacets ."L'avantage de cette solution (les boucles) est qu'elle fournit des solutions indépendantes d'un espace en arrière-plan (contrairement à l'ensemble de la physique excepté la relativité générale) et qui se réfère à tel ou tel type d'espace. Les lacets (c'est à dire les boucles), qui peuvent se nouer et se lier définissent à eux-seuls une géométrie dynamique de l'espace-temps, sans avoir besoin d'un cadre de référence déterminé et non-dynamique.
Version covariante de la quantification non-perturbative de la relativité générale: Réseaux et mousses de spins.
Le formalisme des variables de boucle ne fait déjà plus explicitement appel à la continuité de l'espace (il l'utilise pour les définir à partir des notions classiques, mais une fois la construction terminée, il est possible d'oublier l'échafaudage de construction). Mais on peut aller plus loin: au lieu de considérer seulement des boucles (ou des noeuds), il est possible d'utiliser des réseaux de spin. L'espace en 3 dimensions est remplacé par un réseau, ou un graphe, c'est à dire ensemble de points (les vertexs) reliés par des arêtes. Ces arêtes portent un opérateur du groupe d'holonomie SU(2), donc un indice de spin, et les vertexs assurent la cohérence de ces indices à la jonction des arêtes (Le groupe SU(2)XU(1) est à l'origine de l'interaction électro-faible). Les boucles correspondent ainsi à un cas particulier de réseau. Ces réseaux de spins ont été introduits par Penrose en 1964, bien avant la révolution d'Ashtekar, pour dégager la physique d'un espace-temps continu: seules importent les relations (arêtes) entre objets (vertexs), dans le droit fil des idées de Leibniz et Mach. C'est en fait en utilisant des réseaux de spins que Rovelli et Smolin ont montré en 1995 la quantification des aires et des volumes.
La notion de réseau de spins en 3 dimensions s'étend à la notion de mousse de spins en 4 dimensions. Le but est de décrire ainsi l'espace-temps et non seulement l'espace. Dans ce cas, on a des faces (portant des indices de spin), des arêtes et des vertexs (portant des opérateurs assurant la cohérence des indices de spin aux jonctions). En 4 dimensions, le groupe d'holonomie est SU(2)xSU(2), le recouvrement universel de SO(4), et chaque face devrait donc porter une paire d'indices de spins. Il semble toutefois que ces deux indices soient systématiquement égaux, sinon les amplitudes sont nulles. Mais nous arrivons là aux limites actuelles des recherches en cours.compléments, liens gravitation quantique à boucles:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bryce_DeWitt : (un physicien américain connu pour avoir formulé la version canonique de la théorie de la gravitation quantique : une des premières approches pour quantifier la théorie de la relativité généralisée. Il est également connu pour avoir découvert avec John Archibald Wheeler l'équation de Wheeler-DeWitt (en) pour la fonction d'onde de l'univers ; et enfin pour ses contributions à l'interprétation en mécanique quantique des mondes multiples de Hugh Everett)
http://www.astrosurf.com/luxorion/gravite-quantique-boucles-lqg2.htm (la théorie de la gravité quantique à boucles)
http://www.cnrs.fr/publications/imagesdelaphysique/couv-PDF/IdP2011/06_Rovelli.pdf rovelli: à ptopos de la gravitation quantique à boucles)
https://sciencetonnante.wordpress.com/2016/09/02/la-gravite-quantique-a-boucles/ (gravité quantique à boucles et théorie du tout, non-renormalisabilité de la relativité générale, cosmologie quantique)
https://actualite.housseniawriting.com/science/2016/01/18/la-theorie-des-cordes-rencontre-la-gravitation-quantique-a-boucles-pour-former-une-theorie-du-tout/12774/ (La théorie des cordes rencontre la gravitation quantique à boucles pour former une "théorie du Tout", il semble que la théorie des cordes et la gravitation quantique à boucles soient les 2 faces d’une même pièce)
http://forum.planete-astronomie.com/la-theorie-de-la-gravite-quantique-a-boucle-de-lee-smolin-t697.html (théorie de la gravitation quantique à boucles de lee smolin -vidéos)
http://www.automatesintelligents.com/echanges/2006/nov/garrettlisi.html (Garret Lisi a-t-il réinventé la Théorie du Tout ?)
http://www.automatesintelligents.com/biblionet/2002/oct/smolin.html (trois chemins vers la gravité quantique)
http://philippelopes.free.fr/GraviteQuantiqueLacet.htm (gravité quantique en lacets)
d) Alternatives à la théories des cordes.
Dans son livre "rien ne va plus en physique", Lee Smolin, commenté par Jean Zin., écrit: "les théories alternatives à la théorie des cordes dont la caractéristique principale est l'indispensable "indépendance par rapport au fond" (voir Carlo Rovelli, qu'est-ce que le temps? qu'est ce que l'espace? et le commentaire ci-dessous), On ne peut faire beaucoup plus que citer le nom de ces théories. gravitation quantique à boucles (voir b), géométries non-commutatives (Alain Connes), triangulations dynamiques causales (Renate Loll et Jan Ambjorn) ou même "l'espace des twisteurs" (Roger Penrose). Il faudrait citer aussi les théories de l'émergence de Robert B. Laughlin. Ce qui caractérise ces théories par rapport à la théorie des cordes, c'est de ne pas faire d'hypothèses sur l'espace sous-jacent qui doit émerger des interactions, y compris le nombre de dimensions qui pourrait même évoluer dans le temps (p126) ! Il n'y aurait que des impulsions, des charges et des interactions. Ces théories conformes à la relativité générale illustrent qu'il ne suffit pas de déduire l'existence d'un "graviton" mais qu'il faut rendre compte de la dynamique de l'espace, le graviton lui-même étant soumis à la gravitation puisqu'il porte de l'énergie (p 129) !
Nous allons par la suite détailler un peu ces théories alternatives.
Commentaire Invariance de jauge et indépendance de fond: "Une propriété fondamentale de la théorie de la relativité générale est son invariance sous les difféomorphismes actifs (propriété que, suivant Earman (2006), je nomme covariance générale substantielle).6 Ceci signifie que les équations du champ d’Einstein sont invariantes sous ces transformations et que si (M, g) est une solution de ces équations, c’est-à-dire représente un espace-temps (et une configuration du champ gravitationnel), alors (M, d*g) est aussi une solution et représente la même situation physique, avec d* la transformation agissant sur la métrique induite par un difféomorphisme actif d : M → M. Sans entrer dans les détails techniques, un difféomorphisme actif transforme de manière bijective chaque point de la variété en un autre de telle sorte que la structure topologique soit préservée et que certaines conditions de continuité et différentiabilité soient satisfaites ; une telle transformation active sur la variété détermine une transformation sur la métrique, aussi appelée difféomorphisme par abus de language, qui peut être comprise comme une redistribution des propriétés métriques sur les points de la variété satisfaisant les conditions mentionnées. L’ensemble des difféomorphismes actifs possède la structure mathématique d’un groupe, que l’on note Diff(M). Ainsi, à strictement parler, un espace-temps n’est pas représenté uniquement pas une seule paire (M, g), mais plutôt par une classe d’équivalence de telles paires reliées par des difféomorphismes actifs. De plus manière plus spécifique, il est possible de comprendre cet invariance sous Diff(M) comme une invariance de jauge dans le cadre des formalismes lagrangien et hamiltonien de la théorie.Les équations dynamiques de la théorie de la relativité générale, les équations du champ d’Einstein, comme pour la plupart des théories physiques fondamentales, peuvent être dérivées d’une fonctionnelle, appelée action, caractérisant la théorie, l’action de Einstein Hilbert dans le cas de la relativité générale."
e) La géométrie non-commutative
La géométrie non commutative développée par Alain Connes, est un type de géométrie algébrique distincte de la géométrie algébrique telle qu'on l'entend habituellement (celle développée par Alexandre Grothendieck), car elle s'intéresse à des objets qui ne commutent pas.
La géométrie non commutative permet d'incorporer des notions quantiques en géométrie. "Elle semble donc l'outil idéal pour étudier le problème de la quantification de la relativité générale. Cette thèse a pour but d'introduire les notions de géométrie non commutative, de gravité quantique (approche des Mousses de Spin) et de donner des directions possibles sur l'utilisation des structures de la Géométrie Non Commutative (GNC) afin d'étudier la gravité quantique (non perturbative)". Voir: sam-network.org/video le débat autour de la géométrie non-commutative (Qu'est ce que la géométrie non commutative peut apporter à l'unification de la gravité de la mécanique quantique? Qu"est ce que le formalisme de la mécanique quantique? est t-il possible d'unifier la gravitation avec le modèle standard? Le temps existe t-il vraiment? Le temps bouge t-il encore? ...)
-Le site repmus.ircam.fr explique: "Dans le formalisme de la mécanique quantique, les observables ne sont plus des grandeurs ou fonctions numériques, que l’on peut multiplier entre elles dans un ordre indifférent, mais des opérateurs, que l’on peut composer entre eux suivant un ordre qui n’est plus indifférent. Il en est de même dans la géométrie non commutative initiée par Alain Connes dans les années 1980, qui s’en inspire : au lieu du double mouvement de la géométrie des topo (espace des points ! site des ouverts ! topos des faisceaux), on a le double mouvement: espace des points ! algèbres de fonctions ! algèbres d’opérateurs. Le site automatesintelligents.com pense que 'La géométrie non-commutative d'Alain Connes nous donne ainsi la façon de décrire un monde dans lequel le concept usuel d'espace a été brisé. Il n'y existe pas de points, donc cela n'a pas de sens de se demander s'il existe un nombre infini de points dans une région donnée. Ce qui est merveilleux, cependant, est que Connes a découvert que de nombreuses parties de la théorie de la relativité, de la théorie quantique et de la physique des particules élémentaires pouvaient être compatibles avec un tel monde.'
-A l'université Paris-sud, th.u-psud.fr écrit: "la géométrie non commutative tire son origine de la mécanique quantique, dans laquelle les observables engendrent une algèbre non commutative. En géométrie différentielle non commutative, les algèbres de fonctions différentiables sur les variétés (voir les précisions sur ces termes en fin de ce chapitre) sont remplacées par des algèbres non commutatives que l’on interprète comme les algèbres de fonctions différentiables sur des "variétés non commutatives". Le groupe de physique mathématique du LPT est l’un des groupes fondateurs de la géométrie non commutative. Dans cette nouvelle géométrie, il est possible de définir des champs de jauge sur un "espace non commutatif", ainsi que des métriques. Certaines de ces théories de jauge s’interprètent naturellement en termes de théories de jauge ordinaire avec champs de Higgs. Les travaux de recherche au LPT consistent à étudier ces nouvelles géométries (par ex théories de jauge en géométrie non commutative), à les enrichir de nouvelles structures, et à appliquer ces nouveaux outils à la physique fondamentale en ayant en vue la formulation d’une théorie quantique de l’espace-temps et de la matière.
Formuler une théorie quantique de la relativité générale et donc de la gravité reste un défi pour la physique théorique. Une voie d’approche nouvelle, dite des tenseurs aléatoires a été développée ces dernières années au LPT. Elle généralise l’approche à la gravité quantique à deux dimensions par les matrices aléatoires et se situe également à l’intersection de plusieurs autres approches, telles que théorie des champs de groupe (version seconde-quantifiée de la gravité à boucles), triangulations dynamiques et. Elle s’appuie sur une discrétisation de l’espace temps dans laquelle des triangulations aléatoires colorées apparaissent comme duales aux graphes de Feynman d’une théorie des champs tensorielle. A l’aide d’un nouveau type de développement dit 1/N, on a pu découvrir des modèles de théories des champs tensorielles renormalisables, qui généralisent la théorie non-commutative des champs et pourraient mener à la compréhension de notre espace-temps comme un phénomène émergent."
Pourtant, du point de vue physique, le point est une entité paradoxale, limite, d'extension nulle, que personne n'a jamais vue. Modèle du questionnement leibneizien repris par Heidegger, rien ne peut exister sans constitution, pas même le néant, cette question constitue le paradoxe de la singularité. A nos yeux, les points, bien qu'ils soient sans épaisseur, leur accumulation donne pourtant un espace, ou une variété continue. Mais la notion de point est à l'origine des plus importantes difficultés de la physique, que ce soient les divergences classiques ou quantiques, le singularités en relativité générale et en cosmologie. Le champ électrique engendré par un électron ou le champ gravitationnel engendré par une masse ponctuelle tendent tous deux vers l'infini. La théorie quantique des champs est parsemée d'infinis dont on ne se débarrasse qu'ai prix d'opérations de renormalisation, qui sont conceptuellement peu satisfaisantes (ce que nous avons évoquées en 2-3). Certes, nous avons appris à nous en accommoder et avec l'habitude à les oublier ou les négliger. Mais le problème devient plus aigu avec le rapprochement physique quantique/relativité générale, en faisant intervenir la quantification de l'espace. De plus, le principe d'incertitude rend le point inaccessible, car il interdit une localisation parfaite. Alors, ne perd t-il pas sa raison d'être? On essaye, notamment en gravité quantique, d'introduire non pas des points, mais des "atomes d'espace", en espérant ainsi faire disparaître les singularités pas et les divergences. On voudrait considérer un espace (ou un espace-temps) discret et non pas continu. Mais des réseaux ou des grilles ne semblent pas convenir pour décrire la physique, ils font intervenir des mailles aux dimensions ou orientations arbitraires. Et donc les symétries de l'espace-temps (par rapport aux rotations, à la relativité...) disparaissent. Mais l'idée d'une géométries sans points a germé. Elle n'est pas neuve, elle a été proposée pas Elie Cartan avec Félix Klein et son proggramme d'Erlangen dans les années 30 et par Hartland Snyder en 1947. Maintenant, une telle géométrie est devenue effective avec Alain Connes et la géométrie non commutative. L'application des idées quantiques à la gravitation entraîne d'importantes modifications des propriétés de l'espace en-dessous de l'échelle de Plank. De plus, les fonctions habituelles (énergie, position, vitesse) doivent être remplacées par des opérateurs (les observables quantiques), ce qui les différencient des fonctions par le fait que leur produit est non-commutatif. Ainsi, de fait, de manière non-explicite, la non-commutativité apparaît comme une caractéristique de la quantification (celle de la géométrie de l'espace, mais celle de l'espace de phase qui serait non-commutative en mécanique quantique). Un espace flou (théorème d'incertitude) pourrait bien constituer une version quantique de la géométrie. Quantifier la gravitation, c'est quantifier la géométrie. C'est ce qu'accomplit la géométrie non-commutative comme nous allons le voir au chapitre suivant. Un des avantages fondamentaux de cette démarche, c'est qu'elle préserve toutes les symétries de l'espace-temps, tout en faisant disparaître les problèmes d'infinis liés à la notion de point. Et elle entraîne, par construction, des relations d'incertitude qui évoquent celles de la mécanique quantique. La relativité générale a englobé la gravitation dans la (chrono-)géométrie de l'espace temps d'Einstein et le prix à payer était que cette géométrie devait être non-euclidienne. Pour qu'une nouvelle théorie englobe "la quantique" dans la géométrie, le prix à payer est peut-être que que cette théorie devienne non-commutative.
-Dans la géométrie non commutative (vue par Marc Lachièze Rey dans au-delà de l'espace et du temps pages 311 à 313): L'espace ordinaire est constitué de points, muni de relations entre eux (la topologie, la métrique etc). Le terme d'espace se révélant trop pauvre pour exprimer la diversité de son contenu, les géomètres utilisent le terme général de variété: une ligne est une variété à 1 dimension, les espaces euclidiens ou non sont des variétés à 3 dimensions, l'espace-temps est une variété à 4 dimensions. Les géomètres étudient des variétés à n dimensions ou n-variétés. Tous les ensembles de points qu'on peut définir ne sont pas des variétés mais la physique standard s'en contente. Un ensemble de points sans relations entre eux ne sont pas des variétés. Pour qu'ils le soient, un minimum de relations est exigé, qui constituent sa structure géométrique. On demande que chaque petit morceau "ressemble" à un petit morceau d'une variété euclidienne R(n) pour une n-variété. L'ensemble de propriétés minimales que possède une variété constitue sa topologie. On parle alors de variété nue ou topologique (assimilable localement à un espace euclidien).On ne sait pas y manipuler des vecteurs, ni y mesurer des longueurs et des angles, ni y définir une courbure. Mais on sait définir sa dimension, son caractère fermé ou ouvert, notions topologiques. Mais ces notions ne suffisent pas pour faire de la physique. On besoin, par exemple, d'équations différentielles impliquant des fonctions, sur la variété, et de les dériver. Pour cela, il faut que la variété possède une structure différentielle qui vient s'ajouter à sa structure topologique. On peut y considérer des équations différentielles, manipuler des vecteurs, des tenseurs. Mais cela ne permet pas encore d'effectuer des mesures: il faut maintenant introduire une structure supplémentaire, une métrique, qui permet de définir et mesurer des angles et des longueurs ainsi que des durées dans l'espace-temps. La variété devient alors une variété métrique , qui possède une courbure. Celle-ci se définit à partir des propriétés de la métrique, ce qui définit son caractère euclidien ou non (riemannien par exemple). Il existe cependant une autre structure, intermédiaire entre les variétés différentielle et métrique: la structure conforme, qui permet de définir les angles, mais pas les longueurs ou les durées. En relativité, dans l'espace-temps, variété à 4 dimensions, la structure conforme exprime les notions de causalité. Dans l'espace, on a donc la hiérarchie de structures qui peuvent "habiller" une variété: simple ensemble de points, sans structure géométrique, variété nue ou topologique, variété différentielle, variété conforme, variété métrique.
Revenons maintenant à la notion de variété. Il est toujours possible de repérer ses points par leurs coordonnées. Ce n'est rien d'autre qu'une fonction, puisqu'elle fait correspondre à chaque point un nombre (réel). Les fonctions qu'on peut définir sur une variété ont des propriétés qui dépendent de celles de la variété. Par exemple, si l'espace est renfermé dans un cylindre, les fonctions doivent être périodiques.On montre que l'ensemble des propriétés d'une variété (donc la variété elle-même) est caractérisé par l'ensemble des fonctions qu'on peut y définir. Parmi toutes ces fonctions, certaines possèdent la propriété de s'annuler en un point donné et en ce point seulement. Le sous-ensemble constitué par les fonctions de ce type se trouve associé à ce point. Les fonctions définies sur une variété peuvent être additionnées ou multipliées. Le produit de deux fonctions f et g s'écrit aussi bien fg que gf. Cette propriété s'appelle la commutativité et l'ensemble des fonctions constitue une algèbre (ensemble d'éléments obéissant à des règles précises de multiplication) commutative. Un théorème de géométrie assure que toute algèbre commutative peut-être vue comme l'ensemble des fonctions définies sur une certaine variété, c'est à dire: à toute algèbre commutative (vérifiant les bonnes conditions) est associée une variété, "composée de points". L'idée de la géométrie non-commutative est de généraliser ces propriétés en considérant une classe plus large d'algèbres, appelées non-commutatives. On peut toujours définir le produit de deux éléments, ce qui permet de la considérer effectivement comme une algèbre. Mais dans une algèbre non-commutative, ce produit dépendra de l'ordre des facteurs: FG est différent de GF. Les éléments de cette algèbre ne peuvent donc être des nombres dans le sens usuel. On ne peut plus identifier les produits FG et GF, mais on peut définir leur commutateur comme la quantité FG-GF qui appartient lui aussi à l'algèbre. Evidemment, on ne peut plus interpréter un élément F de l'algèbre comme une fonction sur un espace, sinon les produits seraient commutatifs. L'algèbre non-commutative ressemble tout de même à une algèbre commutative même si on ne peut considérer ses éléments comme une fonction sur une variété. Mais on peut considérer chaque élément comme un opérateur agissant sur une structure qui ressemble à une variété et construire une géométrie non-commutative. Cette nouvelle structure généralise la notion d'espace ou de variété, la notion d'opérateur généralisant celle de fonction. Elle est appelée espace non-commutatif ou "espace flou, où les points sont indiscernables les uns des autres" selon alain Connes, espaces "fuzzy" en anglais. Ces espaces partagent la plupart des espaces usuels comme la symétrie ou la possibilité de définir des dérivées. Cependant une propriété ne se généralise pas: la possibilité de considérer des points. Dans la géométrie commutative, un point est associé à un sous-ensemble de fonctions. Ici, il n'existe pas de tels sous-ensembles, donc pas de points. Dans cet espace flou, il est impossible de mesurer une position avec une précision meilleure qu'une certaine limite, ce qui constitue une relation d'incertitude géométrique qu'on peut rapprocher du principe d'incertitude de Heisenberg. Certains éléments de l'algèbre généralisent la notion de coordonnées. Mais ce sont des coordonnées non-commutatives, qui ne sont pas non plus des fonctions.
liens: https://arxiv.org/pdf/math-ph/9903047.pdf (géométrie non-commutative et interactions fondamentales)
http://www-cosmosaf.iap.fr/SAF_Cours_cosmo_2010_1.pdf (Espace temps et géométrie Variétés, Tenseurs)
http://www.apc.univ-paris7.fr/~mlr/fichiersMLR/articlesMLR/Continu.pdf (Le rejet de l'atomisme et la physique continue Par Marc Lachièze-Rey)
https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:A5QDvkUQRU0J:https://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~faure/notes/expose_mars2000.pdf+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr (exposé sur la quantification géométrique institut fourier)
http://images.math.cnrs.fr/pdf2006/Julg.pdf (Alain Connes: une autre vision de l'espace, la non-commutativité)
f) triangulations dynamiques causales (Renate Loll et Jan Ambjorn, le principal fondateur de la théorie de la Triangulation Dynamique Causale)Voir les publications De Renate Roll en fin de cet article, apres les liens concernant le temps.
-Le site http://math-et-physique.over-blog.com/ donne son avis sur les triangulations dynamiques causales en se posant la question: Pourquoi vivons-nous dans espace-temps à 4 dimensions ? "C'est une question à laquelle il semble très difficile de répondre. Pour certains c’est une question plus métaphysique que physique, pour d’autres il est tout simplement trop tôt pour tenter d’y répondre. Cependant, plusieurs théories spéculatives de gravité quantique semblent avoir leur mot à dire : la théorie des supercordes, qui est la première historiquement à s’être confrontée au problème, et plus récemment la théorie des « triangulations dynamiques causales», et enfin la théorie des « équations d’Einstein quantiques ». La théorie des triangulations dynamiques causales (CDT), d’Ambjorn, Jurkiewicz et Loll est L’idée est de quantifier la relativité générale via les intégrales de Feynman. Pour évaluer ces dernières, qui sont très mal définies, on fait une triangulation de l’espace-temps par des 4-simplexes, ce qui est l’équivalent à 4 dimensions de la représentation d’une surface sur un écran d’ordinateur par une myriade de minuscules triangles, puis on fait tendre la taille des 4-simplexes vers zéro. Cette méthode permet des calculs numériques, en particulier on peut estimer quelles sont les configurations des 4-simplexes (les uns par rapport aux autres) les plus probables par des méthodes de Monte-Carlo. La surprise est que ces configurations sont complètement pathologiques : tous les simplexes s’agglutinent, auquel cas ils ne forment pas un espace-temps macroscopique, ou au contraire ils se rangent les uns derrière les autres en une longue chaîne. Remarquons qu’un tel arrangement a une dimension macroscopique égale à 1 [...] Ce résultat est évidemment inacceptable. Cependant, et de façon très remarquable, si on demande que les simplexes se recollent uniquement de façon à ce que la causalité soit respectée en passant d’un simplexe à l’autre, les configurations dominantes ont une dimension macroscopique égale à 4. [...] On peut voir l’ébauche d’une convergence, sans qu’on puisse bien sûr en déduire qu’elle se fait dans la bonne direction.
-Pour le site godiche.ru/ le plus grand défaut des triangulations dynamiques causales par rapport à la théorie des cordes est qu'il ne nous est rien dit d'où vient la matière alors que la question se pose naturellement dans la théorie des cordes .
Les triangulations dynamiques causales (CDT) est une approche qui consiste à prendre des petits blocs pour construire l'espace, appelés 4-simplexes (un peu comme des triangles multidimensionnels), et de les utiliser pour construire la géométrie de l'espace-temps.
Le résultat est une séquence de motifs géométriques qui sont causalement liés dans une séquence, un motif provoque le motif suivant. Un des aspects les plus importants de la CDT est que le temps devient un élément essentiel de l'espace-temps, parce que Loll comprend que le lien de causalité est un élément crucial de la théorie. La Relativité nous dit que le temps est nettement différent de l'espace, mais Stephen Hawking et d'autres ont suggéré que la différence entre le temps et l'espace pourrait peut-être ignoré et même que le temps peut être imaginaire.
Loll prend alors ses configurations causalement liés de 4-simplexes et sommes sur toutes les configurations possibles des formes. (Feynman utilisé une approche similaire dans la mécanique quantique, sommant sur tous les chemins possibles pour obtenir des résultats de physique quantique.) Le résultat est géométrie de l'espace-temps classique!)-Si cela est vrai, CDT montre qu'il est impossible d'ignorer la différence entre l'espace et le temps. Le lien de cause à effet de changements dans la géométrie d'espace-temps (“le temps ” est une partie de l'espace-temps) est absolument nécessaire pour obtenir la géométrie d'espace-temps classique de la relativité générale et ce que la science sait des modèles cosmologiques standards.
-À des échelles plus petites, cependant, CDT montre que l'espace-temps est à seulement 2 dimensions. Le modèle se transforme en un motif de fractale, où les structures se répètent à des échelles plus en plus petites, et il n'y a aucune preuve que l'espace-temps réel se comporte de cette façon".
Donc...à suivre!
lien: les équations d'Einstein quantiques: https://arxiv.org/pdf/hep-th/0508202v1.pdf
g) "L'espace des twisteurs " (Roger Penrose).La théorie des twisteurs, introduite par Roger Penrose dans les années 1970, essaye d'engendrer l'espace-temps à partir de la structure des rayons lumineux, ou plus précisément de « particules » se déplaçant à la vitesse de la lumière. Et Wikipedia continue: "Aussi appelée supergravitation, la théorie des twisteurs a donné lieu à un nouveau formalisme permettant l'étude des solutions des équations de la relativité générale et à ce titre aurait pu offrir un meilleur point de départ pour la quantification de celle-ci. Elle a été laissée de côté depuis. Pourtant, elle simplifie les calculs à la fois en relativité générale et en théorie quantique des champs. Il était probable qu'à terme, elle serait devenue le formalisme à la base de cette théorie et que l'on voit une réflexion sur la géométrie de l'espace-temps, certains résultats sont démontrés pour la première fois dans cette théorie. Certains aspects de la théorie des twisteurs donnent une importance particulière à la causalité, traitée d’un point de vue fondamental, à l’aide d’un formalisme mathématique fondé sur la théorie des groupes, l’analyticité et des notions topologiques (transformations de Penrose, spineurs, cohomologies…). Mais les efforts dans ce sens n'ont pas abouti et le projet de quantification par cette voie est abandonné. Par contre le formalisme de twisteur reste utile dans le cadre de la relativité et a même retrouvé un regain d'intérêt dans le cadre de l'étude de la théorie de Yang-Mills via la théorie des cordes(travaux d'Edward Witten sur ce dernier point). Elle pourrait, tout comme la géométrie non commutative ou encore la théorie des cordes, permettre d'unifier la physique quantique et la théorie de la relativité générale.
Examinons tout de même ce qui est dit de cette théorie.
Pour Roger Penrose, précise le site Astrosurf.com, "les dimensions compactifiées (des théories des cordes) doivent être haute instables et doivent s'effondrer jusqu'à la singularité de la même manière que les trous noirs et le big bang dans la théorie de la Relativité Générale, mais à présent dans une échelle de temps caractéristique et aussi absurdement petite que le temps de 1043 secondes. Aussi, avec ces dimensions supplémentaires, nous sommes, pour l'essentiel, revenus au départ: face à des infinis, mais à présent - les infinis des singularités de l'espace-temps, pas uniquement celles de la théorie quantique des champs" . La théorie des twisteurs, qu'il proposa dans les années 1960, devait échapper à ces difficultés. Il faudrait modifier les règles de la physique quantique pour les appliquer à l'échelle macroscopique. Il semble qu'elles pourraient être subtilement modifiées lorsqu'elles s'appliquent à la géométrie de l'espace-temps. ce qui permettrait sans doute de résoudre les paradoxes le physique quantique, tels celui du chat de schrödinger. Penrose considère la sphère céleste comme une courbe complexe, une surface de Riemann. Ces surfaces complexes, de dimensions n, ne ressemblent pas aux surfaces habituelles que nous avons l'habitude de visualiser, car les nombres complexes, de la forme a+ib, contient l'information sur la somme de paires a et b. Les surfaces de Riemann peuvent présenter différentes topologies. La sphère céleste, "sphère de Riemann" est un cas particulier de topologie sphérique. Tout part de cette curiosité mathématique que la théorie des twisteurs considère comme fondamentale. Les rayons lumineux (par exemple ceux émis par une étoile en direction de la Terre), sont considérés par le théorie comme plus fondamentaux que les points de l'espace-temps. On définit "l'espace du rayon lumineux" (les points individuels de l'espace représentant la totalité des rayons lumineux dans l'espace-temps). dont les points sont plus fondamentaux que l'espace-temps lui-même. Dans la géométrie de la relativité générale, deux points peuvent être reliés par un rayon lumineux (une géodésique) évoluant dans l'espace-temps. Par contre , dans la théorie des twisteurs, en rayon lumineux est un simple point dans l'espace du rayon lumineux, tandis que dans l'espace-temps, un point P est représenté par la valeur des rayons lumineux passant par P dans la sphère céleste (une courbe complexe, une sphère de Riemann passant à travers l'espace du rayon lumineux. Philippe Maulion apporte quelques précisions bienvenues: "L’espace que nous nous représentons et le temps ne sont pas donnés dans la nature, ils sont le fruit d’opérations de fondations, nécessaires et vitales, de la part de l’être pensant. Par contre la lumière est donnée dans la nature de Notre univers [...] la tentative de Penrose d’opérer dans, "l’espace des twistors" relève du projet de faire de la physique autrement (ailleurs) que dans l’espace-temps ordinaire. On sait par ailleurs que, en relativité, on peut considérer l’espace-temps comme tissé par l’ensemble de ses géodésiques. On peut alors comprendre que Penrose propose de considérer comme objet fondamental de sa théorie, non pas l’ensemble des événements susceptibles de se produire (c’est-à-dire l’espace-temps), mais plutôt l’ensemble des trajets possibles des rayons lumineux. De cette façon, l’espace-temps apparaît comme un concept secondaire (sic) et l’espace des twistors – initialement l’espace des rayons lumineux – comme l’espace le plus fondamental (sic). Ces deux espaces sont liés par une correspondance où les rayons lumineux dans l’espace-temps sont représentés par des points dans l’espace des twistors. Il est possible d’étudier les propriétés mathématiques (dont certaines sont voisines de celles des sphères) de cet ensemble et de le considérer comme un espace géométrique. C’est « l’espace des twistors », et Penrose propose de faire de la physique dans cet espace plutôt que dans l’espace-temps ordinaire. »
C'est à ce niveau que Hawking introduit une "fonction d'onde des twisteurs'", ce qui permet, soutient Penrose, une nouvelle approche de la théorie quantique des champs, où les problèmes d’infinis pourraient se régler plus facilement. Philip Maulion poursuit: «il se pourrait que cet outil offre une piste intéressante pour la mise en place d’une théorie des twistors qui pourrait être extrêmement puissante. Cette piste se place alors en concurrence avec d’autres approches aux ambitions synthétisantes, faisant en général également intervenir une géométrie complexe. On peut citer, par exemple, les théories des cordes, la supersymétrie, la gravitation quantique, la géométrie non commutative, etc. Toutes ces théories, ou ébauches de théories, se placent sur des plans différents, avec parfois, cependant, quelques points communs.»
La théorie des twisteurs: analyse d'Etienne Klein dans L’EVANESCENCE DE LA NOTION DE CAUSE EN PHYSIQUE: "il se pourrait que cette relation temps-causalité soit un jour inversée ou renversée, du moins si l’on en croit certaines théories à l’ébauche aujourd’hui, qui tentent de construire une théorie quantique de la gravitation ? S’agit-il d’appliquer les procédures de la physique quantique à la relativité générale ? Ou de procéder à un mariage qui impliquerait une modification de la physique quantique standard? Ou encore de mettre sur pied une nouvelle théorie qui dépasse, en les incluant, la physique quantique et la relativité générale?
Ces différentes démarches se répartissent en trois groupes :
• Les procédures qui appliquent les règles de quantification à la relativité générale ordinaire. Deux pistes : les approches « covariantes », qui renoncent à définir le temps a priori ; les approches « canoniques » (telle la gravité quantique à boucles) qui partent d’une définition a priori du temps au sein de l’espace-temps de la relativité générale.
• La théorie des supercordes, qui envisagent un cadre radicalement neuf (les objets physiques sont des cordes, mais l’espace-temps fait partie du background) à partir duquel on espère retrouver la RG 10 comme limite à basse énergie (et les autres interactions fondamentales). L’ensemble des approches qui ne relèvent d’aucune des deux premières, par exemple la théorie des twisteurs de Penrose ou les géométries non commutatives d’Alain Connes. "Je m’attarderai seulement sur la théorie des twisters car elle est la plus démonstrative d’un éventuel renversement du lien entre cours du temps et causalité. Traditionnellement, on considère qu’un événement, représenté par un point dans l’espace-temps, est une donnée primaire, et que les relations qui lient deux événements entre eux ne sont, elles, que des données secondaires : l’événement est seul jugé réel, tandis que les relations causales ne sont jamais qu’accessoires. Mais ne pourrait-on inverser la donne, considérer que les relations causales sont les véritables éléments fondamentaux, et que les événements dans l’espace-temps peuvent ensuite être définis à partir d’elles ? Dans les années 1980, Roger Penrose a ouvert une voie en proposant justement une conception de l’espace-temps fondée sur ce qu’il dénomme la « structure causale de l’univers.
Dans la Relativité Générale, l’espace-temps est l’arène au sein de laquelle la causalité vient s’exprimer, il se construit à partir d’elle. La géométrie de l’espace-temps dicte à la lumière sa voie de propagation: les trajets qu’elle peut suivre sont les géodésiques de lumière. Pour que deux événements soient causalement reliés, il faut qu’une particule ait pu se propager de l’un à l’autre. Or aucune particule ne peut se déplacer plus vite que la lumière. Dès lors, connaître les géodésiques de lumière permet de déterminer quel(s) événement(s) a (ont) pu être causé(s) par un événement donné: ce sont tous ceux qui sont reliés à cet événement par un signal dont la vitesse est inférieure ou égale à celle de la lumière. Ainsi la géométrie de l’espace-temps contient-elle de l’information à propos des liens de causalité entre événements. Une information qui constitue la « structure causale de l’univers ». Elle constitue une sorte de tissage de l’espace-temps qui indique tous les chemins par lesquels des liens de causalité peuvent se propager (La structure causale conduit à refuser que puissent exister dans l’univers des géodésiques de lumière ou de matière qui seraient comme des boucles refermées sur elles-mêmes, car cela impliquerait qu’une particule pourrait revenir dans son propre passé).
Penrose postule alors que cette structure causale est la propriété la plus déterminante de l'Univers. Ce n'est plus l'ensemble des points-événements de l'espace-temps qui est fondamental, mais plutôt l’ensemble des trajets possibles des rayons lumineux, bras armés de la causalité, capables de connecter les événements entre eux. Cela conduit Penrose à un renversement complet de point de vue: ce n'est plus la géométrie spatio-temporelle qui détermine les relations causales, mais les relations causales qui déterminent la géométrie de l’espace-temps. En effet, la plupart des informations dont nous avons besoin pour définir la géométrie de l’espace-temps sont intégralement fixées dès qu’on sait comment la lumière y voyage. Penrose appelle l’ensemble des rayons lumineux l’« espace des twisteurs »: chaque rayon lumineux, qui correspond à une géodésique de lumière dans l’espace-temps, est représenté par un simple point dans l’espace des twisteurs; et réciproquement, chaque point de l’espace-temps peut être reconsidéré comme l’ensemble des rayons lumineux passant par lui, c’est-à-dire comme un ensemble de points dans l’espace des twisteurs. Il s’établit ainsi une relation de correspondance entre l’espace des twisteurs et l’espace-temps (Le nom de twisteur vient du fait que les nombres complexes peuvent être représentés dans un plan (le plan complexe) ou bien, si l’on ajoute un point à l’infini, sur une sphère, la sphère de Riemann. Cette sphère peut tourner sur elle-même, et ainsi devenir un twisteur (un torseur en français).
Ainsi Penrose pense que l’espace des twisteurs est une entité plus fondamentale que l’espace-temps, et que c’est à partir de lui qu’il faudrait reformuler les lois de la physique. Pendant le 20 années qui ont suivi la proposition initiale, a théorie s'est rapidement développée. On s'est aperçu que de nombreuses relations pouvaient être reformulées dans l'espace des twisteurs (voir le livre écrit avec Sephen Hawking: la nature de l'espace et du temps). C'était un argument qui amenait à considérer effectivement les rayons de lumière, c’est-à-dire les propagateurs de la causalité, comme des entités vraiment fondamentales, voire fondatrices. Nous retrouvons donc ce que nous avons vu précédemment avec le site astrosurf.com.
L’espace-temps n’étant plus alors qu’un aspect secondaire exprimant les relations mutuelles de ces rayons. Cela semblait également être une étape vers l’unification des quatre interactions fondamentales car, reformulées au sein de l’espace des twisteurs, les équations décrivant les divers types de particules prennent une même forme, qui est simple (les équations différentielles y deviennent de simples équations algébriques). Mais cette représentation de l'Univers pose de nouveaux problèmes, le principal d'entre-eux pouvant être rédhibitoire: l’espace des twisteurs ne serait encore concevable qu’en dehors du cadre de la physique quantique. Bien qu’il soit structurellement très différent de l’espace-temps, il correspond, comme lui, à une structure géométrique lisse, non quantifiée. Personne ne sait encore à quoi pourrait ressembler un espace des twisteurs qui serait de nature quantique, mais la théorie des twisteurs n’unifie pas encore la physique quantique et la relativité générale. Etienne en conclut: "Depuis lors, les travaux qui visent à comprendre la nature de l’espace et du temps utilisent tous la combinaison de trois idées fondamentales: l’espace-temps est émergent en non pas primitif; sa description la plus fondamentale est discrète; cette description fait intervenir la causalité de façon cruciale."
Nous allons voir, dans la chapitre suivant, une théorie de l'émergence.
Note: "Brandon Carter: [...] a découvert avec son directeur de thèse Roger Penrose un moyen de déterminer ce que l'on appelle la structure causale de l'espace-temps autour d'un trou noir ou dans un univers en expansion à l'aide de diagramme appelés diagrammes de Carter-Penrose (ou diagrammes de Penrose-Carter, ou diagrammes de Penrose, le nom de Brandon Carter étant parfois omis). http://www.astrosurf.com/luxorion/univers-11dimensions2.htm (voir la théorie des twisters de penrose)"
h) Théories de l'émergence de Robert B. Laughlin.
Dans son ouvrage, a different universe, Robert Laughlin a voulu s’opposer à la philosophie de l’ouvrage de son collègue Brian Greene ”L’univers élégant”, spécialiste la théorie des cordes. Ce dernier est adepte du réductionnisme, c’est à dire de la doctrine visant, comme le dit Michel Bitbol à rendre compte de la grande variété des phénoménes naturels par un petit nombre d’entités élémentaires et de lois fondamentales, soit selon la formule claire de Jean Perrin, ”expliquer le visible compliqué par de l’invisible simple”. Laughlin affirme que toutes les lois physiques sont uniquement de nature organisationnelle! Aucune ne peut être déduite de principes physiques plus fondamentaux, ce qui revient à ne pas hiérarchiser les lois! Du coup, la chimie lui apparaît comme ”un énorme livre de recettes”! Son argument principal vient du fait que l’importance des interactions entre les éléments constituants d’un système, de leur complexité et des difficultés à prédire le comportement des objets complexes. Jacques Friedel, ne partagerait pas cet avis ; en effet, le travail de ce dernier a consisté a faire émerger les propriétés collectives des solides, des interaction entre atomes ou ions régulièrement espacés. Pour le réductionnisme, les résultats obtenus par ce dernier et par toute la communauté des physiciens du solide sont la preuve du succès de la méthode des physiciens sur le plan fondamental ainsi que sur le plan technique, tout comme ce fut le cas, pour Maxwell et Boltzmann, à la fin du XIXe siècle, dans le cas des gaz avec la création de la physique statistique.Mais c’est surtout en biologie que la complexité des interactions rend la prévision difficile. Dans ce domaine en effet, rien n'a pu jusqu'à maintenant être mis en équations Constatant cette grande difficulté dans la prédiction, (en raison de la complexité), Laughlin l’interprète comme la fin du réductionnisme, lequel consiste en une vision hiérarchisée des lois depuis le niveau fondamental microscopique jusqu’au niveau macroscopique, le lien se faisant par les interactions entre entités élémentaires et par la statistique. Mais cette fin du réductionnisme ne doit pas être confondue avec une fin de la physique, comme l’ont envisagé de grands physiciens, notamment Richard Feynman et Leon Cooper; dans ce contexte, certains envisagent la Théorie du Tout, dans laquelle s’achèverait la dernière synthèse, celle de la physique quantique et de la relativité Générale. Avec la théorie de l’émergence, Laughlin propose au contraire d’abandonner une fois pour toutes la piste réductionniste. En Pages 262-263, 276, Gaughlin affirme: ”... la science est passée de l’`ere du réductionnisme `a l’ère de l’émergence... aujourd’hui, le paradigme dominant est organisationnel... Le passage à l'ère de l'émergence met fin au mythe du pouvoir absolu des mathématiques ... Nous ne vivons pas la fin de la découverte mais la fin du réductionnisme”
Commentaire de Michel Bitbol sur l'ouvrage de Gaughlin: Gaughlin pose le problème de la non-existence d’un niveau ultime et fondamental dans la théorie de l’émergence, d’où la question : ”l’émergence des lois n’implique-t-elle pas un niveau inférieur d’organisation d’où elles émergeraient?” La réponse des physiciens est: le comportement des systèmes élémentaires satisfait à des lois statistiques dans lesquelles les caractéristiques élémentaires ne jouent pas un rôle déterminant. Quelles conclusions Michel Bitbol nous incite-t-il à retenir de l’exposé qu’il fait de l’opposition entre réductionnisme et émergence? Ou bien l’on continue à espérer que l’on pourra un jour édifier une théorie unifiée fondamentale exprimant les lois ultimes de la nature, aujourd’hui théorie des cordes ou des supercordes, à la poursuite de laquelle on engloutira beaucoup d’argent sans guère progresser comme le déplore Lee Smolin…Ou bien l’on admet qu’il n’existe pas de niveau fondamental à atteindre, ni de lois ultimes à formuler, ni même d’éléments au sens strict. C’est dans ce deuxième camp que Michel Bitbol se range explicitement. Ainsi la théorie de l’émergence présente l’intérêt philosophique de transformer les questions ontologiques, relatives à l’existence ou non de lois fondamentales, en questions méthodologiques. On renonce à savoir ce qu’est la nature dans l’absolu. On s’intéresse seulement à ce qu’elle apparaît être ici et maintenant en fonction des recherches que l’on mène.
L’interview de Robert Laughlin, qui fait suite à l’article de Michel Bitbol, reprend les mêmes idées. Il rappelle que dans toutes les sciences, l’approche est « phénoménologique ». Ce qui est observé expérimentalement est utilisé pour reconstituer des lois physiques dites fondamentales, résultant davantage d’un travail d’observation et d’analyse que de prédiction. Ainsi l’univers ne serait que le produit d’événements contingents liés à des modes d’auto-organisation de la matière. Pour Laughlin, il est tout autant impossible d’écrire les équations qui prédiraient la structure d’un grain de pop corn afin de simuler et prédire son explosion que celles intéressant un phénomène tel que le Big Bang.
Finalement, ne tourne t-on pas en rond? La connaissance n'obéit t-elle pas aux théorèmes de Gödel, qui semblent prouver qu'il y a des vérités indémontrables, l'intuition humaine n'est pas formalisable et on peut se poser la question: est-ce que seule la connaissance scientifique est une véritable connaissance?i) La nouvelle physique: Ether, relativité et quantum, nouvelles interprétations.
Certains sites contestent le modèle standard et les théories d'Einstein et exigent le retour aux conceptions plus classiques du début du 20ème siècle qui admettaient l'existence de l'éther comme milieu de propagation des ondes. Ils refusent le modèle standard et la théorie du Bigbang. ils admettent l'existence de l'éther comme milieu de propagation d'ondes et expliquant la limitation de la vitesse de la lumière. Ils contestent la relativité générale d'Einstein et sa conception du photon et même parfois celle de l'électron comme particule indépendante. Ils reviennent aux conceptions dynamiques plus classiques des physiciens du 19ème et début du 20èmesiècle et expliquent la relativité par l'effet Doppler.
Ces théories ne remettent pas en cause les résultats obtenus par le modèle officiel de la physique mais en modifient fondamentalement l'interprétation, permettant de résoudre des contradictions, de faire la synthèse attendue des interactions physiques et d'éclairer ainsi de nombreuses questions demeurées obscures.
Théories fondées sur un flux tourbillonnaire de l'éther:a) Jean-Claude Villame, physicien, présente une cosmologie complète, cohérente et chiffrée sur son site les "Découvertes et thèses". Il conçoit l'espace qui est considéré comme vide par la physique relativiste, en réalité occupé par la substance de l'éther composée de particules minimales de la dimension de Planck qu'il appelle "brunos" en hommage à Giordano Bruno (voir la métaphysique de Giordarno Bruno), précurseur et concepteur des monades ou minima de matière/énergie dans la tradition des philosophies atomistes grecques. (Essai 2: une synthèse des forces de la nature)
Comme Giordano Bruno, il considère que l'univers est infini et éternel. L'espace est animé de spirales et tourbillons de l'éther cosmique (Com 2, ces tourbillons ne sont pas sans rappeler ceux de Descartes) formant en leurs centres les agglomérations de matière, sous la forme de spiralisations multiples mais homologues depuis la particule jusqu'à la galaxie.
Il conçoit ainsi la formation des structures par condensation de brunos en une hiérarchie systémique de niveaux superposés dans le vortex de l'éther cosmique. Fondant la hiérarchie des particules sur la contrainte géométrique du maximum d'accumulation possible de billes de grandeur égale autour d'une bille centrale (conjecture de Kepler) et sur la différence de masse connue du proton et de l'électron, il a calculé la masse du bruno ainsi que le niveau hiérarchique de chaque particule connue.
Prémonitions de Giordano Bruno: C'est un prédécesseur des sciences les plus modernes qu'il a même dépassées, mais dans un sens néoplatonicien bien différent de celui des conceptions du vingtième siècle qui restent héritières des principes aristotéliciens.
-Cosmologie: L'univers immense (non mesurable) de Bruno est infini et éternel. Il n'est pas limité par un espace en expansion et un début du temps défini par un Big bang créateur.
-Le quantum: Bruno a eu l'intuition du minimum des mesures d'espace, de temps et de matière qui fut découvert expérimentalement par Planck. Mais il ne réduit pas ce minimum à la seule matière mesurable. Il le conçoit dans un sens global, métaphysique, comme référentiel et origine de toute existence physique et de toute connaissance mentale, quantitative et qualitative.
-Relativité Bruno avait l'intuition de la relativité, non pas d'une relativité de l'espace-temps mais bien au contraire de la relativité des observations et des mesures: L'égalité est dans ce qui demeure toujours [le minimum et maximum de l'univers]. Pour ce qui change toujours, soit de l'un à l'autre soit des autres à tous, les mesures sont inégales.
-Epistémologie: Bruno identifie le principe et modèle de Platon (eidos dans le sens du Noûs des philosophes grecs) à la monade qu'il place à l'origine et existence à la fois de l'ordre du monde et de l'ordre cognitif, selon la conception nouvelle de l'auto-organisation.Villame conçoit aussi une relation d’équivalence généralisée matière/énergie – E. P. M. G sous la forme E² = M² + P² + g² = (1 + g²) x (M² + P²).
Le site de Jean-Claude Villame: http://jcvillame.free.fr/ (voir Ensemble des Découvertes et thèses de l'auteur) avec un Site cité: http://sys.them e.free.fr/ (PARADIGME SYSTEMIQUE ET EPISTEMOLOGIE TRANSDISCIPLINAIRE)
b) Thierry De Mees développe une théorie de la gravitation appelée le gravitomagnétisme ou gyrotation par analogie aux lois de l’électromagnétisme (dans sys.theme.free.fr/4_physique.html (4-2-1)).L'auteur se réfère à des travaux de Oliver Heaviside (1850-1925), qui a formulé à nouveau et simplifié les équations de Maxwell sous leur forme actuelle utilisée en calcul vectoriel.qui a expliqué la gravitation par les équations de Maxwell et aux travaux de Oleg Jefimenko (1922-2009) qui compléta et expliqua ces équations. De Mees applique les équations de Maxwell par analogie à la gravitation en y incluant l'effet Coriolis. Il donne une explication compréhensible sur la base de l'espace euclidien et de la dynamique classique (forces, vitesses, moments). Il parvient ainsi à expliquer tout ce que la RG d'Einstein ne parvient ni à expliquer ni même à formaliser mathématiquement:
-La gravitation et la rotation des planètes dans le même sens et le même plan de l'écliptique par un effet d'entraînement du champ commun (ou éther) par quoi il explique aussi le résultat réputé négatif de l'expérience de Michelson.
-La vitesse constante des étoiles (sans matière ou énergie "noire")
-La forme en disque des galaxies spirales, les explosions des quasars.
-La précession du périhélie de Mercure
-L'anneau de Saturne.
-Les étoiles à rotation rapide considérés comme des trous noirs;
et bien d'autres observations jusqu'ici inexpliquées.
j) Nassim Haramein -Einstein des temps nouveaux (http://resonance.is/)
Nassim Haramein en Francais! Conférence à Bruxelles: 25 juin 2015
La Solution de masse holographique et la Source de la Conscience NASSIM HARAMEIN
Théorie du vide et du proton selon Nassim Haramein
Le rêve d'Einstein va t-il être enfin réalisé? Va t-on vers la théorie du champ unifié qui réconcilie la physique quantique et la théorie de la relativité Générale?
Les sites messagesdelanature.ek.la et agoravox.tv présentent Nassim Haramein, la bombe cosmologique. Est-ce lui le nouvel Einstein? Il a passé plus de 30 ans de sa vie à chercher et découvrir des relations entre la physique, les mathématiques, la géométrie, la cosmologie, la mécanique quantique, la biologie, la chimie, ainsi que l'anthropologie et les civilisations anciennes. Les découvertes d’Haramein sont focalisées sur une géométrie fondamentale de l’espace qui nous connecte tous, et ce, à des échelles quantiques et moléculaires aussi bien qu’aux objets cosmologiques de l’univers. En 2004, Haramein a fondé la «Fondation Projet Resonance». Dans la publication de Nassim Haramein «gravité quantique et masse holographique », Il a donné le rayon de charge du proton avec une précision bien plus grande que toutes celles, issues d’autres théories. Une expérience réalisée en 2013 par une équipe de scientifiques de l'Institut Paul Scherrer, a confirmé l’exactitude de la prédiction d’Haramein. À l'automne 2014 Haramein a débuté Le programme des « Délégués de l’Académie Resonance ». C’est le premier et seul programme de physique unifiée du genre.
Nous baignons, explique Nassim Haramein dans terresacrée.org, dans une énergie fondamentale qui est à la source de la création du monde physique. Cette énergie c'est le vide, ou l'espace qui nous entoure. Cet espace cependant n'est pas vide dans le sens usuel du terme mais plein d'énergie, une énergie qui connecte absolument tout. Ces nouvelles découvertes en physique vont avoir un impact majeur, nous dit Nassim Haramein, sur notre façon de vivre individuellement et collectivement. De même le site http://yenamarredesconnards.blogspot.fr nous dit que "le travail d'Haramein montre que tout dans l'univers est connecté, de l'échelle la plus grande à la plus petite, grâce à une compréhension unifiée de la gravité. Il démontre que c'est l'espace qui définit la matière et non la matière qui définit l'espace. Il démontre que le vide qui nous entoure tous n'est jamais vide...Les expériences menées de longue date sur les fluctuations du vide quantique amènent à d'autres déductions et découvertes dans le domaine des résonances de la matière..." On est certes encore dans une vision où l'espace est un contenant. Est-on vraiment dans une théorie du tout? Qu'il y a t-il au-dehors de l'espace? demanderait Lee Smolin quand on sait que pour lui, l’espace pourrait s’avérer être aussi illusoire que la température et la pression? Pourtant, l'approche de Nassim Haramein est une approche holistique, holographique peut-être, mais celle d'un univers Holofractographique". Et le site continue: "Les protons sont les blocs de construction initiaux de notre univers – ils sont au centre de tout atome et donc sont partout et en tout", a dit Chris Almida, directeur exécutif de la Fondation Projet Résonance. flyingtaurus.over-blog.com écrit que, selon Nassim Haramein, le modèle standard nous expliquait "jusqu'alors que (ces) deux protons ne pouvaient rester en interaction que grâce à une force surpuissante (la "force forte"). Or cette force n'existe pas. Elle n'est en réalité qu'un artefact de la gravitation" [...] Ce que nous explique donc Nassim Haramein, c'est que le modèle standard peut être simplifié par un modèle : celui du proton de Schwarzchild. De plus, ce qui constituerait la matière en définitive, ce serait donc le vide, et sa manifestation serait la lumière. Les atomes seraient en quelque sorte des systèmes lumineux. Nous serions alors nous aussi, car étant constitués de ces atomes, des sortes d'êtres de lumière. Au sens propre du terme. Non plus par un dogme, ni par une philosophie, mais par certitude physique.
L'idée de génie de Nassim Haramein, c'est donc de faire du proton un trou noir et d'avoir découvert que l'attraction gravitationnelle de ce trou noir-proton correspond exactement à la force forte. Mais pourquoi cette force ne s'applique qu'à courte distance, à l'échelle atomique alors que la gravitation, pour un corps ordinaire s'applique jusqu'à l'infini? Haramein répond, c'est le principe holographique, "une conjecture spéculative dans le cadre de la théorie de la gravité quantique, proposée par Gerard 't Hooft en 1993(1) puis améliorée par Leonard Susskind en 1995(2). Cette conjecture propose que toute l'information contenue dans un volume d'espace peut être décrite par une théorie qui se situe sur les bords de cette région". Mais Nassim Haramein va plus loin en se demandant si l'information qui tombe dans le trou noir n'y est pas encodée holographiquement, et partagée avec tous les trous noirs de l'univers? La masse et la force de confinement pourraient être le résultat du réseau d"information mettant en relation le volume intérieur des fluctuations du vide, représentant holographiquement le reste des protons dans l'Univers et son horizon de surface à l'extérieur. L'influence holographique des 10 puissance 80 protons de l'Univers interagit avec un seul proton, produisant ainsi la masse au repos de ce proton, soit 10 puissance-24 grammes.
Pour cielterrefc.fr, cette théorie d’unification, et sa récente publication "Le Proton Schwarzschild" (voir 5 vidéos dans cielterre.fr), posent les bases de ce qui pourrait être un changement fondamental dans notre compréhension actuelle de la physique et de la conscience. Cielterre.fr résume la pensée de Nassim Haramein:
– Les trous noirs répondent à une distribution fractale : Ils sont répartis depuis l’infiniment petit jusqu’à l’Univers lui-même, qui n’est qu’un trou noir. Les galaxies et les étoiles contiennent un trou noir en leur centre.
– La matière noire n’existe pas, rejoignant dans cette idée l’ex directeur du CNRS, Jean-Pierre Petit, qui l’avait également annoncé dans le cadre de sa théorie sur les univers gémellaires : C’est une commodité inventée par la communauté par déficience d’explication. Les 95% de matière manquante de l’Univers s’expliquent par l’incomplétude des équations d’Einstein, qui ne prennent pas en compte la torsion de l’espace-temps.
– Il n’y a pas 4 interactions fondamentales, mais 2. Les interactions nucléaires fortes et faibles n’existent pas, et n’ont été inventées que pour convenir de la non-prise en compte de la distribution fractale des trous noirs, qui suffit à assurer les cohésions que devaient prendre en charge les interactions nucléaires.
– La gravitation est non seulement compatible avec la mécanique quantique, ce sur quoi la science s’est toujours cassé les dents, mais elle en est la continuité.
– Le vide a une structure, et l’énergie du vide, dont l’équivalent-masse du volume d’un proton est exactement celui de la masse de l’Univers, assure la cohésion de l’Univers.
– L’énergie noire n’existe pas, l’accélération de l’expansion trouve son pendant dans l’effondrement du vide sur lui-même, conformément à la loi fondamentale de la physique dite Action-Réaction.
– La structure du vide se réduit à un modèle de 64 tétraédres construits en symétrie inversée. Ce modèle nous a été laissé par d’anciennes civilisations datant d’au moins 10.000 ans et se retrouve sous forme de symboles sur toute la planète, comme en Egypte, Chine, Amérique centrale.Tout ce que nous venons de voir pourrait amener une révolution dans la pensée, car les modèles scientifiques actuels deviendraient obsolètes. Cette vision pourrait être en concurrence avec la recherche de lee Smolin qui après son "rien ne va plus en physique" propose "la renaissance du temps". L'approche de Haramein semble de plus pouvoir permettre une intégration l'esprit dans cet Univers connecté. "Tout ce que l'on considère comme spirituel ou métaphysique est en général simplement de la physique que nous n'avons pas encore comprise"Nous allons maintenant passer à une autre vision, celle des frères Bogdanov.
liens:Le Proton Schwarzschild Le proton de schwarchild
http://www.revelessencedesoi.com/2015/08/l-univers-connecte-conference-en-francais-de-nassim-haramein-et-autres-liens-interessants.html (l'univers connecté de nassim haramein)
https://resistanceauthentique.net/tag/nassim-haramein/ (l'Univers connecté-the resonnance project)
https://resistanceauthentique.net/2013/10/31/en-cours/
http://lapressegalactique.com/category/themes/auteurs/n/nassim-haramein/ (La théorie de l’ univers connecté de Nassim Haramein révéle une source d’énergie potentiellement infinie
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/theorie-de-la-resonance-generale-150141 (théorie de la résonnance générale -La grande révolution paradigmatique promise au tournant du millénaire se fait attendre)
http://consciencecosmique.e-monsite.com/pages/nassim-haramein/ (consciencecosmique.e-monsite.com: nassim haramein)
http://www.cielterrefc.fr/exterieurs/la-terre-et-lunivers/sciences-et-au-dela/theorie-holofractographique-theorie-du-champ-unifie-de-nassim-haramein/ (théorie du champ unifié, holofractographique)
http://www.elishean.fr/lunivers-decode-ou-la-theorie-de-lunification-nassim-haramein/ (L’Univers décodé ou la théorie de l’unification: Nassim Haramein)
http://www.elishean.fr/lunivers-est-connecte-a-tout-ce-qui-est-vivant/ (l'univers est connecté à tout ce qui est vivant: L’information est le tissu de connexion de notre Univers)
http://resonance.is/wp-content/uploads/2014/05/Nexus-Nov-Dec-2013-Black-Whole-Heart-of-Atom-French.pdf (un trou noir au coeur de l'atome....la force gravitationnelle de ce trou noir , c'est la force forte)
http://www.inexplique-endebat.com/2015/09/nassim-haramein-tout-dans-l-univers-est-connecte.html (tout dans l'univers est connecté)
http://hiup.org/wp-content/uploads/2013/05/quaternions_spinors_twistors_paper.pdf (SPINORS, TWISTORS, QUATERNIONS, AND THE “SPACETIME” TORUS TOPOLOGY Nassim Haramein† and Elizabeth A. Rauscher*
k) les frères bogdanov: l'équation bogdanov.
K1) Introduction: La théorie de Nassim Haramein est-elle la théorie ultime que les physiciens appellent de leurs voeux. Trop tôt pour le dire. On l'a vu, Lee Smolin en disant "rien ne va plus en physique" souhaite une nouvelle physique avec la renaissance du temps, et ne croit plus en une théorie ultime.On trouve page 102 (en résumant) : "Si l'analogie entre notre époque actuelle et la science de la Grèce antique est valide, alors l'extension des lois valables à petite échelle à l'univers entier mènera à des paradoxes et des questions sans réponse. Or il y a l'un et l'autre (paradoxes et questions sans réponse). Notre foi dans l'épistémologie scientifique et le paradigme newtonien nous a conduit à deux questions simples auxquelles aucune théorie basée sur ce paradigme ne pourra jamais répondre:-Pourquoi ces lois, qu'est ce qui a sélectionné ces lois?
-Pourquoi les conditions initiales avec lesquelles a commencé l'univers au big bang? Une fois les lois fixées, il y a toujours un nombre infini de conditions initiales possibles. Quel mécanisme a sélectionné ces conditions initiales?
Le paradigme newtonien ne peut pas même apporter un embryon de réponse à ces deux questions, parce que les lois et les conditions initiales sont ses données d'entrée. Si la physique doit être formulée au sein du paradigme newtonien, ces grandes questions demeureront des mystères pour toujours". Et Lee Smolin rajoute: "Nous pensions savoir répondre à cette question Pourquoi ces lois? De nombreux théoriciens ont cru que qu'une unique théorie mathématiquement cohérente pourrait incorporer le quatre lois fondamentales [...] mais cet espoir a été anéanti."
Alors comment sortir de cette impasse? Après avoir examiné les nombreuses alternatives pour résoudre le dilemme et les paradoxes, mon attention se retourne maintenant vers une hypothèse qui a défrayé le chronique dans les années 2000. L'affaire bogdanov est en effet, selon le mot du physicien-mathématicien John Baez, une controverse sur la validité des travaux scientifiques des producteurs et animateurs de télévision français Igor et Grichka Bogdanoff. En effet, le 22 octobre 2002, le physicien allemand Max Niedermaier en poste à l'université de Tours, envoie au physicien théoricien Ted Newman (codécouvreur de la structure du trou noir de Kerr-Newman) ainsi qu'à nombre de ses collègues et à plusieurs journalistes un message selon lequel les travaux d'Igor et Grichka Bogdanoff ne seraient qu'un canular, comme celui qu'avait effectué Alan Sokal. Ceci a fait l'objet de deux de mes article: l'affaire Bogdanov et notes sur l'affaire Bogdanovet aussi Les Bogdanov répondent à vos questions Réagissez !. Mais j'y reviens pour examiner comment l'hypothèse des frères Bogdanov peut être une voie nouvelle vers une théorie unifiée, malgré ses détracteurs et la concurrence de l'hypothèse des multivers. Pour Jean-Pierre Luminet L'idée d'un "code cosmologique" selon laquelle l'Univers au moment du big bang, voire avant, était déjà un réseau complexe d'informations contenant en germe tout ce qui existe aujourd'hui, idée soutenue par les Bogdanov et quelques autres, ne tient guère sur le plan scientifique. Etienne Klein, qui a évoqué Dieu, Hawking et la physique...hélas, se penche avec intelligence sur l'origine de l'univers mais il insiste sur le côté "esbrouffe" (pour le côté «esbrouffe» dont parle Etienne Klein, voir dans le texte la série de notes sur les frères Bogdanov.)
En 11/2010, j'avais écrit un article pour donner "ma lecture" du livre Le visage de Dieu" avec mon commentaire: "Pourquoi tant de passions? de rejets? Sans doute parce qu'il contraint à un choix impossible: un univers sans cause d'un côté, et de l'autre ce vers quoi G. Smoot a attiré l'attention: "le visage de Dieu"?
K2) La thèse des Bogdanov:
Voir ci-dessous en référence les articles de mon blog où j'ai donné ma "lecture de deux livres des fréres Bogdanov: "Le visage de Dieu" et "Au commencement du temps". La thèse des Bogdanov y monte en puissance pour arriver à "l'Univers information". C'est le point focal de l'hypothèse des Bogdanov, "La singularité initiale (le big bang porterait donc une seule information: l'information initiale, c'est à dire les conditions initiales de l'univers".
Dans mon article d'octobre 2015 sur l'équation bogdanov j'ai écrit: Dans "Dieu et la science" (Avec Jean Guitton), les Bogdanov avaient écrit : "il est possible d'appréhender l'univers comme un message exprimé dans un code secret, sorte de hiéroglyphe cosmique, qu'on commence juste à décrypter. Il semble inscrit dans la trame de l'univers primordial, où l'avenir de tout ce qui est semble déjà crypté dans la première lumière. Cela veut peut-être dire que l'origine profonde de la trame cosmologique pourrait se situer ailleurs que dans le monde physique. L'univers repose bien sur des lois physiques, mais leur origine semble curieusement située en-dehors de notre réalité, antérieure au big bang lui-même."
Ma lecture de "le visage de Dieu" (1 article)
Ma lecture de "Aucommencement du temps":
Au commencement du temps 1) introduction
Au commencement du temps 2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique)
Au-commencement du temps 3-2) 1979-1830 le film de l'univers vu à l'envers - étape 2
Au commencement du temps 3-3) Des figuiers Romains au Trocadéro: étape 3
Au commencement du temps -3-4) dans l'abime du temps (-15000 à -65 millions-d-années)
Au commencement du temps 3-5) des araignées géantes sur la colline de chaillot (-80 à 500 millions d'années)Au commencement du temps 3-6) paris au fond de l'océan (530 millions à 3,5 milliards d'années)
Au commencement du temps 3-7) vers la toute première lumière (5 milliards à 3,7 milliards d'années)
Au commencement du temps3-8) la première seconde de l'univers après-le-big-bang
Au commencement du temps 3-9) l'étincelle du big bang 10-puiss-43-secondes après le big bang
Au commencement du temps 3-10) avant le big-bang
Au commencement du temps 3-11) l'instant zéro
monblogdereflexions: l'affaire Bogdanov un de mes premiers articles
Au commencement du temps 4-1) comment tout cela est-il possible?
Au commencement du temps 4-2) Le passé peut-il encore exister?
Au commencement du temps 4-3) La cinquième dimension
Au commencement du temps 4-4) une première trace dans le feu du big bang
Au commencement du temps 4-5) l'univers est-t-il rond?
Au-commencement du temps 4-6) le secret de l'énergie noire
Au commencement du temps 4-7) l'étrange expérience d'Aspect
Au commencement du temps 4-8) Au fond d'un trou noir
Au commencement du temps 4-9) l'Univers information - première partie
Au commencement du temps 4-9) L'Univers information deuxième partie
http://sciences.blogs.liberation.fr/2011/01/10/lorigine-de-lunivers-lavis-detienne-klein/ (étienne Klein: l'origine de l'univers)
https://arxiv.org/a/motl_l_1.html (Lubos Motl's articles on arXiv)
Cette lumière originelle peut-être celle que cherchent les scientifiques et qui pourrait expliquer le onde dans lequel nous vivons? Un des seuls scientifiques à avoir examiné les travaux des deux frères sans les rejeter a priori comme anti-scientifiques fut Luboš Motl sur son site motls.blogspot.fr). Dans mon article à propos du livre de Motl sur l'équation Bogdanov, j'ai noté au chapitre 3): "Un scientifique a pourtant pris au sérieux les hypothèses des Bogdanov, le Pr Lubos MOTL comme on peut le voir dans le site delaportedominique.free.fr (Presses de la renaissance): "Le Professeur Lubos Motl, l’un des physiciens les plus réputés de la théorie des cordes et ancien professeur à Harvard s’est penché sur les travaux des frères Bogdanov. Science fiction ou véritable découverte scientifique, le professeur Lubos Motl tranche. [...] le Pr Motl a fini par conclure que les Bogdanov proposent « rien de moins qu’une théorie alternative à la gravité quantique." Dans cet article, j'ai aussi évoqué l'équation Bogdanov au chapitre 3 et je me suis étendu plus longuement aux chapitres 4 et 5 sur le code secret de l'Univers et sur la big bang.Avant de préciser un peu plus le contenu l'hypothèse des Bogdanov, on peut se demander pourquoi un théoricien des cordes comme Motl a soutenu les deux frères? (Lubos Motl, jeune professeur de physique théorique, est l’un des chercheurs les plus réputés en théorie des cordes. Il a été admis dans la prestigieuse Société des Chercheurs de Harvard (2001-2004), l’un des cercles de recherche les plus fermés au monde. Il est l’auteur d’un article considéré aujourd’hui comme fondateur de la théorie matricielle des cordes. Très présent sur Internet, son blog « the Reference Frame » est devenu l’un des blogs scientifiques les plus célèbres sur la planète. Il a signé des articles avec les plus grands physiciens théoriciens d’aujourd’hui. (Cumrun Vafa, Andrew Strominger, Robbert Dijkgraaf etc…) parmi lesquels « Higher-order corrections to masscharge relation of extremal black holes” ou encore “Matrix string theory, contact terms and superstring field theory.”). Je comprends mieux en lisant au chapitre 6 de l'équation Bogdanov ce que le Pr Motl a écrit a sujet de la thèse des deux frères: Shan Majid a écrit en 1999: "La physique à l"échelle de Planck suppose nécessairement des spéculations. cependant les idées des Bogdanov concernant la fluctuation de la signature de la métrique comptent, à mon avis, parmi les plus originales et intéressantes que j'ai eu l'occasion de rencontrer." Au début de ce chapitre 6, Motl raconte ce que je résume maintenant.: ... "Quelques soutenances de thèse inattendues... En avril 1905, à Zurich, un certain inconnu, nommé Albert Einstein, lors modeste employé au bureau des brevets de Berne, était en train de soutenir devant un jury plutôt méfiant sa thèse de doctorat sur a taille des molécules. Or avant d'en arriver là il avait déjà subi bien des revers. Son premier Directeur de thèse était le Dr Heinrich Weber, physicien des plus conservateurs. Einstein lui avait proposé en 1901 un sujet de thèse audacieux portant sur la mesure de la vitesse de la lumière par interférométrie: Weber refusera ce projet sans ménagements. Pas découragé, Einstein va alors suggérer d'étudier les effets de la chaleur sur la conductivité électrique d'un matériau. Nouveau refus. Enfin, il soumettra un troisième manuscrit, nettement plus orthodoxe, sur les processus de diffusion de la chaleur. Et Weber refusera tout net... parce qu'Einstein avait rédigé son projet de thèse sur un papier qui ne correspondait pas aux standards officiels de l'université. Furieux, Einstein refusera de reprendre son sujet sur le papier exigé et ... il ne sera jamais publié. En 1901, Alfred Kleiner deviendra son nouveau Directeur de thèse. Einstein se lancera dans un sujet totalement différent et, plein d'espoir présentera son nouveau texte à Kleiner. Son document sera finalement rejeté par Kleiner, qui fut étonné d'y trouver d'y voir apparaître des critiques sur les travaux de Boltzmann et d'autre chercheurs? Finalement Einstein devra renoncer à sa thèse.... En réalité, loin de l'image qu'on se fait du glorieux physicien, Einstein se heurtera à quantité d'obstacles inattendus avant d'obtenir son diplôme. Pourquoi? Parce que ses idées étaient très en avance par rapport aux idées admises à l'époque, et en conséquence difficiles à assimiler." On connait maintenant la suite et la façon dont Einstein a bouleversé les conceptions du monde.
Un autre cas est celui de Werner Heisenberg, un des pères de la mécanique quantique. Il a obtenu sa thèse en 1923, la même année que Louis de Broglie. Mais, tout comme le père de la mécanique ondulatoire, Heisenberg était très en avance sur son temps et allait également rencontrer de sérieux "problèmes" pour obtenir son diplôme. En fait, le jury faillit refuser sa thèse. Il était composé de quatre professeurs, parmi lesquels figuraient Wilhem Wien, chargé de superviser les aspects expérimentaux et.Arnold Sommerfeld, codirecteur en charge de la physique. Au cours de la première partie, Heisenberg répondit sans hésitation à toutes les questions à propos des outils mathématiques employés. Mais cela tourna au vinaigre quand Wien posa des questions sur le fonctionnement du microscope ou sur celui d'une batterie. Heisenberg balbutia des réponses incohérentes et sombra dans la plus grande confusion. Ce n'est alors qu'à l'issue d'un débat houleux qu'Heisenberg décrocha "in extremis" son doctorat (tout comme les Bogadnov d'ailleurs!). Et que dire de Galileo Galilei qui a dû également subir toutes sortes de difficultés pour avoir soutenu une théorie héliocentrique "politiquement incorrecte".
Voici maintenant les thèses des Bogdanov.
Thèse de Grichka bogdanov: http://www.theses.fr/1999DIJOS073 -Sous la direction de Daniel Sternheimer. Soutenue en 1999 à Dijon.
Résumé. "Nous proposons de montrer que la signature Lorentzienne de la métrique d'espace-temps (+++-) n'est plus fixe à l'échelle de Planck lp et présente des "oscillations quantiques" entre les formes Lorentzienne et Euclidienne (+++±) jusqu'à l'échelle 0 où elle prend la forme Euclidienne (+ + + +). 1- Au plan algébrique, nous suggérons l'existence d'un "chemin de fluctuation" (3, 1)-(4, 0) excluant la signature ultra-hyperbolique (2, 2). Nous construisons l'espace topologique quotient *top décrivant la superposition des métriques Lorentzienne et Riemannienne. Nous montrons que *top comporte un point singulier S correspondant à l'origine de l'espace de superposition. En termes de groupes quantiques, nous établissons le lien entre q-déformation et "déformation" de la signature, notre principal résultat étant la construction du nouveau produit bicroisé cocyclique Mc(H)."
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00001502/document (Grichka Bogdanov -mathématiques FLUCTUATIONS QUANTIQUES DE LA SIGNATURE DE LA METRIQUE A L’ECHELLE DE PLANCK )
Thèse d'Igor Bogdanov: https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00001503/ Igor Bogdanoff UB - Université de BourgogneRésumé : "Nous proposons dans cette recherche une solution nouvelle quant à l'existence et à la nature de la singularité initiale d'espace-temps. Dans le contexte de la supergravité N=2 et de la théorie topologique des champs, nous considérons que la singularité initiale d'espace-temps correspond à un instanton gravitationnel singulier de taille zéro caractérisé par une configuration Riemanienne de la métrique (++++) en dimension D = 4. Associée à un état topologique correspondant à l'échelle zéro de l'espace-temps, la singularité initiale n'est pas ici considérée en termes de divergences des champs physiques, mais peut être résolue dans la cadre de la théorie topologique des champs. Nous obtenons ce résultat à partir de l'observation physique selon laquelle le pré espace-temps doit être considéré en équilibre thermique à l'échelle de Planck. En conséquences, nous suggérons de manière naturelle qu'à l'échelle de Planck l'espace-temps à l'équilibre doit être soumis à la condition KMS. Dans ce contexte, l'état KMS dans lequel se trouve le pré espace-temps à l'échelle de Planck pourrait être interprété comme le résultat d'une unification entre " état physique" (métrique lorentzienne +++-) et "état topologique" (métrique riemanienne ++++). Ceci correspond à la phase d'oscillation quantique de la signature de la métrique déjà mise en évidence dans des travaux antérieurs. Nous suggérons alors que "la singularité d'échelle zéro" doit être comprise en termes d'invariants topologiques, en particulier le premier invariant de Donaldson. En conséquences, nous proposons ici un nouvel invariant topologique, asssocié à l'échelle 0 et de la forme Z = TR (-1)s, que nous appelons "invariant de singularité". Enfin, dans ce contexte, nous proposons la conjecture selon laquelle le problème de l'interaction inertielle pourrait être expliqué en termes d'amplitude topologique liée à l'instanton gravitationnel singulier caractérisant, dans notre approche, l'échelle zéro de l'espace-temps."
liens: https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00001503v1/document (Igor Bogdanov -ETAT TOPOLOGIQUE DE L’ESPACE TEMPS A ECHELLE 0)."https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00012196/document (Théories des champs topologiques et mécanique quantique en espace non-commutatif M. Lefrançois)
https://webusers.imj-prg.fr/~christian.blanchet/enseignement/2009-10/M2/ch4_tqft.pdf (théorie quantique des champs topologique)
http://smf4.emath.fr/en/Publications/Gazette/2010/124/smf_gazette_124_7-14.pdf (TQFT : de la théorie des champs à la topologie quantique Christian Blanchet)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_quantique_des_champs (théorie quantique des champs)
k3) La thèse des Bogdanov est t-elle une alternative à la gravité quantique.?
Comme on l'a vu précédemment, Lubos Motl a pris très au sérieux l'hypothèse des Bogdanov au point de les soutenir et d'écrire son livre intitulé "l'équation Bogdanov". Dans le livre "avant le big bang, on trouve l'annexe VIII en page 298 : "SERIEUSEMENT AU SUJET DES ARTICLES DES BOGDANOV" par le professeur Lubos Motl. Ce dernier écrit en substance: "On m'a récemment demandé de donner mon opinion à propos des articles des Bogdanov et j'ai donc répondu par un commentaire neutre". Mais il est surpris de constater que des chercheurs comme Peter Voit, tout en clamant que tout le monde devrait travailler à des alternatives à la théorie des cordes, soient si incroyablement négatifs au sujet des articles des Bogdanov. Pourquoi? Parce que les frères Bogdanov proposent quelque chose qui, d'un point de vue spéculatif, a le potentiel pour être une alternative à la gravité quantique. Motl est un cordiste et il pense que cette approche est "une nouvelle description duale de la gravité quantique, c'est à dire de la théorie des cordes ou théorie M" de Witten. Il faut savoir que la construction mathématique de la théorie des cordes reste incomplète et ses ingrédients physiques – supersymétrie, unification, dimensions supplémentaires – n’ont pas encore été vus. Affaire donc à suivre sur les deux plans. Pour Motl, ce qu les Bogdanov proposent est un nouveau cadre possible pour la gravité quantique et qu'il est peu probable que cela fonctionne, mais c'est vraisemblablement plus probable que la gravité quantique à boucles ou toutes ces approches discrètes de quantification de la gravité dont "les difficultés mortelles ont été identifiées en détail." Comme on le sait, la géométrie classique. Dans son article précédent, Motl parlait de la fabrication de légendes concernant l'hypothèse des Bogdanov d'une fluctuation de signature de l'espace-temps. Face à ces dénégations et rejets, Luboš Motl fait une proposition spéculative humoristique: On admet habituellement que la géométrie classique s'effondre totalement en deçà du mur de Planck, de même que la topologie de l'espace-temps etcMais supposons que la géométrie reste une représentation utile et qu'on commence avec une action généralisée en gravité (sur le modèle de l'action d'Einstein-Hilbert ou comme Doug Sweetser). A courtes distances, le problème des infinis fait que la métrique n'est plus un degré de liberté pertinent dans la mesure où nous devons réellement rajouter tout "une tour" (ou un empilement) de nouveaux états, prédits par la théorie des cordes. Mais, dit Motl, essayons de supposer, avec les frères Bogdanov, que ce n'est pas le cas. La tâche sera alors d'achever leur travail et commencer par trouver une théorie gravitationnelle adéquate qui traitera toute les difficultés rencontrées. Ce sera là une théorie duale de l'expansion de l'univers en deçà du mur de Planck, ou peut-être est t-il possible d'arriver à des quantités importantes en gravité quantique? Sinon, il faut prouver que cette proposition des Bogdanov est inapplicable dans toute théorie de la gravitation. Quant à moi, dit Luboš Motl, je ne peux faire ni l'un ni l'autre.
En conclusion, vu l'état actuel de la physique et du besoin qui semble se manifester d'une nouvelle physique, faut t-il rejeter à priori ce qu'écrivent le Bogdanov sous prétexte que c'est valider l'hypothèse d'un créateur. Pourquoi alors ne pas rejeter la position de la vision anthropique de Trin Xhuan Thuan? Elle, qui satisfait ma recherche de valeurs en mon âme et conscience et oriente mon éthique et mes comportements et qui est considérée.par ses pairs comme scientifique!
K4) Pour terminer ce chapitre:
Je vais citer ce que les Bogdanov écrivent dans "avant le big bang annexe XI pages 307 à 311 [...] "La grande unification des trois forces (électromagnétisme, radio-activité ou force faible), force nucléaire ou force forte)dans le modèle standard (physique des particules) a donc donné lieu à une formule célèbre, aujourd'hui acceptée dans le monde entier: SU(3)XSU(2)XU(1) (qu'on appelle symétries internes). A présent, lorsqu'on rajoute la dernière force, à savoir la gravité, à l'union des trois premières, on réalise l'unité complète de toutes les interactions de l'espace-temps. Comme la symétrie d'espace-temps s'écrit SL(2,C) ou SL(2,C) -voir chap 5, la supersymétrie complète prend la forme suivante: SL(2,C)XSU(3)XSU(2)XU(1). Or, nous avons démontré que l'équation ci-dessus est strictement équivalente décrivant l'unification sous supersymétrie, entre le groupe de Lorentz et le groupe euclidien à 4 dimensions.Autrement dit, l'unification des 4 forces de l'univers est réalisée, à l'échelle de Planck, dans le cadre de la fluctuation de signature. Pour mettre les spécialistes sur la piste de notre résultat, il suffit d'observer que le nombre de générateurs du modèle standard d'unification des 4 forces (au niveau local, est de 18). Or, notre propre "espace d'unification" [qui est en fait l'espace homogène symétrique SO(3,1)XSOX4 quotienté diagonalement par SO(3)] est également, dans la mesure où la théorie est supersymétrique, de dimension 18. Un tel résultat ouvre de fantastiques perspectives, puisque , pour la première fois, se trouve réalisée, en dimension 5 la fameuse unification de toutes les forces de l'univers. Et probablement que si celle-ci n'avait pas pu être obtenue jusqu'ici, c'est parce que toutes les tentatives ont toujours été effectuées dans le cadre d'une signature fixe. Or, aucune unification à basse dimension n'est possible, justement, si on ne considère pas la fluctuation de signature. C'est donc l'un des nouveaux "trésors" que l'on peut trouver dans la fluctuation de la direction du temps à l'échelle de Planck".
liens:
Symmetry Transformations, the Einstein-Hilbert Action, and Gauge Invariance
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michio_Kaku http://www.ipcms.unistra.fr/wp-content/uploads/2014/06/spehler-cpts-2010.pdf (Symétrie Chirale et Théorie unifiée sous forme spinorielle par Dominique Spehler IPHC Groupe de Physique Théorique)
http://www.lpthe.jussieu.fr/~zuber/Cours/global_12.pdf (symétries globaales en physiqu des particules)
https://www.researchgate.net/profile/C_De_Matos/publications (clovis jacento de matos) http://65.54.113.26/Author/7026431/clovis-jacinto-de-matos (clovis jacento de matos publications)
https://arxiv.org/vc/math/papers/0211/0211337v1.pdf (CONSTRUCTION OF COCYCLE BICROSSPRODUCTS BY TWISTING G. BOGDANOV)
http://www.tapir.caltech.edu/~chirata/ph236/2011-12/lec33.pdf (le lagrangien de la relativité générale)
L) Conclusion:
Cet article fait suite à mon article "D'après Aurélien Barrau, Univers multiples Chap 1)" que j'avais conclu par: Aujourd'hui, la physique est en crise, le monde est en crise. Avec Lee Smolin et son "rien ne va plus en physique", Carlo rovelli Parle de la schizophrénie bipolaire des physiciens (voir une révolution inachevée). La vision anthropique de Trin Xhuan Thuan et ma vision évangélique du monde, qui s'origine dans les mythes de l'Un et de l'ordre, émergeant du Chaos initial, semblent exclus de la vision de bien des physiciens et cosmologues qui découvrent, comme l'a fait Jean Pierre Luminet, que l'Univers ne peut avoir été infiniment dense et donc que le big bang ne peut avoir été tel qu'on se l'imaginait depuis de nombreuses décennies. La possibilité d'un avant big bang a été mise en évidence avec un univers précédent qui se serait condensé jusqu'à une taille extrêmement petite mais non nulle et qui aurait "rebondi" en un big bounce pour donner notre Univers actuel en expansion après le phénomène d'inflation cosmique. Un des derniers rebondissements de ces recherches, avec Lee Smolin, pourrait bien aboutir avec sa "renaissance du temps" à une solution de la contradiction entre la physique quantique et la théorie de la relativité. A priori, ce serait une théorie unifiée des interactions fondamentales. Mais souvenons-nous qu'Aurélien Barrau envisageait au chapitre 3 b) de mon article 1): les propositions nouvelles face aux problèmes et paradoxes"peuvent constituer une "pulsion inchoactive" qui poussera vers une découverte sans précédent ou bien vers un réenchantement de ce que l'on savait déjà sans en avoir pris la "dé-mesure" et finalement vers une nouvelle sacralisation du "monde". Je crois plutôt que les multivers de Barrau et "la renaissance tu temps" de Lee Smolin vont achever le mouvement entamé par la remise en cause des mythes de l'Un et d'Ordre, une remise en cause de fait d'un "Créateur" générée par l'effet Copernic.
Nous avons vu , au cours de ce long article, de nombreuses théories nouvelles ou hypothèses qui proposent l'unification de la physique ou tout au moins des explications aux dilemmes et paradoxes que la cosmologie moderne a mis en évidence. Mais, au chapitre 8, dans "la renaissance du temps", Lee Smolin prévient: Le paradigme newtonien ne peut même pas apporter un embryon de réponse à ces questions et dilemmes: Pourquoi ces lois? Pourquoi ces conditions initiales de l'univers? Quel mécanisme les a t-il sélectionnées parmi une multitude infinie de possibilités? etc. Il appelle ceci "l'erreur cosmologique": appliquer à l’Univers entier dans sa globalité des lois établies et vérifiées sur des sous-systèmes. Dans le paradigme newtonien, ce que nous appelons une loi doit s'appliquer dans tous les cas. Mais l'application d'une loi à n'importe quel morceau d'univers implique une approximation, parce que nous devons négliger toutes les interactions entre ce morceau et le reste de l'univers. Donc les applications vérifiables d'une loi sont toutes des approximations. Smolin fait remarquer en particulier que les lois se vérifient sur beaucoup de sous-systèmes. Mais si on veut appliquer une loi de la nature sans approximation, c'est à l'univers entier qu'il faudrait l'appliquer, alors que nous n’avons qu’un seul Univers sous la main. Et un seul cas n'apporte pas suffisamment d'indices pour justifier l'affirmation qu'une loi particulière de la nature s'applique. C'est ce que Lee Smolin appelle le dilemme cosmologique. Et pourquoi cette loi et pas une autre? De plus, beaucoup de théories cosmologiques (théorie des cordes, équation d’Einstein …) admettent en réalité une infinité de solutions, parmi lesquelles une seule correspond à notre univers. Doit-on se résoudre à admettre l’existence d’une infinité d’Univers inaccessibles pour pouvoir justifier le notre par un principe anthropique?Nous pensions, dit Lee Smolin, savoir comment répondre à ces questions. Une théorie unique mathématiquement cohérente pourrait incorporer les 4 lois fondamentales de la nature. Mais cet espoir a été anéanti. On se trouve face à ce qu'il appelle "le défi cosmologique". On vient de voir qu'il faudrait étendre la science à une théorie de l'Univers entier. Le défi est qu'il ne peut pas exister de composante statique qui puisse servir de cadre de référence, car tout dans l'Univers change et il n'existe aucun extérieur., rien qui puisse être qualifié de fond par rapport auquel les mouvements du reste de l'Univers (que nous négligeons). Or, toutes les théories physiques divisent le monde en deux parties, une partie « dynamique », qui change, et une statique, qui contient un « fond » de choses immuables, comme les constantes fondamentales. Le « défi cosmologique » consiste à formuler une théorie de l’univers « indépendante du fond », purement dynamique afin de ne rien supposer d’extérieur à l’Univers: " Lorsqu’on fait de la « physique dans une boite », le « fond » comprend notamment les conditions initiales, et la méthode expérimentale permet de contrôler les conditions initiales afin de s’assurer que les lois sont indépendantes de ces conditions. En cosmologie, cette distinction entre « lois » et « conditions initiales » aggrave le problème qu’elle résout « dans une boite » : si nos observations du fond diffus cosmologique ne correspondent pas bien à la théorie de l’inflation cosmologique, faut-il corriger la loi ou les conditions initiales? Smolin critique aussi les théories effectives qui décrivent bien ce qui se passe à une certaine échelle de grandeur, mais en négligeant l’influence de ce qui est beaucoup plus grand ou plus petit." Pour Smolin, la théorie issue du défi cosmologique doit tenir compte de tout, sans rien négliger."
Tout est parti dans la civilisation occidentale de la Grèce antique, de sa cosmogonie et ses dieux qui sont à la source de sa mythologie avec les philosophes et la naissance des sciences occidentales. Les théoriciens comme Lee Smolin ou Rovelli citent volontiers Anaximandre pour évoquer l'émergence de la science moderne qui se libère des dieux. Elle a vraiment pris son essor avec avec Copernic et Galilée. C'est ici la source du paradigme newtonien d'où sont issues toutes nos théories modernes, de la physique newtonienne aux théories quantiques et à la Relativité. Mais, comme on l'a vu précedemment, elles nous mènent aux paradoxes et dilemmes et qui on fait dire à Smolin: "rien ne va plus en physique. Comment dépasser le paradigme newtonien et qui va relever le défi? Les hypothèses de Nassim Haramein ou celle des Bogdanov sont peut-être folles, mais n'y a t-il pas là un indice précurseur? Et si dans un nouveau paradigme il y avait des incursions de la conscience ou de la spiritualité Bernard Dugué écrit dans le site: "la stratégie de Smolin n'est pas seulement scientifique, elle couvre le sens de notre existence. Penser dans le temps (et non hors du temps comme la science actuelle), consiste à accepter l'incertitude de la vie. Smolin fustige ceux qui pensent hors du temps, n'acceptant pas la précarité de la vie, en adoptant la tolérance zéro, en imaginant que l'objectif de l'humanité est d'éliminer tous les risques. Mais non, être humain, c'est vivre suspendu entre le danger et la science."
Epilogue:Bernard Dugué dans agoravox.fr avait aussi affirmé qu'Einstein s'est trompé sur la gravité: "la relativité générale d’Einstein n’est pas la bonne théorie car elle manque de sens physique, ce qui assez étonnant car Einstein était un vrai physicien, bien plus qu’un mathématicien, mais il n’a pas pu accéder aux secrets de l’univers. L’énigme du cosmos est dans la matière quantique. L’échec d’Einstein face aux questions et dévoilements suggérés par la mécanique quantique est un symbole fort, celui d’un possible basculement de la physique moderne vers une physique de l’information qui n’est pas encore aboutie, loin s’en faut. L’aventure physique du 21ème siècle est tracée sous le signe de l’échec de la cosmologie relativiste. Qui avec ses succès expérimentaux est une victoire à la Pyrrhus. La vérité a été sacrifiée sur l’autel de l’efficacité. Le grand Einstein n’a pas compris comment la mécanique quantique marque l’avènement d’une nouvelle physique."
Etienne Klein, dans le site clio-cr.clionautes.org, pose "la question de l’origine entre pourquoi et pour quoi ?, entre physique et philosophie.
Aujourd’hui, nombre de physiciens se sont engagés dans une quête, celle de l’unification, celle de la théorie ultime, c’est-à-dire un formalisme mathématique réunissant les quatre interactions fondamentales. Le but d’une telle théorie ? Embrasser la totalité du réel, rien de moins. Et c’est ici, une fois de plus, qu’Etienne Klein nous met en garde contre les dérapages plus ou moins contrôlés de certains scientifiques [14] qui ont vite fait de quitter le champs de la physique pour celui de la métaphysique et, emportés par leur plume et parfois leur lyrisme agnostique ou non, de nous vendre de l’absolu...Quelque soit le destin de cette hypothétique théorie, aucune équation mathématique ne dévoilera le sens du monde, aucune nous dira pourquoi et pour quoi il y a quelque chose plutôt que rien [15] .
La physique ne peut traiter que les questions de physiques et ne peut donc traiter la totalité des questions qui se rapportent à l’origine de l’univers car celles-ci, comme celle du sens, ne sont pas toutes d’ordre physique. La science peut éclairer des questions d’ordre philosophique mais en aucun cas prétendre les résoudre.Étienne Klein précise aussi qu’une « théorie du tout » ne permettra sans doute pas de tout expliquer : elle nous apprendra peut-être comment l’univers est apparu mais la question du pourquoi restera entière."Alors, attendons la Révélation!
FIN DE CE LONG ARTICLE
liens pour ce chapitre: http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/la-renaissance-du-temps-pour-en-151868 (lee smolin : la renaissance du temps, pour en finir avec la crise de la physique)http://www.drgoulu.com/2015/12/31/la-renaissance-du-temps-22/#.WBJDgdSLTDc (la renaissance du temps deuxième partie)
http://www.drgoulu.com/2015/01/28/la-renaissance-du-temps/#.WBJEotSLTDc (la renaissance du temps preière partie)
http://www.doublecause.net/index.php?page=Revolution_Incomplete.htm (Calo rovelli: La schizophrénie bipolaire des physiciens)
http://www.doublecause.net/index.php?page=Pensee_Magique.htm (carlo rovelli: Réconcilier le fou (pensée absurde) et l'illuminé (pensée magique) -Le fou = celui qui pense que la réalité se crée dans le présent (réduction d'état quantique). L'illuminé = celui qui pense que la réalité est déjà créée dans le futur de façon inchangeable (déterministe) Le fou illuminé = l'auteur de cet article qui tente de réconcilier les deux
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2015/153/multivers.htm ((Lee Smolin et l'hypothèse du multiversJean-Paul Baquiast 24/01/2015)
https://arxiv.org/pdf/gr-qc/0604045v2.pdf (révolution inachevée)
http://automatesintelligent.blog.lemonde.fr/2009/06/17/lee-smolin-contre-le-multivers-le-temps-retrouve/ (Lee Smolin. Contre l'hypothèse du multivers. Le temps retrouvé Jean-Paul Baquiast 06/2009)
http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/cosmologie-dela-big-bang-balade-cosmologie-1679/page/9/ (aurélien barrau: Au-delà du Big Bang : théorie des cordes et gravitation quantique)
https://leseditionsdeschavonnes.com/2013/12/01/2013-12-j-a-lu-pour-vous-discours-sur-l-origine-de-l-univers-d-etienne/ http://quantumfuture.net/quantum_future/bogdanov1.htm (The Bogdanov Affaire started with a rumor that two brothers published at least 4 bogus papers in physics journals as a hoax)
Garret Lisi:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antony_Garrett_Lisi (Garett lisi et sa théorie du tout: https://arxiv.org/pdf/0711.0770v1.pdf)
http://motls.blogspot.fr/2007/11/exceptionally-simple-theory-of.html (une théorie du tout exeptionnellement simple)
http://motls.blogspot.fr/2013/11/state-of-art-non-susy-so10-grand.html (état de l'art: modèles de grande unification non SUSY SO(10) voir connes
http://transcyberphysix.blogspot.fr/2012/06/supersymetrie-contre-geometrisation-non.html (Supersymétrie versus Géométrisation Non-Commutative : échec(s) ou(et) pa(t)s dans la description de l'infiniment petit? le billet d'Alain Connes qui annonce lui même la réfutation expérimentale d'une des prédictions de son modèle.http://noncommutativegeometry.blogspot.fr/2008/08/irony.html voir la réaction de motl: http://motls.blogspot.fr/2006/10/alain-connes-et-al-predictions-for.html
http://www.pansemiotique.com/bojowald-et-l%E2%80%99eternel-retour/ (bojowald et l'éternel retour: cette théorie pourrait bien être la théorie unifiée de la physique)
le temps et le problème du temps:
http://www.parutions.com/pages/1-85-428-4047.html (Le rêve des physiciens: Stephen Hawking Roger Penrose La Nature de l'espace et du temps - voir une bréve histoire du temps)
https://www.youtube.com/watch?v=Ple3bXSSHFg (étienne klein: le temps est t-il un cas de conscience?)
http://www.doublecause.net/index.php?page=Antoine_Suarez.htm (antoine suarez, le physicien qui a enterré le temps)
http://ciret-transdisciplinarity.org/bulletin/b12c5.php (etienne klein: le statut du temps en physique)
http://www.matierevolution.fr/spip.php?article1688 (Quel lien entre espace, temps, matière, lumière et vide quantique ? vendredi 6 août 2010, par
la relativité générale:
http://serge.sampoux.perso.sfr.fr/000_index.html (notions su la relativité générale)
http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-planck-nouvel-eclairage-gravitation-quantique-espere-aurelien-barrau-45390/ (Planck : un nouvel éclairage sur la gravitation quantique espère Aurélien Barrau)
http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/physique-relativite-generale-espace-temps-devint-dynamique-510/page/7/ (Au-delà le la relativité générale, comment l'espace-temps devint dynamique: La relativité générale matérialisa l'espace-temps. Ce dossier donne un aperçu de sa naissance (par la confrontation entre gravitation et principe de relativité), de ses implications (cosmologie, trous noirs) et de ses éventuelles descendantes)http://evelyne.bouquet.free.fr/WebAlain/particules/910_gravitation.htm (gravitation)
http://evelyne.bouquet.free.fr/WebAlain/particules/910_gravitation.htm#cordes (cordes)
http://evelyne.bouquet.free.fr/WebAlain/particules/910_gravitation.htm#boucles (boucles et réseaux de spin)
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L’équation ER = EPR propose des indices pour comprendre l’intrication et l’espace-temps et elle propose une méthode pour unifier la relativité générale et la mécanique quantique)
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Autres liens concernant le temps:
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http://www.doublecause.net/index.php?page=Lumiere_Damour.htm (interwiew de thibaud damour: <<la réalité quantique serait bien faite de superpositions de réalités classiques...>><< la réalité est comme un film multisurimpressionné.... et nous sommes une des couches de surimpression de ce film>><< La physique moderne, après tout, nous dit que la mort est une illusion...>><< la notion habituelle de réalité est naïve et on n'a pas le droit, en fait, de dire qu'il existe une réalité en dehors de nous >><< la notion de réel est en fait crée par l'esprit humain qui crée de l'ordre dans l'univers autour de lui et c'est l'esprit humain et la physique en particulier qui définit la réalité et non pas l'inverse. >>
https://lesbrindherbes.org/2014/11/09/temps-existe-t-il-autres-questions-passionnantes/ (Le temps existe-t-il et autres questions passionnantes...
http://www.assomption.org/fr/spiritualite/saint-augustin/revue-itineraires-augustiniens/le-temps/i-augustin-en-son-temps/le-sens-du-temps-chez-saint-augustin (le sens du temps chez saint augustin)
https://spoirier.lautre.net/nottale.htm (Critique de la relativité d'échelle de Laurent Nottale par Sylvain Poirier)
http://www.ens-lyon.fr/Joliot-Curie/IMG/pdf/RE30min.pdf (relativité d'échelle et espace-temps fractal, par laurent nottale)
http://repasphilo.wikidot.com/wiki:le-temps (Etienne Klein : que savons-nous du temps ?)
https://www.youtube.com/watch?v=zvtNru5Cux8 (E.Klein, non commutativité des observables, moteur du temps, l'ordre des opérateurs engendre l'ordre chronologique)
http://etienneklein.fr/le-temps-est-il-un-cas-de-conscience/ (etienne klein: le temps et la conscience)
http://www.philosophie.ac-versailles.fr/enseignement/ex-Bergson.Duree.PhT.pdf (BERGSON L’évolution créatrice. Du temps à la durée créatrice. « Il faut bien attendre que le sucre fonde »)
http://jeanjaures.over-blog.fr/article-le-temps-selon-bergson-1-61815320.html (la crise des consciences, le temps selon bergson)
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http://www.drgoulu.com/2015/01/28/la-renaissance-du-temps/#.V-Lv5NSLTDe (par Philippe Guglielmetti cad Dr goulu: compte rendu du livre de Lee Smolin la renaissance du temps, à l’occasion de la semaine thémahttps://en.wikipedia.org/wiki/Time_Reborntique sur le temps du C@fé des Sciences, )
https://en.wikipedia.org/wiki/Time_Reborn (Time Reborn: From the Crisis in Physics to the Future of the Universe is the fourth non-fiction book by American theoretical physicist Lee Smolin)
http://leesmolin.com/writings/time-reborn/ (Lee Smolin: la renaissance du temps)
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https://scientiasalon.wordpress.com/2015/03/24/the-singular-universe-and-the-reality-of-time/ (The Singular Universe and the Reality of Time BY MASSIMO)
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2015/153/multivers.htm (Lee Smolin et l'hypothèse du multivers
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http://bdugue.typepad.com/a/2014/01/sur-les-%C3%A9paules-de-newton-jai-vu.html (par bernard dugué: Sur les épaules de Newton, j'ai vu...L’espace-temps écartelé entre les quanta et le cosmos et l’univers constitué pour être perçu Dans un livre paru en 2006, Lee Smolin, spécialiste de la gravitation à boucle avec Carlo Rovelli et d’autres, pointait 5 problèmes majeurs en physique théorique)
http://www.espritsciencemetaphysiques.com/il-ny-a-pas-de-temps-il-ny-en-a-jamais-eu-et-il-ny-en-aura-jamais.html (Il n’y a pas de temps. Il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais)
http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-effet-epr-fait-il-emerger-temps-cosmologie-quantique-49996/ (laurent sacco: L'effet EPR fait-il émerger le temps en cosmologie quantique ?)
Les liens pour le chapitre triangulations dynamiques causales: Publications Renate Loll: J. Ambjørn, A. Görlich, J. Jurkiewicz, A. Kreienbuehl and R. Loll: Renormalization Group Flow in CDT, Classical Quantum Gravity 31 (2014) 165003 [arXiv: 1405.4585, hep-th].
S. Jordan and R. Loll: Causal Dynamical Triangulations without Preferred Foliation, Physics Letters B 724 (2013) 155 [arXiv: 1305.4582, hep-th].
J. Ambjørn, S. Jordan, J. Jurkiewicz and R. Loll: Second- and First-Order Phase Transitions in CDT, Physical Review D 85 (2012) 124044 [arXiv: 1205.1229, hep-th].
J. Ambjørn, A. Görlich, J. Jurkiewicz and R. Loll: Planckian Birth of the Quantum de Sitter Universe, Physical Review Letters 100 (2008) 091304 [arXiv: 0712.2485, hep-th].
J. Ambjørn, J. Jurkiewicz and R. Loll: Emergence of a 4D World from Causal Quantum Gravity, Physical Review Letters 93 (2004) 131301 [arXiv: hep-th/0404156].
A. Dasgupta and R. Loll: Proper-Time Cure for the Conformal Sickness in Quantum Gravity, Nuclear Physics B 606 (2001) 357-379 [arXiv: hep-th/0103186].
J. Ambjørn and R. Loll: Non-perturbative Lorentzian Quantum Gravity, Causality and Topology Change, Nuclear Physics B 536 (1998) 407-434 [arXiv: hep-th/9805108].
R. Loll: Volume Operator in Discretized Quantum Gravity, Physical Review Letters 75 (1995) 3048-51 [arXiv: gr-qc/9506014].
https://arxiv.org/pdf/hep-th/0105267v1.pdf (Dynamically Triangulating Lorentzian Quantum Gravity par J. Ambjørn, J. Jurkiewicz and R. Loll (The Niels Bohr Institute))
Liens: autour de aurélien barrau:
http://lpsc.in2p3.fr/barrau/ (Aurélien BARRAU Enseignant-chercheur Professeur à l'UGA Membre honoraire de l'IUF (Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (CNRS-IN2P3) Articles de recherche Documents de recherche divers Grand public, enseignement, philosophie Responsabilités et centres d'intéret Curriculum Vitae
http://lpsc.in2p3.fr/barrau/aurelien/multivers_lpsc.pdf (Aurélien Barrau Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie CNRS-IN2P3 Université Joseph Fourier Quelques éléments de physique et de philosophie des multivers)
http://www.automatesintelligents.com/biblionet/2007/oct/barrau.html (Quelques éléments de physique et de philosophie des multivers par Aurélien Barrau Essai publié en libre accès http://lpsc.in2p3.fr/ams/aurelien/aurelien/multivers_lpsc.pdf 130 pages) Cet article pourra être utilement rapproché del'entretien avec Michel Cassé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aur%C3%A9lien_Barrau (Aurélien Barrau, né le 19 mai 1973 à Neuilly-sur-Seine, est un astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules, des trous noirset en cosmologie. Il travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS à Grenoble. Il est professeur à l'Université Joseph-Fourier)
http://blogs.futura-sciences.com/barrau/ (le blog de aurélien barrau)
http://lpsc.in2p3.fr/barrau/aurelien/cours.html (aurélien barrau: LIVRES, PHILOSOPHIE ET DOCUMENTS "GRAND PUBLIC")
https://diacritik.com/2016/04/22/plurirealisme-et-verite-entretien-avec-aurelien-barrau/ (entretien avec aurélien barrau: pluriréalisme et vérité)
http://www.ledevoir.com/culture/livres/478038/la-science-dit-elle-la-verite (La science n’est qu’un mode d’accès au réel, parmi beaucoup d’autres. Elle ne touche pas l’être ultime du monde parce que tout laisse penser qu’un tel être n’existe pas. Comment choisir et au nom de qui ou de quoi? Elle est un mode qui, de plus, varie grandement avec les époques et les moyens à dispositions. Mais dès lors qu’elle accepte les limites de sa perception et la fugacité de ses propositions, elle dessine un univers d’une richesse inouïe parce que rien n’y est tenu pour acquis, parce que la pensée n’y a jamais peur de ce qu’elle ignore encore. »
http://lpsc.in2p3.fr/barrau/aurelien/multivers_lpsc.pdf (aurélien barrau: Quelques éléments de physique et de philosophie des multivers)
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20141219.OBS8359/aurelien-barrau-le-big-bang-est-impossible-a-comprendre-sans-la-theorie-d-einstein.html (aurélien barrau: le big bang est impossible à comprendre sans la théorie d'einstein)
http://zilsel.hypotheses.org/2201 (aurélien barrau, une critique: aurélien barrau phobosophe)
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article389 (Entretien avec Aurélien Barrau: Autour de "Dans quels mondes vivons-nous ?)
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2016/165/barrau.htm (Big Bang et au delà, les nouveaux horizons de l'univers Aurélien Barrau)
http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/ (aurélien barrau: entretien sur la vérité dans les sciences)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_analytique (philosophie analytique)
https://www.erudit.org/culture/spirale1048177/spirale06/65862ac.pdf (Dans quels mondes vivons-nous ? d’Aurélien Barrau et Jean-Luc Nancy, Galilée, 153 p.)
http://www.mouvement-transitions.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=550:rencontre-avec-aurelien-barrau&catid=27&Itemid=213 (rencontre avec aurélien barrau)
http://www.slate.fr/tribune/81445/impensable-pluralite-des-mondes (l'impensable pluralité des mondes)
http://www.scienceshumaines.com/les-gender-studies-pour-les-nul-le-s_fr_27748.html (gender studies)
L'infini et la bibliothèque de babel:http://1.static.e-corpus.org/download/notice_file/849568/BenmansourThese.pdf (La place de la mythologie Thèse pour l’obtention du Doctorat en Philosophie Présentée par Maryan Benmansou)
http://republique-des-lettres.com/borges-9782824900100.php (jorge luids borges)
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Biblioth%C3%A8que_de_Babel (la bibliothèque de babel)
http://accromath.uqam.ca/accro/wp-content/uploads/2013/04/Babel.pdf (La Bibliothèque de Babel1, rêvée par Borges, est une Bibliothèque cauchemardesque et infinie, qui renferme les secrets de l’Univers et les destins de chacun. Cette nouvelle de Borges, c’est la quête infinie et éternelle du sens de la vie.)
http://data.blog.lemonde.fr/2015/12/23/les-proprietes-vertigineuses-de-la-bibliotheque-univers-de-babel/ (les propriétés vertigineuses de la bibliothèque de babel)
http://an-2000.blogs.liberation.fr/2015/10/15/la-bibliotheque-de-babel-de-borges-existe-sur-internet/ (la bibliothèque de babel de borgès existe vraiment sur internet)
http://www.slate.fr/story/100779/bibliotheque-infinie-sur-internet (Jonathan Basile a été très marqué par sa lecture de La bibliothèque de Babel, Il crée une bibliothèque infinie sur Internet, en hommage à la bibliothèque de Babel de Borges)
http://www.vox-poetica.org/sflgc/biblio/bibliafin/parizet.html (bibliothèques de babel: ordre ou chaos?)
http://www.persee.fr/doc/carav_0008-0152_1973_num_21_1_1910 (La nième lecture de La Bibliothèque de Babel de Jorge Luis Borges)
http://iml.univ-mrs.fr/~lafont/Babel-Hilbert.pdf (Bibliothèque de Babel et Hôtel de Hilbert Yves Lafont Institut de Mathématiques de Luminy)
http://www.idboox.com/actu-web/la-bibliotheque-de-babel-de-jorge-luis-borges-recreee-sur-le-web/ (la bibliothèque de babel recrée sur le web)
http://libraryofbabel.info/ (la bibliothèque de babel sur le web: utilisation)
Jacques derrida:
Le site http://www.derrida.ws/ wiki: Derrida:https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Derrida
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0508281143.html (derrida: la déconstruction)
http://www.signosemio.com/derrida/deconstruction-et-differance.asp (derrida: déconstruction et différance)
http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2013/10/derrida-la-verite-en-bas-de-page.html (derrida: lavérité en bas de page/aurélien Barrau)
Nelson goodman:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Goodman (Nelson Goodman, est un philosophe, logicien et collectionneur d'art américain. Disciple de C. I. Lewis et Carnap, ami de Quine, il appartient à la philosophie analytique et fait sien le credo nominaliste de ne jamais hypostasier des classes et des ensembles. Il est connu pour sa réflexion sur le problème de l'induction à travers laquelle il a développé, dans la tradition de la logique cognitive, un paradoxe resté célèbre. Il se fait connaître aussi dans le cadre de l'esthétique analytique dont il est un des penseurs fondamentaux avec Danto etDickie)
https://www.amazon.fr/Mani%C3%A8res-faire-mondes-Nelson-Goodman/dp/2070318303 (Nelson Goodman, l'un des plus distingués philosophes contemporains, est une des grandes figures du renouveau de l'esthétique par la philosophie analytique. Dans Manières de faire des mondes, il s'interroge sur la croyance commune qui voudrait que les ressources de l'artiste soient plus variées et plus impressionnantes que celles du scientifique. A l'artiste, les modes de référence, littérale et non littérale, linguistique et non linguistique, dénotationnelle et non dénotationnelle, dans la diversité des médias. Au scientifique, une approche strictement linguistique, littérale et dénotationnelle. C'est négliger, par exemple, que la science utilise des instruments analogiques, la métaphore dans le cas de la mesure par exemple, ou bien encore, qu'en physique et en astronomie contemporaines elle parle de charme, d'étrangeté et de trous noirs. Même si le produit ultime de la science, contrairement à celui de l'art, est une théorie littérale, verbale ou mathématique, la science et l'art procèdent de la même façon dans leur recherche et leur construction)
http://www.lyber-eclat.net/lyber/cometti/2goodman.html (NELSON GOODMAN À REBOURS L'art et la philosophie sécularisés)
http://culturevisuelle.org/dejavu/167 (Retour sur la théorie de la notation de Nelson Goodman)
https://trans.revues.org/1052 (La référence philosophique aux mondes, une mise en scène de la vérité) Nelson Goodman interroge la multiplicité des mondes au regard de la multiplicité des vérités
Gilles deleuze:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Deleuze (gilles deleuze écrit à propos de la philosophie elle-même, de la littérature, de la politique, de la psychanalyse, du cinéma et de la peinture. D'abord perçu comme un historien de la philosophie, car il a écrit des ouvrages sur des philosophes aussi divers que David Hume, Friedrich Nietzsche, Emmanuel Kant, Baruch Spinoza, Henri Bergson, Deleuze évolue vers une nouvelle définition du philosophe comme « celui qui crée des concepts » dans la Cité, soit un créateur en philosophie de mots nouveaux, de sens différents. Il revient néanmoins à l'histoire de la philosophie à la fin de sa carrière universitaire, en consacrant des ouvrages à Michel Foucault, François Châtelet et Gottfried Wilhelm Leibniz. Il a collaboré avec félix guattari)
http://www.telerama.fr/idees/gilles-deleuze-est-mort-il-y-a-20-ans-il-n-est-toujours-pas-post-il-est-neo,133915.php (gilles deleuze est mort il y a 20 ans. Il n'est pas post, il est néo)
Martin Heidegger:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Heidegger (martin heidegger: D'abord étudiant auprès d'Edmund Husserl et immergé dans le projet phénoménologique, son intérêt se porte rapidement sur la question du « sens de l'être ». En tentant de répondre à celle-ci, il publie Être et Temps (Sein und Zeit) en 1927)
http://la-philosophie.com/philosophie-heidegger (philosophie de heidegger: de l'étant à l'être)
http://coursphilosophie.free.fr/philosophes/heidegger.php (Martin Heidegger (1889-1976): philosophie terminale)
https://leportique.revues.org/1433 (une pensée de l'altérité chez martin heidegger)
Paul Karl Fereyabend:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Feyerabend (paul karl fereyabend: Ses travaux sont Contre la méthode (publié en 1975), La science dans une société libre (publié en 1978) et Adieu la raison (un recueil d'articles publié en 1987). Il a une vision anarchiste de la science et son déni de l'existence de règles méthodologiques universelles. Il est une figure influente dans le domaine de la philosophie des sciences, notamment par sa théorie épistémologique dite de « l'anarchisme épistémologique »)
http://www.laviedesidees.fr/Paul-Feyerabend-anarchiste-des-sciences.html (feyerabend, anarchiste des sciences)
karl popper:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper (karl raimund popper: critique la théorie vérificationniste de la signification et met l'accent sur l'idée de réfutabilité par l'expérimentation ou l'échange critique comme critère de démarcation entre science et pseudo-science. Rejetant la métaphysique en tant que système irréfutable, il souligne la nécessité de fonder les recherches scientifiques sur des « programmes de recherche métaphysique » et inscrit son travail dans le cadre de l'épistémologie évolutionniste)
http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/auteurs/popper.htm (karl popper, biographie et thèmes)
Saul Kripke
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saul_Kripke (Saul Aaron Kripke est un philosophe et logicien américain, professeur émérite de l'université de Princeton. Il a eu une influence depuis la logique jusqu’à la philosophie du langage. La sémantique de Kripke, est utilisée en logique modale (sémantique des mondes possibles). Il est considéré, au début du xxie siècle, comme l'un des philosophes vivants les plus importants)
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9mantique_de_Kripke (La sémantique de Kripke, développée par Saul Aaron Kripke, est traditionnement associée à la logique intuitionniste et aux logiques modales. Elle est fondée sur un univers de mondes possibles).
jean-luc nancy:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Nancy (jean-luc nancy: Tenté par la théologie, sa rencontre de Derrida, ses lectures de Althusser, Deleuze, Heidegger, Blanchot, Hölderlin, le conduisent à penser un monde fragmenté, irréductible à la systématicité moderne. On peut le ranger parmi les penseurs post-modernes.
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=1924 (jean-luc nancy: bibliographie)
Richard gott:
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Richard_Gott (John Richard Gott III, né en 1947 à Louisville (Kentucky, États-Unis) est un professeur d'astrophysique à l'université de Princeton. Il a développé et soutenu deux théories cosmologiques aux relents de science-fiction : le voyage dans le temps et l'argument de l'apocalypse)
David lewis:
https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Lewis_(philosophe) (David Kellogg Lewis philosophe américain, est l'une des figures majeures de la philosophie analytique contemporaine. Il a été, avec Nicholas Wolterstorff, l'étudiant de Donald Cary Williams. Il est aussi souvent associé à la communauté philosophique australienne
Il est surtout connu pour avoir défendu la théorie du réalisme modal selon laquelle il existe un nombre infini de mondes possibles concrets et causalement isolés les uns des autres. Sa défense détaillée de cette position dans De la Pluralité des mondes. On lui doit aussi des contributions fondamentales en philosophie du langage et de l'esprit, en métaphysique analytique, en épistémologie et enlogique philosophique)
Julien Grain:
http://numerique.dunod.com/91853/Relativite-generale.ebook (relativité générale par julien grain et aurélien barrau)
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00104399/document (julien Grain: Relativité Générale et champs quantiques: quelques aspects de physique des trous noirs et de cosmologie en gravite de Lovelock, espaces de Sitter et dimensions supplémentaires)
Saint thomas d'aquin et la vérité:
http://espaceeducatif.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/site/espaceeducatif3/op/edit/cache/offonce/pid/4239 (la vérité selon thomas d'aquin)
http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_24_1675 (La Notion de la Vérité (À propos d'un article de la Revue Thomiste, intitulé : "Jugement et vérité")
http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/questionsdisputees/questionsdisputeessurlaverite.htm (LES 29 QUESTIONS DISPUTÉES SUR LA VÉRITÉ EN PRÉSENCE DE MAÎTRE THOMAS D'AQUIN Docteur de l'Église (Cette série de questions disputées a été défendue de 1256 à 1259, donc en début de la carrière professorale de saint thomas)
http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/verite/index.htm (la vérité: Saint Thomas d'Aquin: "veritas est adæquatio intellectus et rei", la vérité est l'adéquation de la pensée et des choses.)
http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/verite/esp_prof/synthese/verireal.htm (vérité et réalité)
Page 149: la vérité selon:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Comte (auguste comte)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper (karl popper)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/karl-popper-1902-1994-la-156881 (Karl Popper (1902-1994) : la réfutabilité, critère de la scientificité)
http://www.philosciences.com/Pss/philosophie-et-science/methode-scientifique-paradigme-scientifique/112-karl-popper-et-les-criteres-de-la-scientificite (karl popper et les critères de la scientificité)
https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Berkeley (george berkeley)
https://fr.wikipedia.org/wiki/William_James (william james)
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Dewey (jonh dewey)
Autres liens sur la science et la cosmologie:
Un pré-big bang:
http://blogjcm.canalblog.com/archives/2014/09/04/30529234.html (l'indécidabilité de la question de l'origine, voir les univers multiples et la question de l'origine)
http://www.scientificamerican.com/article/did-the-universe-boot-up-with-a-big-bounce/ (Did the Universe Boot Up with a “Big Bounce?” The cosmos may have rebounded from an earlier contraction and “big crunch” into a “big bang” that started it all over again)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Avant_le_Big_Bang (avant le big bang par les bogdanov)
http://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Bogdanov-Voici-les-premiers-instants-de-l-univers-524783 (LES BOGDANOV EXPLIQUENTVOICI LES PREMIERS INSTANTS DE L’UNIVERS)
https://arxiv.org/pdf/1402.6980v2.pdf (big bounce? Inflationary schism after Planck2013 Anna Ijjas,1, 2 Paul J. Steinhardt,3 and Abraham Loeb4)
http://www.atlantico.fr/decryptage/big-bang-theorie-qui-pourrait-tout-changer-ne-serait-pas-origine-univers-aurelien-barrau-1937264.html (aurélien barrau: Big Bang, la théorie qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9_Big_Bang (Le pré-big bang est le nom donné à un modèle cosmologique décrivant des phases très anciennes de l'univers primordial. Son nom provient de ce que l'univers ne serait pas issu d'une singularité gravitationnelle initiale, et que son histoire aurait débuté avant la phase dense et chaude qu'il a connue il y a environ 13,7 milliards d'années et que l'on dénomme le Big Bang. Le scénario du pré Big Bang a été proposé au début des années 1990 par les physiciens italiens Gabriele Veneziano et Maurizio Gasperini. Ce scénario est grandement fondé sur la théorie de la gravitation quantique à boucles, et fait notamment appel à l'idée que l'univers est issu d'une phase vide en contraction, qui aurait ensuite connu un rebond, avant d'entrer dans la phase d'expansion observée aujourd'hui. Ces idées sont en opposition marquée avec celles de l'inflation cosmique, qui est à ce jour le scénario de loin le plus populaire pour décrire les premières phases de l'histoire de l'univers tel que nous le connaissons. En particulier, expliquer l'inflation cosmique ne nécessite pas de faire appel à la théorie des corde)
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-l-univers-avant-le-big-bang-21675.php (l'univers avant le big bang)
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-preuves-avant-big-bang-rayonnement-fossile-26213/ (roger penrose: des preuves d'un avant-big bang dans le rayonnement fossile)
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier-special/astres-a-recherche-du-temps-zero-01-10-2005-77366 (ASTRES À la recherche du temps zéro dossier spécial - par Jean-Pierre Luminet)
http://cosmosgate.free.fr/?page=avantbigbang (avant le big bang)
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/big-bang-01-01-2002-89387 (Avant le Big Bang expliquer et comprendre - par Paul Davies)
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-l-univers-avant-le-big-bang-21675.php (L'Univers avant le Big Bang L'application de la théorie des cordes à la cosmologie suggère que le Big Bang ne constitue pas le début de l'Univers, mais l'aboutissement d'un état cosmique antérieur)
http://www.atlantico.fr/decryptage/big-bang-theorie-qui-pourrait-tout-changer-ne-serait-pas-origine-univers-aurelien-barrau-1937264.html (Big Bang, la théorie qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers)
http://planete.gaia.free.fr/astronomie/cosmologie/avant.bb.html (Qu'y avait t-il avant le big bang?)
Les ondes gravitationnelles:
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-exclusif-pierre-binetruy-explique-traque-ondes-gravitationnelles-61564/ (Exclusif : Pierre Binétruy explique la traque des ondes gravitationnelles)
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-toute-lumiere-onde-gravitationnelle-jean-pierre-luminet-61610/#xtor=EPR-17-%5BHEBDO%5D-20160215-%5BACTU-Toute-la-lumiere-sur-l-onde-gravitationnelle-avec-Jean-Pierre-Luminet%5D (toute la lumière sur l'onde gravitationnelle avec Jean-pierre luminet)
http://public.planck.fr/actualites-planck/237-bicep2-annonce-la-detection-des-traces-des-ondesgravitationnelles-primordiales (planck: BICEP II annonce la détection des traces des ondes gravitationnelles primordiales)
http://www.journaldelascience.fr/espace/articles/non-ondes-gravitationnelles-big-bang-nont-pas-ete-detectees-4525 (30/01/2015: non les ondes gravitationnelles du big bang n'ont pas été observées)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_gravitationnelle_primordiale ondes gravitationnels primordiales)
tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&cHash=864b8fd5e0878bb86e1f225f1fe72ba1 (18/03/2014: les ondes gravitationnelles du big bang enfin observées?)
ondesgravitationnelles-primordiales (planck 2014: BICEP2 annonce la détection des traces des ondes gravitationnelles primordiales, polarisation B)
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-bicep2-et-plancka-exit-les-ondes-gravitationnelles-primordiales-33832.php (février 2015: Près d’un an après l’annonce de BICEP2, une analyse conjointe des données avec celles du satellite Planck met un terme définitif à la controverse : les ondes gravitationnelles primordiales n’ont pas encore été mises en évidence.
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/02/ondes-gravitationnelles-planck-d%C3%A9molit-bicep-2.html (2014: ONDES GRAVITATIONNELLES: PLANCK DÉMOLIT BICEP-2)
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/09/ondes-gravitationnelles-planck-confirme.html (ondes gravitationnelles, l'énigme persiste)
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/16/la-plus-heureuse-idee-d-albert-einstein_4865924_3232.html (11février 2016: La découverte des ondes gravitationnelles, « la plus heureuse idée d’Einstein »)
http://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/a-quoi-la-decouverte-des-ondes-gravitationnelles-va-t-elle-bien-pouvoir-servir_1311851.html (A quoi la découverte des ondes gravitationnelles va-t-elle pouvoir servir ?)
Les ondes gravitationnelles (suite):
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-big-bang-vivant-rencontrez-jean-pierre-luminet-hubert-reeves-27786/ (jean-pierre luminet: du big bang au vivant)
http://gravity.paris/en/index.php/category/lisapathfinder-fr/ (LISApathfinder arrive à destination
http://gravity.paris/en/index.php/accueil-2/ (gravité, du big bang aux trous noirs vois mooc astrophysique)
http://gravity.paris/en/index.php/category/blog-fr/ (le blog du big bang aux trous noirs: Ondes gravitationnelles et rumeurs)
http://gravity.paris/en/index.php/qui-sommes-nous/ (Qui sommes nous: pierre binétruy et George Fitzgerald Smoot)
https://blogs.mediapart.fr/scientia/blog/180216/henri-poincare-et-la-prediction-des-ondes-gravitationnelles (Henri Poincaré et la prédiction des ondes gravitationnelles)
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/16/la-plus-heureuse-idee-d-albert-einstein_4865924_3232.html (Par Etienne Klein: La découverte des ondes gravitationnelles, « la plus heureuse idée d’Einstein)
Cosmologie le modèle standard:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_standard_de_la_cosmologie (le modèle standard de la cosmologie)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_standard_de_la_cosmologie (le modèle standard de la cosmologie)
http://www.astrosurf.com/luxorion/cosmos-problemestd.htm les défauts du modèle standard)
http://www-cosmosaf.iap.fr/Cours-%20cosmo-2.htm (IAP: cours de cosmologie)
http://www.college-de-france.fr/site/francoise-combes/course-2015-02-11-16h30.htm (les problèmes du modèle standard)
http://astronomia.fr/seminaires/annee1213/nouvelleCosmo.php (université de marseille: cosmologie alternative)
http://blog.arnaud-p.fr/problemes-avec-le-modele-cosmologique-standard-une-alternative/ (Problèmes avec le modèle cosmologique standard, une alternative ?)
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-modele-cosmologique-standard-13735/ (le modèle cosmologique standard)
cosmologie quantique:
https://www.college-de-france.fr/media/gabriele-veneziano/UPL19397_Veneziano.pdf (particukles élémentaires et cosmologie par Gabriele venezzziano)
http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-effet-epr-fait-il-emerger-temps-cosmologie-quantique-49996/ (L'effet EPR fait-il émerger le temps en cosmologie quantique ?)
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/cosmologie-quantique-boucles-ou-145248 (Cosmologie quantique, boucles ou cordes, la fin du monde moderne est-elle en vue)
http://www.astrosurf.com/luxorion/cosmos-quantique.htm (L'univers à léchelle de planck et la fonction d'onde de l'univers)
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introduction aux groupes quantiques par Julien Bichon
groupe quantique localement compact type III
groupes quantiques techniques galoisiennes et d'intégration
le groupe quantique compact libre 1
groupes quantiques-séminaire Bourbaki
alain connes -une autre vision de l'espace
groupes quantiques forum mathématiques.net
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INTRODUCTION AUX GROUPES QUANTIQUES par Julien Bichon
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Super espace et supersymétrie
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http://motls.blogspot.fr/2015/11/greene-weinberg-strominger-vafa.html (Greene, Weinberg, Strominger, Vafa, González, Mathur debate GRReality since Einstein
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http://la-philosophie.com/philosophie-leibniz (Leibniz : Dieu, l’optimisme et le meilleur des mondes)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Meilleur_des_mondes_possibles (leibniz et le « Meilleur des mondes possibles »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mondes_possibles Les théories des mondes possibles sont des théories élaborant la possibilité qu'existent d'autres mondes que le nôtre. Elles sont issues de la sémantique de Kripke qui est à l'origine denombreuses réflexions métaphysiques. D'abord théorisé par Leibniz,
David lewis:
https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Lewis_(philosophe) (David Lewis)
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme_modal (le réalisme modal est l'hypothèse métaphysique, proposée initialement par David Lewis, selon laquelle toute description de la façon dont le monde aurait pu être est la description de la façon dont un autre monde est, véritablement, et parallèlement au nôtre. Les mondes alternatifs à celui dans lequel nous vivons ont le même degré de réalité que notre monde, le monde dit « réel » ou « actuel », mais ils nous sont inaccessibles pour des raisons de principe)
http://www.revue-klesis.org/pdf/Klesis-Lewis-7-Benovsky.pdf (Le réalisme modal de David Lewis nous condamne-t-il à la souffrance éternelle ?)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Deleuze (Gilles Deleuze)
http://sos.philosophie.free.fr/deleuze.php (Gilles Deleuze est un des auteurs phares de l'après 68. Ces cours à l'université de Vincennes furent un véritable évènement intellectuel)
http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/ (jean clet martin, ami de aurélien barrau)
http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2016/04/aurelien-barrau-entretien-sur-la-verite.html (aurélien barrau: de la vérité dans les sciences) http://laviemanifeste.com/archives/4505 (plurivers, essais sur la fin du monde jean clet martin)
théogonies et cosmogonies:
http://mythologica.fr/grec/creation.htm (La cosmogonie est une tentative d'explication de l'origine et de la création du monde ; elle est constituée par un ensemble de récits mythiques fondateurs)
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http://camillechapuis.unblog.fr/2015/08/10/cosmogonie/ (Cosmogonie et Théogonie ou Naissance de l’univers et des dieux)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ogonie_(mythologie) (récit originel: mythe pelasge, dont dérivent les poèmes homériques ;la théogonie d'Épiménide, une œuvre perdue du vie siècle av. J.-C. ;plusieurs théogonies d'influence orphique : théogonie « des Rhapsodies », théogonie « cyclique », « de Protogonos », « de Hiéronymos », « d'Eudème »)
http://www.questions-d-etres.net/IMG/pdf/mythes_de_Chine.pdf cosmogonie chinoise)
http://lesouffledumenhir.blogspot.fr/2014/02/blog-post.html (Cosmogonie chinoise : du Dao au Yin/Yang - 2)
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http://www.etaletaculture.fr/mythologie/cosmogonie-lorigine-du-monde-selon-les-egyptiens/ (l'origine du monde selon les égyptiens)
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmogonie_nordique (La cosmogonie nordique est le système de la création du Monde, selon la mythologie nordique)
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http://www.etaletaculture.fr/mythologie/cosmogonie-lorigine-du-monde-selon-les-scandinaves/ (cosmogonie, l'origine du monde selon les scandinaves)