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Par thomassonjean le 31 Janvier 2015 à 14:01
lesarcs.com -bourg saint maurice les arcs
skiinfo.fr -les arcs bourg saint maurice -la station
guidesdesarcs.com -les arcs: via ferrata
balade-en-montagne.com -randonnées classiques
balade-en-montagne.com -les arcs ballades en montagne
.balade-en-montagne.com -montagne/boucles/boucle
Nostalgie: une vue de notre balcon à Aix les bains avant notre déménagement.
Ca y est, deux mois de préparation m'ont conduit ici, à Bourg Saint Maurice qui mène aux stations de ski des Arcs, tignes et Val D'isère. Apès avoir passé 3 ans à Annecy, puis deux ans à Aix les bains, je retrouve ici la nature et les premières émotions du village de mon enfance. Découvrons d'abord le pays avant les grandes randonnées que je me promets pour le printemps. J'ai le plaisir de présenter à tous maintenant que je suis un peu stabilisé mes meilleurs voeux pour 2015, voeux de santé, bonheur satisfaction de vos désirs es espoirs et partage de l'amour.
Les arcs
Les arcs
Les arcs
Les arcs
Le départ du funiculaire vers Bourg Saint Maurice
De mon balcon, je vois un paysage assez merveilleux, surtout avec les premières neiges de janvier 2015.
A notre arrivée après la tempête du 28 décembre 2014
Puis la neige fond à basse altitude.Depuis le mois d'octobre, nous avons avec nous Mozart, le fils présumé de Lou, le chien de mon fils disparu en juillet 2014 au pays basque. Je dirais que c'est plutôt Mozart qui a adopté sa Maîtresse vu la façon dont il s'est mis immédiatement dans ses bras, dés qu'on l'a vu alors qu'il n'était pas encore sevré.
Mozart chez sa mère
Mozart grandit si vite! le voici à trois mois alors qu'on était encore à Aix les Bains.
Mozart à 3 mois
Le lac de Bourg
Le lac de bourg
Sur les hauteurs de Bourg Saint Maurice
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Par thomassonjean le 8 Mai 2014 à 14:25
Peinture de mai
Je montre ici mes dernières peintures bien que je sente que je ne fais encore aucun progrès, mais je voudrais passer à la prochaine peinture que je souhaite mieux réussie. La première peinture aquarelle représente un visage que je voulais du type peinture inspirée mais où les lavis et les mélanges sont loupés. J'ai l'impression de sentir ce qu'il faut faire, mais je n'arrive pas à un bon résultat. Est-ce irrémédiable?
Les nuances que j'aurais aimé obtenir: (demarches.org -/Peinture par ressenti)Pour le 2ème peinture, j'ai tenté un oiseau stylisé à l'huile mais le résultat n'est bon non plus.
Par comparaison, je diffuse ci-dessous des peintures à l'huile et acrylique que j'avais faites en 2012 et qui à la réflexion, me satisfont plus. Serait-ce que 5 ans après mon AVC en 2009, le "cerveau gauche", celui du langage et du calcul formel reprend le dessus sur le "cerveau droit", celui de mon intuition et de l'art?
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Par thomassonjean le 26 Avril 2014 à 12:10
Aujourd'hui, je consacre cet article à une femme admirable.
Mireille nègre, une danseuse consacrée
Elle fait partie Des femmes remarquables
qui s'adonnent à l'art comme pratique spirituelle
livres.rencontres.bardot.barbara.star.over-blog.com -Portrait : Lumineuse et élégante Mireille Nègre
artactif.com -peinture: hommage à Mireille Nègre par GENEVIEVE S.
Sa vie, elle la danse avec Jésus. C’est la merveilleuse expérience qu’elle partage dans ce livre en méditant et en illustrant quatorze scènes de l’Évangile... Cet ouvrage est précieux par son contenu et par sa forme. Il fera du bien aux enfants et à leurs parents qui cheminent dans la foi. En entrant dans l’imaginaire spirituel de Mireille, ils retrouveront l’esprit d’enfance si cher à la « Grande » et à la « Petite » Thérèse... L’Évangile, raconté par les mots et les dessins personnels de Mireille, se livre dans toute sa fraîcheur et sa simplicité aux petits et grands enfants de Dieu ; ils peuvent ainsi redécouvrir, avec des pépites dans les yeux, l’émerveillement de croire. L’enthousiasme de se savoir aimés. Et - qui sait ? - avoir envie, eux aussi, de danser avec Jésus.
Mireille Nègre est née en 1943. Grièvement accidentée à l’âge de 2 ans, elle retrouve sa mobilité grâce à la danse. Devenue première danseuse de l’Opéra de Paris, elle se produit comme étoile internationale ; elle est, entre autres, la partenaire de Rudolf Noureev. Convertie à 28 ans, elle quitte la scène et entre au Carmel. Des problèmes de santé l’obligent à en sortir dix ans après. Instituée vierge consacr ée, elle contribue maintenant à l’évangélisation en offrant ses nombreux talents artistiques (danse, dessin, musique, poésie).Préface de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d’Embrun
Postface d’Éric de Rus, philosophe et écrivain
Biographie de Michel Cool, éditeur et écrivain
Mireille Nègre et Éric de Rus présentent leur nouveau livre : "L'art et la vie : entretien", paru le 13 novembre 2009 aux Éditions du Carmel.
Mireille Nègre (nommée par Serge Lifar danseuse étoile à l'opéra de ... Sa mission : transmettre la beauté de Dieu ...
liens: wikipedia.org -Mireille nègre
ses livres: recherche.fnac.com -Tous les livres de Mireille Negre
editions-salvator.com -Danse avec Jésus, Salvator, 2014
babelio.com -Une vie entre ciel et terre
arbrealettres.com -Choix et secrets d'une vie Mireille Nègre Atlantica 15 Octobre 2005
livre.fnac.com -Dans les pas de l'ange, Atlantica, 2006
ebay.fr -Instants de vie... Mireille Negre Atlantica Priere et spiritualite Religion Vi 2005
librairiemeura.com -La traversée de l'ombre roman De Mireille Nègre 2001
abebooks.fr -Une vie entre ciel et terre Mireille Nègre Mireille Taub Edité par Balland, 1990
ebay.fr -Nègre JE DANSERAI POUR TOI 1984 - Desclée de Brouwer
laprocure.com -L'art et la vie: entretien Mireille Nègre Eric de Rus (dialogue)
autres liens: bf.14art.free.fr -Des femmes remarquables qui s'adonnent à l'art comme pratique spirituelle
marleneionesco.com -productrice du film mireille nègre: une danseuse consacrée
gloria.tv -Mireille Nègre: une danseuse consacrée
wikipedia.org -Portail:Catholicisme
ina.fr/video -Mireille Negre et Michel Renault "La valse de l'empereur"
Peintures de Mireille Nègre:
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Par thomassonjean le 4 Avril 2014 à 10:51
Les origines de la culture 3-1) "Une théorie sur laquelle travailler": le mécanisme mimétique
Nous vivons peut-être la fin de l'ère chrétienne, accompagnée d'une crise des valeurs (peut-être va-t-on vers un nouveau christianisme?) et de nombreux dérèglements se produisent dans notre société. On assiste à une résurgence du paganisme et des mythes de l'antiquité grecque. Narcisse, Prométhée sont de retour et deviennent envahissants.Le mimétisme s'exacerbe que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans les médias, même si l'individualisme est puissant et poussé par un ego qui devient forcené.
Cela me donne l'idée de rédiger une série d'articles en donnant "ma lecture" du livre de René Girard "Les origines de la culture" dont c'est ici l'article 3-1)
Les livres de René Girard:
www.amazon.fr -Le bouc émissaire (version .pdf: lea.u-paris10.fr -Le bouc émissaire)
grasset.fr -La route antique des hommes pervers (1985)amazon.fr -Shakespeare, les feux de l'envie (franceculture.fr -Shakespeare, les feux le l'envie)
grasset.fr -Je vois Satan tomber comme l'éclair (libertylovers.blogspot.fr -Je vois Satan tomber comme l'éclair) (1999)
libertepolitique.com -La voix méconnue du réel (2002) grasset.fr -La voix méconnue du réel (premiers chapitres)
amazon.fr -Le sacrifice (2003)
amazon.fr -Les-origines de la culture (Entretiens-Pierpaolo) (2006)
carnetsnord.fr -La conversion de l'art-rené girard
porte-cierge.blogspot.fr -La conversion de l'art-rene girard (2008)
rene-girard.fr -rene-girard.fr -: LA THEORIE MIMETIQUE ET L’ANTHROPOLOGIE GIRARDIENNE
rencontres-int-geneve.ch -avec rené girard: Violences d’aujourd’hui, violence de toujours
autres liens: textes du blog porte-cierge
porte-cierge.blogspot.fr -L'histoire anthropologique de la royauté jusqu'à Girard par Lucien Scubla
porte-cierge.blogspot.fr -Racine par Girard dans Géométries du désir
porte-cierge.blogspot.fr -the mimetic view of apocalypse René Girard
porte-cierge.blogspot.fr -Conflit Levi Strauss et René Girard
porte-cierge.blogspot.fr -Amour et amour propre dans roman contemporain par René Girard
porte-cierge.blogspot.fr -(diagnostic) La violence révélée - Gil Bailie - 1ère partie
porte-cierge.blogspot.fr -(le regard) La violence révélée de Gil Bailie / 2nde partie
Mes articles sur "les origines de la culture":
Les origines de la culture 2) Introduction: "une longue argumentation du début à la fin"
Voici maintenant l'article Les origines de la culture 3) "Une théorie sur laquelle travailler": le mécanisme mimétique.Exergue: "J'avais enfin trouvé une théorie sur laquelle travailler". Charles Darwin autobiographie.
Dans l'article 2 nous avons vu comment João Cesar de Castro Rocha et Pierpaolo Antonello présentent René girard dans leur introduction au livre "les origines de la culture": "cet essai tente de reconstituer, au cours de dialogues systématiques, ce fil que René Girard a tenu sa vie durant, "une seule et longue argumentation" pour reprendre les mots de Charles Darwin. Les auteurs ont donné à ce dialogue souvent dense et précis, le ton d'une autobiographie intellectuelle comparable selon eux à celle de Charles Darwin.
Après cette introduction, nous commencerons la lecture du livre de René Girard par le chapitre "Une théorie sur laquelle travailler: le mécanisme mimétique".
Je résume et donne ici ma lecture des questions posées à René Girard (en caractères gras) et de ses réponses.
1) Le fonctionnement du mécanisme mimétique.
René girard: la conception du désir
a) Désir mimétique et mécanisme mimétique.
L'expression "mécanisme mimétique" désigne tout le processus qui commence par le désir mimétique, continue par la rivalité mimétique, s'exaspère en crise mimétique ou sacrificielle et et finit par la résolution dans le phénomène du bouc émissaire.
Commençons donc par le désir mimétique. D'abord, où commence le désir? L'appétit pour la nourriture ou le sexe n'est pas encore le désir, mais une "affaire biologique" qui devient désir par l'imitation d'un modèle dont la présence est un élément décisif. Le désir devient mimétique, donc imitatif, lorsque le sujet désire l'objet désiré par son modèle. Dans le cas où le sujet évolue dans un monde différent de son modèle, il ne peut posséder l'objet de son modèle et n'établir avec ce dernier qu'une "médiation externe". Par exemple, si son acteur préféré, devenu son modèle, et moi-même, vivons dans des milieux différents, le conflit direct entre lui et moi est impossible et cette "médiation externe" ne suscite pas de conflit. En revanche, si le sujet vit dans le même milieu que son modèle (qui est alors son prochain"), alors les objets de son modèle lui sont accessibles. Par conséquent, la rivalité surgit. Ce type de relation mimétique est appelée par René Girard "médiation interne". Celle-ci se renforce alors constamment et engendre toujours plus de symétrie à cause de la proximité psychique et physique du sujet et du modèle, le sujet tendant à imiter autant que son modèle l'imite, lui. On évolue vers toujours plus de réciprocité, et donc plus de conflit, ce que René Girard appelle le rapport des "doubles". L'objet disparaît derrière la seule obsession des rivaux qui consiste alors à vaincre l'adversaire plutôt qu'à acquérir l'objet qui devient superflu, simple prétexte à l'exaspération du conflit. La crise mimétique, crise des doubles, surgit quand les rôles du sujet et du modèle se réduisent à cette rivalité. C'est la disparition de l'objet qui la rend possible et finalement elle s'exaspère et se répand contagieusement aux alentours.
b) Cette hypothèse ne contredit-t-elle pas la conception moderne du désir, expression authentique du moi, si le désir n'est pas quelque chose qui "appartient" à l'individu et s'il s'agit d'une convergence des appétits et des intérêts dont le "vecteur" est donné par le modèle?
René Girard répond que le monde moderne est archi individualiste et on voudrait que que le désir soit unique et strictement individuel. L'attachement à l'objet du désir serait ainsi prédéterminé. Mais, s'il en est ainsi, je devrais désirer toujours les mêmes choses! Il n'y a pas grande différence entre un désir ainsi figé et les instincts. Pour que le désir soit en relation avec les appétits et les instincts d'un côté, et le milieu social de l'autre, il faut une bonne dose d'imitation. Seul le désir mimétique peut être libre, vraiment humain, parce qu'il choisit le modèle plus que l'objet; il nous rend humains en nous permettant d'échapper aux appétits routiniers et animaux et de construire notre propre identité. C'est cette nature mimétique du désir qui nous rend capable d'adaptation et donne à l'homme la possibilité d'apprendre ce qu'il a besoin de savoir pour participer à sa propre culture. En fait, il n'invente pas celle-ci, il la copie.
c) "Dans le cas de l'autisme (diminution de l'activité relationnelle), il est maintenant compris que l'imitation est le mécanisme par lequel l'enfant peut connaître quelque chose des sentiments de l'autre, elle fait le premier pont entre soi et l'autre. L'aptitude des bébés à faire le rapprochement entre le comportement de leurs proches et les effets induits par le fait de les imiter est fondamentale pour le développement ultérieur de l'intersubjectivité, de la communication et de la cognition sociale. Ne pas pouvoir imiter est le signe d'un grave déficit culturel."
La nature mimétique du désir pourrait bien nous échapper parce que nous nous reportons peu aux premiers stades du développement humain. Imitation et apprentissage sont indissociables. Paul Ricœur comparait la personne présentant un comportement mimétique à un enfant qui joue voulant dire que dans l'imitation il y a toujours un certain degré d'inconscience. La plupart de théories, dont celle de Jean Piaget, ont réduit ces comportements aux premiers stades du développement psychologique de l'individu, en les appliquant rarement à l'âge adulte. Nous ne nous résignons pas à reconnaître ceux que nous admirons lorsque nous les imitons, nous voyons là quelque chose de honteux. Pour Platon, dans "La République", l'image du miroir apparaît comme l'un des signes de la crise mimétique: il annonce l'apparition des doubles (dans la République, il décrit l'imitation libre comme comme une véritable crise des doubles: III, 395e-396b. Platon redoute la mimésis et pressent le danger de conflit derrière certaines pratiques imitatives non seulement dans l'art, danger qui peut surgir à tout instant dès que plusieurs hommes sont ensemble. Jacques Derrida, dans "la dissémination" remarque que dans "la République", Platon dit que Homère est condamné parce qu'il pratique la mimésis (la diégèse mimétique, non simple) tandis que "l'autre père, Parménide est condamné parce qu'il ignore la mimésis. S'il faut lever la main contre lui, c'est parce que son logos, la thèse paternelle, interdisait (de rendre compte) de la prolifération des doubles ("idoles, icones, mimèmes, phantasmes")..."
d) pourquoi avoir choisi le mot mimétisme plutôt que celui d'imitation?
Il y a moins de conscience dans le mimétisme et plus dans imitation. Il ne faut pas, comme l'a fait le 20ème siècle, définir toute imitation comme désir C'est ce qu'a fait Freud, qui voyant des enfants imiter leurs parents, s'imagine que même les touts petits désirent la même chose que leurs parents.
Dans Au-delà du principe de plaisir, le mot imitation est omniprésent, pourtant le concept n'y joue aucun rôle. Pour Girard, si freud a tendance à éluder le concept d'imitation, c'est que celui-ci, amputé de sa puissance conflictuelle, paraît "simpliste" et déçoit l'appétit actuel (très mimétique) de "complexité". Cette attitude de refus de débattre du concept d'imitation est encore dominante dans notre culture. Par exemple, Régis Debré, dans "le feu sacré", consacre 15 pages qui se voudraient féroces contre René Girard, mais sans accéder à la notion de rivalité mimétique. Il rattache Girard à Tarde et à la tradition d'imitation qui sévit depuis Aristote.
d) Depuis quelques années, l'imitation commence tout de même à intéresser les science cognitives et la neurologie. Les psychologues du comportement affirment que les nouveaux-nés imitent, d'une façon qui ne peut être expliquée ni par le conditionnement, ni par la mise en place de comportements innés (voir A Meltzof). Par ailleurs, les neurologues ont découvert les "neurones miroir".On s'aperçoit que l'acquisition et l'appropriation sont rarement perçus comme des comportements qui peuvent être imités. Les théories de l'imitation ne parlent jamais de la mimésis d'appropriation ou de la rivalité mimétique. C'est pourtant le point important selon la perspective de René Girard. Pour le rendre évident, on peut penser aux relations et interactions des enfants; ils ont une relation de médiation externe d'imitation positive, avec les adultes et une relation de médiation interne, donc de rivalité avec les autres enfants. C'est Saint Augustin qui, le premier a défini ce type de rivalité dans les confessions où il décrit deux bébés qui ont la même nourrice. Alors qu'il y a suffisamment de lait pour les deux, ils tentent chacun d'obtenir tout le lait, pour empêcher l'autre d'un avoir.:"« J’ai vu de mes yeux, dit Saint Augustin, et bien observé un tout-petit en proie à la jalousie : il ne parlait pas encore et il ne pouvait sans pâlir arrêter son regard au spectacle amer de son frère de lait » (les confessions I VII: voir le texte de Lacan au chapitre I 2,Le complexe de l’intrusion). Cet exemple contient sans doute une part de mythe (les nourrissons sont-t-ils capables de concevoir une pénurie possible), mais il symbolise très bien la rôle de la rivalité mimétique, non seulement chez les enfants, mais dans l'humanité en général.
idixa.net -Derrida, la dissémination idixa.net -La duplicité interne de la mimesis la divise vers deux points de fuite : soit la reproduction fidèle, soit le supplément qui fait exister un non-être
a) Bien que la mobilité du désir soit un trait qui caractérise l'émergence de l'individu moderne dans l'histoire, processus qui s'est accéléré depuis la Renaissance, vous affirmez que désir mimétique n'est pas une invention moderne.
Dans les temps modernes, l'éventail des modèles parmi lesquels se fait le choix est beaucoup plus large que par le passé. Les différences de classe et de caste s'aplanissent et même s'il y a entre les hommes de grandes différences de pouvoir d'achat, les gens appartenant au plus bas niveau social désirent ce qu'on les gens du plus niveau. Ils pensent qu'ils devraient posséder ces mêmes choses. Les plus riches achètent la plupart du temps la même chose que les plus pauvres (par les médias on sait que le président ou les stars boivent du coca-cola et on peut en boire aussi). Les gens sont harcelés par la publicité. Dans le passé, l'égalité dans le désir restait la plupart du temps inconcevable. L'accès à certains biens et services était très limité ou sévèrement contrôlé , les différences sociales et économiques étant très rigides. Cependant, le désir et la rivalité mimétiques étaient déjà présents, comme on peut les repérer aussi derrière les mythes et les textes religieux, les védas indiens ou la bible par exemple. De même, trouve de vastes compilations de rites et de commentaires sur la pratique du sacrifice dans les Brahmanas. Si les mythes racontent en effet des événements réels, mais en les déformant, ils ne sont jamais la pure fiction que beaucoup de personnes se font d'eux.
Pouvez vous nous en donner des exemples?
La doctrine du sacrifice dans les Brahamanas de Sylvain Lévi, anthologie raisonnée des Brahamanas est un bon exemple: "Le hommes, de même que les dieux e les démons, ont été créés par le sacrifice lui-même, qui se fait créateur en la personne de Prajâpati, le plus grand de tous les dieux.Toutes les créatures intelligentes de Prajapâti sont vouées aux rivalités et, par conséquent, aux sacrifices, car seul le sacrifice est capable, nous allons le voir, d'apaiser les rivalités entre ses créatures.Entre les dieux (Devas) et les démons (Asuras), il y a toujours un objet dont les deux groupes veulent s'assurer la possession exclusive. [...]. Dans de nombreux cas cependant les dieux et les démons se disputent des biens faciles à partager[...], le bétail par exemple. mais là aussi, le partage est impossible car ce que tous convoitent n'est pas un peu ou même beaucoup de bétail, mais le bétail en soi, l'idée abstrait du bétail. Ce ne sont jamais les mêmes objets deux fois de suite. A chaque épisode, en effet, les Devas l'emportent sur les Asuras, grâce aux sacrifices qu'ils exécutent mieux que que leurs rivaux, et cette victoire rituelle leur assure la propriété de l'objet disputé. Plus on va, plus on comprend que les objets n'ont aucune importance. Ce ne sont que des prétextes à la rivalité. [...] Si l'objet est secondaire, qu'est-ce qui est essentiel dans ces rivalités?[...] Ils réussissent à relancer la rivalité même dans les circonstances les plus propices à son extinction. L'exemple de la lune le montre nettement. Elle est l'un des objets que les dieux et les démons désirent simultanément. A la différence de tant d'autres objets, la Lune, tout au moins dans l'astronomie védique, est éminemment partageable. Tous les mois, elle se partage en elle-même en une lune croissante et une lune décroissante. Pour éviter cette nouvelle rivalité, Pour éviter une nouvelle rivalité, je suppose, Prajâpati décide d'assigner la première aux Devas, la seconde aux Asuras. On ne saurait imaginer solution plus équitable, mais les Devas n'en veulent pas. [...]. Les dieux désobéissent à leur créateur et principal protecteur. Loin d'être punis, ils sont récompensés car ils "voient"les rites adéquats et ils les exécutent à la perfection. Comme toujours, la rivalité aboutit au sacrifice, et le sacrifice, comme toujours, résout la querelle en faveur des Devas qui emportent la lune entière, au nez et à la barbe de Prajâpati.
Ce qui est intéressant, dans ces rivalités, c'est le mimétisme qui les engendre et, par la suite, en devenant réciproque, ne cesse de les exaspérer. Pour en repérer la genèse, il faut examiner le début, toujours semblable, de tous les épisodes; les deux groupes sont séparés, mais ils ne cessent de s'observer, et dès que l'un des deux désire un objet, l'autre ne cesse de l'imiter; bientôt, il y a deux désirs au lieu d'un seul, forcément rivaux puisqu'ils ont le même objet. Partout, l'imitation est le moteur de la rivalité. Elle rend compte de toutes les symétries et de toutes les réciprocités qui marquent nos récits avant l'intervention du sacrifice, seul capable d'engendrer une différence décisive, toujours en faveur des dieux. Les rivalités recommencent toujours après leur conclusion sacrificielle, non parce que le conflit est mal éteint, mais parce qu'il y a toujours de nouveaux objets qui suscitent de nouveaux désirs, et ces nouveaux désirs suscitent de nouvelles rivalités, calmées, chaque fois par de nouvelles interventions du sacrifice, longtemps indécises, mais toujours décidées en faveur des dieux. Cette imitation perpétuelle du désir de l'autre qu'on trouve partout dans les Brahamanas, n'est pas un phénomène réservé aux dieux et aux démons, mais aussi chez les hommes. Cette imitation caractérise toutes les créatures intelligentes de Prajâpati. Elle est responsable de la violence extrême des rapports entre tous les êtres qui doivent recourir au sacrifice pour résoudre les conflits et se différencier les uns des autres. Les Brahamanas conseillent en fait aux hommes d'imiter les dieux (les parvenus du sacrifice) et de les imiter, c'est à dire de recourir aux spécialistes du sacrifice que sont les brahmanes.
b) Dans "Je vois Satan tomber comme l'éclair", vous affirmez que le désir mimétique et la rivalité sont révélés dans la Bible où l'on passe d'une simple description à une compréhension plus normative de l'imitation et du conflit.
C'est essentiel. Dans le livre de la genèse, le désir est représenté comme mimétique: Ëve a été incitée par un serpent à manger la pomme et Adam a désiré ce même objet par l'intermédiaire d'Eve dans un chaîne mimétique évidente. Quand au meurtre d'Abel par Cain, il y a un élémént d'envie qui intervient et l'envie, c'est la rivalité mimétique. Le dernier commandement du décalogue,quant à lui, il interdit le désir mimétique: "Tu ne convoiteras pas la mason de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain" (Ex 20, 17). Même si la liste des interdits n'est pas complète, ils ont un dénominateur commun: ils appartiennent tous au voisin, au prochain. Donc, en nous interdisant de désirer "tout ce qui appartient à ton prochain", le dernier commandement interdit le désir mimétique. C'est en fait l'interdit essentiel du décalogue, celui qui les résume tous. Si on peut les respecter, les autres ne doivent pas poser de problème. En effet d'où viennent les crimes dont il est question dans les autres interdits (tu ne tueras pas, tu ne voleras pas,...[Ex 20, 13-16])? Le dixième commandement répond: du désir mimétique. Les évangiles disent la même chose, mais en termes d'imitation et non plus d'interdit. En général, les gens pensent que le thème de l'imitation est limité à un seul modèle, jésus, qui est proposé là dans un contexte non mimétique. Mais nous sommes toujours dans le monde suggéré par le dixième commandement de Dieu. Jésus nous recommande de l'imiter lui, plutôt que le prochain, pour nous protéger des rivalités mimétiques. Le modèle qui encourage la rivalité mimétique n'est pas forcément plus mauvais que nous, il peut même être meilleur, ce qui est l'enjeu du modèle du Christ. Car s'il désire de la même façon que nous, de manière égoïste et avide, nous imiterons nous imiterons son égoïsme, comme lui le notre et nous serons des modèles mauvais, forcément rivalitaires, qui finissent toujours par se battre avec leur imitateur.
3) le bouc émissaire et l'ordre social.
a) Le désir mimétique dont il vient d'être question concerne d'abord les relations interindividuelles. Mais vous avez souvent montré qu'il a aussi des effets perturbateurs à grande échelle, puisqu'il peut détruire l'ordre social. Revenons plus en détail sur ce point?
Lorsque le mimétisme fonctionne dans la réciprocité violente, dans une double imitation, il accumule de l'énergie conflictuelle qui a tendance à se répandre. Le mécanisme devient de plus en plus attirant, mimétiquement parlant,pour ceux qui sont dans le voisinage. En effet, si deux personnes se battent pour le même objet, celui-ci augmente de valeur aux yeux du tiers qui contemple cette rivalité et séduit de plus en plus d'individus autour de lui. Mais lorsque l'attrait du rival grandit, l'objet du conflit tend à disparaître peu à peu, déchiré, déchiqueté, détruit dans la bagarre de tous les rivaux. Lorsqu'il passa au second plan ou disparaît, la mimésis est transformée en pur antagonisme. Les doubles prolifèrent, la crise mimétique s'étend et s'intensifie de plus en plus. Thomas hobbes, auteur du léviathan (Traité de la matière, de la forme et du pouvoir d'une république ecclésiastique et civile), qui avait repéré ce phénomène l'a appelé la lutte de tous contre tous.
La seule réconciliation possible, le seul moyen d'interrompre la crise et de sauver la communauté de l'autodestruction, c'est de faire converger cette colère et cette rage collective vers une victime désignée par le mimétisme lui-même et adoptée unanimement. Il s'agit d'un membre de la communauté qui passe pour cause unique du désordre. Il n'est pas plus coupable que les autre, mais la communauté est persuadée du contraire. La crise se conclut par le meurtre du bouc émissaire parce que celui-ci est unanime. Ce mécanisme du bouc émissaire permet de canaliser la violence collective contre un membre de la communauté choisi de façon arbitraire et qui devient l'ennemi de la communauté qui se trouve réconciliée par le meurtre de cette victime.
Dans les rituels, on trouve souvent la nature mimétique de ce processus. Le rituel débute par un désordre voulu, une crise délibérée ou simulée et débouche sur l'immolation rituelle de la victime. C'est un répétition de la crise mimétique conduisant spontanément au mécanisme victimaire. Il est espéré que qu'ainsi cela réitérera son pouvoir de réconciliation.
b) La résolution de la crise victimaire ne pourrait-t-elle pas être provoquée par des circonstances étrangères à la mimésis d'appropriation (une vraie épidémie de peste par exemple). Notre ignorance peut provoquer le besoin de trouver un responsable à la crise et la désignation d'un bouc émissaire. Il faudrait séparer la phénoménologie du désir mimétique et de la rivalité de celle du ménanisme sacrificiel lui-même.
Oui, effectivement,une catastrophe objective comme une épidémie, une sécheresse prolongée, une inondation, suscite une escalade des doubles et une crise mimétique qui va déboucher sur un phénomène de bouc émissaire. Mais il n'y aurait pas de bouc émissaire si on ne passait pas de la mimésis de l'objet désiré, qui divise à une mimésis qui permet toutes les alliances contre la victime. Pour résoudre une crise, ce qui importe, c'est le passage du désir d'objet, désir qui divise ceux qui imitent à la haine du rival, qui, elle, réconcilie, par la polarisation de toutes les haines sur une seule victime. Aprés la résolution victimaire de la crise, cette unanimité persiste et elle n'entraîne plus aucun conflit, puisque la victime unique a polarisé mimétiquement toute la communauté. De rivalitaire et conflictuelle, la crise se transforme automatiquement et spntanément en mimésis de réconciliation. En effet, il est impossible pour les rivaux de s'entendre autour de l'objet qu'ils désirent tous, mais ils s'entendent très bien, au contraire contre la victime qu'ils haïssent tous.
c) la victime doit-elle être choisis au hasard?
Pas forcément. Cela dépend du degré de compréhension des persécuteurs... et aussi de la victime qui peut troubler le jeu. Si quelqu'un dénonce le mécanisme du bouc émissaire ce fauteur de trouble en sera la victime toute désignée. C'est ce qui s'est produit pour le Christ évangilique qui n'est donc pas une victime du hasard, contrairement à ce qu'affirme Hans Urs Von Balthasar dans La gloire et la croix. Le Christ s'est désigné lui-même à ses persécuteurs en leur reprochant de s'en remettre à la violence et de condamner des victimes innocentes. Mais en général, on ne peut pas dire que la victime est choisie au hasard, ni qu'elle ne l'est pas. Quand on observe attentivement les mythes, René Girard fait remarquer que les victimes sont trop souvent des infirmes, des êtres handicapés, ou des étrangers pour avoir été choisies purement par hasard comme le montre un passage du deuxième Isaï, le serviteur de Yahvé (Is 53,2-3):
"[...] Il a grandi devant nous, [...]sans beauté ni éclat pour attirer nos regards, et sans apparence qui nous eût séduits; objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu'un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n'en faisions aucun cas."
Les signes qui sont donnés comme raison de choisir cette victime (infirmités, traits déplaisants, pris à tort pour des signes de culpabilité), sont des raisons scandaleuses et insuffisantes, mais ils ne permettent pas de parler de pur hasard. Par exemple, dans les illustrations médiévales, les sorcières sont représentées avec des traits déformés, bossues, boiteuses, un peu comme les juifs et parmi les dieux grecs, nombre d'entre eux, tel Héphaïstos, loin d'être des Apollons, sont souvent handicapés, mutilés, rabougris, disgraciés (voir un texte parodique de Lucien de Samosate: Tragodopodagra ou bien Carlo Ginzburg, qui montre ce lien qui existe entre le fait de boiter, ou la mutilation d'un membre parmi les personnages mythologiques et le meurtre rituel et le royaume de la mort). Mais si les dieux archaïques sont souvent un peu abimés physiquement, il y a aussi parmi eux des Apollons et des Vénus.
C) En fait le choix de la victime est un mélange d'arbitraire et de nécessité.Certainement. Même s'il n'y a pas de signe de victimisation, on choisira un bouc émissaire de toute façon au moment crucial. N'importe quoi peut être choisi comme signe et tout le monde pensera que le coupable a été trouvé. Le mécanisme du bouc émissaire fonctionne comme un phénomène faussement scientifique, une chose révélée que chacun peut vérifier "dans les yeux de ses voisins" ce qui renforce la certitude de la foule. Parfois, c'est un objet physique qui est considéré comme une preuve directe: dans Phèdre, la protagoniste de l'hippolyte d'Euripide, qui se tue après accusé son beau-fils de viol, Thésée se laisse facilement convaincre de la culpabilité d'Hippolyte parce que phèdre peut exhiber l'épée de celui-ci comme preuve. Arthur Maurice Hocart parle ici d'une sorte de "fétichisme" naïf de l'objet. Un autre exemple se trouve dans l'histoire biblique de Joseph, où la femme de Putiphar a gardé la tunique de ce dernier, ce qui semble prouver que Le jeune homme a cherché à avoir avec elle une relation sexuelle. Dans tous ces cas, il y a un objet physique qui semble une preuve évidente, la pièce à conviction numéro un en quelque sorte.
d) Nous avons vu le phénomène des doubles à l'échelle individuelle. La collectivisation de ce phénomène explique l'escalade, qui fait partie du mécanisme du bouc émissaire et qui conduit à l'indifférentiation du groupe social tout entier. Celle-ci refléterait alors au niveau social le mécanisme de l'émergence des doubles.
Oui, plus les gens deviennent indifférentiés, plus il est il est facile de décider que n'importe lequel d'entre eux est coupable. Le mot double qui implique l'absence de toute différence symbolise la désymbolisation et signifie cette indifférentiation, l'absence de toute différence. Les jumeaux mythiques (la liste est longue).Dans la théorie de Claude Lévy-Strauss, contrairement à cette vision, tout est différence au point que pour lui, il y a différence même entre les jumeaux, qui sont une négation logique de la différence. Tout comme Ferdinand de Saussure, il affirme que le langage ne peut exprimer l'absence de différence. Pourtant, le langage parle de l'indifférentiation dont la métaphore est prise très au sérieux dans certaines sociétés, puisqu'on y massacre les jumeaux. Bien sûr, par contre, d'autres sociétés, conscientes du fait que les jumeaux biologiques n'ont rien à voir avec le processus d'indifférentiation sociale, ne les stigmatisent pas. Mais la culture primitive a pu parler d'infférentiation, même si, en principe, le langage ne le permet pas. Comme le dit René Girard, le langage est bien plus malin et capable de réalisme que ne l'imagine Lévy-Strauss.
liens: espritdavant.com -Jumeaux et cultes: mythes, divinités et saints
e) Ce qui le rend possible, c'est que le mécanisme du bouc émissaire précède l'ordre culturel et le langage en particulier. En fait, c'est lui qui permet à la culture de se développer.Cela amène à la question: comment se développe la culture? Pour René Girard, la réponse est: par le rituel. "Pour tenter d'empêcher les épisodes de violence mimétique imprévisibles et fréquents, les cultures organisent des moments de violence planifiés, contrôlés, maîtrisés, à dates fixes et ritualisés. En répétant sans cesse le même mécanisme (du bouc émissaire) sur des victimes de rechange, le rituel effectue une sorte d'apprentissage. Il interviendra toujours au même moment de la crise mimétique pour sa résolution. Peu à peu, il se transformera en une institution qui assagit la crise et toute forme de crise: crise de l'adolescence avec ses rites de passage, crise de la mort résolue par les rites funéraires, crise de la maladie avec la médecine rituelle. La crise peut aussi être imaginaire, mais la différence n'est pas grande. Une crise imaginaire peut tout aussi bien créer une vraie catastrophe.
Les Lumières n'ont vu dans le rituel que son utilisation par des prêtres "fourbes et avides" pour imposer leurs abracadabras au bon peuple excessivement crédule. Mais selon René Girard, cette thèse est absurde et les clergés ne peuvent pas précéder l'invention de la culture. Le religieux est premier et et, loin d'être une farce dérisoire; il est l'origine de toute culture. Et l'humanité est fille du religieux.
liens: wikipedia.org -Culture
wikipedia.org -Rite.f) Arthur Maurice Hocart, que nous avons évoqué en b) à propos du
fétichicisme de l'objet, souscrit à cette deuxième hypothèse pour avoir écrit: "Le rituel n'es guère apprécié par nos intellectuels. Ils l'assimilent pour la plupart, au cléricalisme pour lequel ils ont peu de sympathie. Cela ne les dispose guère à admettre que des institutions comme celles de l'administration moderne, qu'ils approuvent et qui leur semblent éminemment rationnelles et efficaces, soient nées de cette superstition qu'est, à leurs yeux, le rituel. Pour eux, seul l'intérêt économique peut créer quelque chose d'aussi solide que l'état. Pourtant, avec un peu d'attention, il leur serait aisé de voir partout autour d'eux des communautés cimentées par un intérêt rituel commun; et ils s'apercevraient que la ferveur rituelle est un ciment plus solide que toutes les ambitions économiques, puisqu'un rituel implique une règle morale tandis que l'économie est une règle de profit, qui divise au lieu d'unir.
Ce texte est admirable, mais il faut aller plus loin et penser à l'histoire de Caïn qui est ici essentielle en révélant que Caïn est le fondateur de la première culture. Le texte pourtant ne mentionne aucune fondation. Dans le texte biblique on y trouve le meurtre d'Abel, puis, immédiatement après, la loi contre le meurtre (Gn 4,15): L'Eternel lui dit: «Si quelqu'un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois». Cette loi représente, pour René Girard, la fondation de la culture, parce que la peine capitale, qu'on retrouve dans toutes les cultures, c'est déjà le meurtre rituel. On la retrouve dans le Lévitique avec une forme de mise à mort strictement codifiée, à laquelle toute la société participe. Depuis lors, avec la peine capitale, le meurtre originel se répète de la même façon, tout le monde y prend part et personne n'en n'est responsable. On peut dire que la culture émerge de ce meurtre proto-rituel: la bible dit que qu'à partir de Caïn, et de sa lignée, sont nées la domestication des animaux, la musique et la technique (Gn 4,20-22).
g) C'est exactement le mythe de Prométhée raconté par Eschyle.
"Prométhée est la victime sacrificielle qui est tuée, puis cannibalisée sans cesse, l'aigle lui mange le foie dans une répétition indéfinie du sacrifice. En tant que victime sacrificielle, il est "responsable" de l'invention de la culture, il est représenté comme la matrice d'où émergent le langage, les sciences et la technique.'
Liens: philolog.fr -Le mythe de Prométhée
lemondedesreligions.fr -Le mythe de Prométhée réhabilité
philolog.fr -Le mythe de Prométhée
mythologica.fr -prométhée
apprendre-la-philosophie.blogspot.fr -L'origine de la technique, le mythe de Prométhée
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Par thomassonjean le 30 Mars 2013 à 21:42
Ma peinture - Annecy les vieilles prisons
Je transmets mes remerciements à peintrefiguratif-raymonde. Je regarde et j'admire ses tableaux et j'aimerais bien avoir son talent. Elle m'encourage régulièrement à peindre et à afficher les résultats dans mon blog. J'ai certes un goût prononcé pour le peinture et mon bureau "déborde" de mes tubes, pastels, crayons, feuilles et autres matériels. Mais mes réflexions philosophiques et scientifiques autant que spirituelles occupent une grande partie de mon temps à rédiger mon blog et à faire des recherches sur internet.
Mais ça y est, je viens de terminer une petite aquarelle et gouache que je présente ici en demandant votre indulgence (je sens que j'aurais besoin de quelques cours pour progresser). Je n'ai qu'une webcam dualpix et je n'arrive pas bien à faire une photo nette, mais je vous la diffuse tout de même car elle me permet d'évoquer la ville que j'ai quittée il y a deux ans, la petite Venise des Savoies, Annecy..
Les vielles prisons d'Annecy
Les vielles prisons d'Annecy
"Le Palais de l’Isle ou vieilles prisons est une maison forte de type médiéval situé au milieu d’une petite île sur le Thiou (exutoire du lac d’Annecy).
Monument historique et musée, les anciennes prisons font partie des édifices les plus photographiées en France.
Existant depuis le bas moyen age, le palais de l’Île fut d’abord un péage entre les deux rives du Thiou puis utilisé comme prisons à de nombreuses reprises mais aussi comme tribunal, caserne ou encore asile de vieillards.
Ce monument construit au XIème siècle a eu de très nombreuses fonctions au cours de son histoire. Il abrita d'abord le péage du Thiou (petite rivière issue du lac d'Annecy), puis accueillit un atelier monétaire au XIVème siècle avant de servir de prison jusqu'à la Révolution Française, de caserne au XIXème siècle et à nouveau de lieu d'emprisonnement pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Aujourd’hui musée de l’Agglomération d’Annecy, le bâtiment des vieilles prisons accueillent le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine qui organisent de nombreuses expositions au fil de l’année (plus de 30000 visiteurs chaque année).
Les curieux découvriront des cellules humides au niveau de l’eau, une cour intérieure et une chapelle mais aussi les salles d’audiences et les salles ou étaient stockées les documents administratifs sur des systèmes suspendus pour éviter d’être endommagés par les rats."
L'atelier monétaire: "Pendant une trentaine d'années durant le 14e siècle, le Palais de l'Ile accueille l'atelier monétaire des comtes de Genève. Cette nouvelle fonction supprime temporairement la prison.
En 1219, suite à des conflits d'influence avec le prince-évêque, la famille de Genève installe sa résidence principale à Annecy et manifeste la volonté d'ouvrir un atelier monétaire. En effet, l'usage des monnaies sert d'outil de propagande et par cet acte, au caractère hautement symbolique, le prince souhaite afficher son pouvoir auprès de tous ses sujets. C'est ainsi qu'en 1355, Amédée III, comte de Genèverequier auprès de l'empereur Charles IVle droit de battre monnaie. Il l'obtient par un acte impérial du 25 août 1355, officialisant l'intallation d'un atelier monétaire dans la maiosn forte de l'Ile.
Bien que la naissance de l'atelier monétaire soit officialisée par l'empereur, son existence reste soumise aux aléas des successions et des luttes d'influence. Ainsi, il est fermé plusieurs fois entre 1355 et 1391, date de sa suppression.
L'obtention de ce droit régalien par le comte de Genève ne va pas sans entraîner un certain nombre de protestations. La première vient du prince-évêque de Genève qui voit dans cet acte un affaiblissement de sa souveraineté. Mais reconnaissant l'officialisation de cet atlier monétaire par l'empereur, le pape Innocent III prend le parti du comte de Genève et met fin à cette querelle.
La seconde protestation vient de la maison de Savoie, proche rivale qui voit là une atteinte à son autorité. Elle se règle par un traité signé en 1358 par lequel le comte de Genève se reconnaît vassal du comte de Savoie. Mais il garde le droit de battre monnaie.
L'atelier monétaire prend place dès son origine dans deux pièces attenantes, au rez-de-chaussée de l'aile sud de la maison forte de l'Ile, entraînant le transfert des prisons dans la tour de la reine au château. La maison forte de l'Ile subit plusieurs modifications entre 1355 et 1366 pour s'adapter à sa nouvelle fonction. Les comptes de Jean Gucci, maître de la monnaie, décrivent précisément ces travaux : réparations du bâtiment, couverture du toit par de nouvelles ardoises, installation de portes et de fenêtres solides. L'atelier est doté d'une grande cheminée pour accueillir le four destiné à la fonte des métaux. La pièce attenante est aménagée en chambre forte dans laquelle sont conservées en sûreté les espèces nouvellement frappées.
L'atelier, placé sous l'autorité du maître de la monnaie, emploie une dizaine de personnes. Outre les ouvriers ou monnayeurs, un garde de la monnaie ou prévôt, assiste le maître de la monnaie dans ses fonctions en étant présent à chaque étape de sa fabrication. Il tient un rôle fondamental en s'assurant que le métal précieux ne se perd pas et que les balances sont justes."
liens: annecy.fr
wikipedia.org -Annecy: Palais de l'Isle
wikipedia.org -Chronologie d'Annecy
wikipedia.org -Histoire d'Annecy
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Par thomassonjean le 20 Septembre 2012 à 17:42
Ma première cueillette
Depuis mon arrivée il y a un an, voici une partie de ma première cueillette de champignons à Aix les Bains.
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Par thomassonjean le 16 Avril 2012 à 15:03
Ceci est la page d'acceuil, je vous suggère de consultez "mes derniers articles"
Bonne lecture
www.villa-rivalin.com/villa_rivalin (cliquez sur photos aix les bains)
La clé du bonheur.
Ca y est, j'ai déménagé. Ma nouvelle ville devient Aix les Bains, toujours dans les Alpes, pas très loin d'Annecy. Dans un prochain article je montrerai les photos anciennes du train du Revard.
Je découvre ici les bienfaits du thermalisme et la beauté d'un lac qu'a chanté Lamartine à qui est dédiée "la colline des poètes."
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Par thomassonjean le 31 Janvier 2012 à 15:59
Au commencement du temps 3-5)
Des araignées géantes sur la colline de Chaillot.
(-80 à -500 millions d'années)
a) A la fin de l'article précédent:
...Soudain, très haut dans le ciel, une boule de feu vient d'apparaître. (catastrophe du crétacé-tertiaire)
Les animaux qui lèvent la tête prennent-ils conscience de cet incroyable qui va suivre? Un énorme astéroïde de 10 km de diamètre, plus grand qu'une montagne, calcine autour de lui le bleu du ciel.
La catastrophe a eu lieu à l'équateur, l'immense nuage, qui a plongé le monde dans lune nuit suffocante, s'est étendu sur les deux hémisphères.L'air est devenu irrespirable, saturé de vapeurs de soufre, d'acide sulfurique et d'oxyde de carbone. Le soleil a été progressivement masqué et la température est tombée à - 20 degrés. Cette nuit glaciaire, qui durera des dizaines d'années, a été suivi par un terrible effet de serre qui a sévi durant 10 000
Est ce qu'une preuve de ce qui s'est passé se trouve dans cette couche sédimentaire anormalement riche en irridium, métal rare, qui n'existe pratiquement pas sur notre planète, mais qu'on trouve en abondance dans les couches géologiques qui correspondent à l'époque du choc? Cette trace est repérable partout sur notre monde, même sur le place du Trocadéro ou sous les fondations des bâtiments. Les océans ont mis 5 000 siècles avant de se remettre du cataclysme. Que se serait-il passé si cette catastrophe n'avait pas eu lieu? L'homme ne pouvait pas apparaître. Étrangement, le chemin vers l'intelligence est passé par la route des étoiles....
b) nouveau bond dans le temps: J. -C. - 80 millions d'années (des-plumes-de-dinosaures-datant-de-80-millions-d-annees), "très longtemps avant le cataclysme du crétacé. Un grand ciel sans nuage, un ciel bleu jusqu'à l'infini pèse sur le grand silence du monde.
tyrannosaurus
Nous nous retrouvons au milieu d'un massif de fougères à triple rang d'épines.
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Par thomassonjean le 16 Décembre 2011 à 22:09
Ma peinture huile: le village de mon enfance:
la dordogne
Je me suis bien remis d'un AVC il y a deux ans, en 2009, mais ma vie en a été complètement bouleversée. Les cardiologues pensent que mon cerveau s'est en partie reconstruit, car je n'ai que des séquelles apparemment mineures. Par contre, je me suis découvert un goût pour la peinture que je ne me connaissais pas. Je pense que c'est un "éveil" du cerveau droit, plus porté sur l'art. Auparavant, le cerveau gauche était sans doute dominant par la logique, le logos, le calcul et tout ce qui fait la science. Cette découverte de l'art me rassure, j'ai peut-être un meilleur équilibre entre l'intuition, la partie féminine de l'être et le raisonnement, le calcul, le formalisme de la raison logique.
Le résultat, je le vois dans ces deux tableaux du village de mon enfance, Jumilhac le Grand en Périgord que je reproduis ici. Leur valeur artistique est certainement faible, mais pour moi, ils ont une valeur "spirituelle" et traduisent une manifestation de l'esprit" qui m'anime.
Quand j'y repense, je crois qu'à Jumilhac j'avais déjà ce goût dans mon enfance. J'avais reçu en cadeau d'anniversaire le livre "les merveilles de la nature", livre magnifique s'il en est. Je l'ai gardé toute ma vie. C'est là que j'ai eu une fascination pour ces merveilles qui constituent l'essence et le titre de mon blog. Je ne me lassais pas des images d'astronomie, comme celle d'une éclipse de soleil, de paléontologie avec les dinosaures, des plantes, d'animaux...
J'y ai appris les notions qui m'ont permis d'approcher la science. Mais je dessinais et coloriais ces images, je faisais des "cartes postales de paysages de neige... J'ai conservé le goût de la science, mais, avec l'âge, j'étais insatisfait par les dessins. Je croyais ne pas être "à la hauteur" et je m'en suis lassé, jusqu'à... mon AVC.
Le château de Jumilhac
Et là, dans ce petit village, je regardais les saisons, les nuages, l'Isle et ses rives, les oiseaux, en bref, la nature. Au printemps: les fleurs, en été: la moisson avec les premières batteuses des années 1950 et les orages, en automne: les tapis de feuilles mortes, en hiver: la neige et les dessins de cartes postales...
Présentation de Jumilhac et d'abord le château.
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Par thomassonjean le 26 Novembre 2011 à 09:06
Au commencement du temps
2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique)
Le bord de notre espace-temps pourrait recueillir des informations dont la source serait située à l"origine.
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Par thomassonjean le 27 Octobre 2011 à 17:26
J'aime
le blog de www.valerieferre.com
A VOIR ABSOLUMENT SI LA VIE SUR CETTE TERRE VOUS PARAIT TERNE !
cliquez sur
et vous verrez une symphonie.
Une symphonie exquise de couleurs et de formes, le tout en musique... Laissons la magie de l’accélération du temps magnifier les Divines Créations Végétales et notre propre pouvoir créatif d'y ajouter les parfums ... Du Grand Art !
"Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain,
les routes de la terre seraient tellement plus agréables !"
(Proverbe chinois)
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Par thomassonjean le 26 Octobre 2011 à 14:46
Ma nouvelle ville Aix les Bains
www.villa-rivalin.com/villa_rivalin (cliquez sur photos aix les bains)
La clé du bonheur.
Ca y est, j'ai déménagé. Ma nouvelle ville devient Aix les Bains, toujours dans les Alpes, pas très loin d'Annecy. Dans un prochain article je montrerai les photos anciennes du train du Revard.
Je découvre ici les bienfaits du thermalisme et la beauté d'un lac qu'a chanté Lamartine à qui est dédiée "la colline des poètes."
Le lac
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !De 1816 à 1830, Lamartine (1790-1869) a séjourné huit fois à Aix-les-Bains.
C’est au cours de son premier séjour, du 6 au 26 octobre 1816, à la Pension Perrier, qu’il rencontre la passion. Elle se nomme Julie Charles, de six ans son aînée, épouse de l’illustre physicien Jacques Charles. Julie est logée dans la chambre qui jouxte celle de Lamartine. Le 10 octobre 1816celui-ci la sauve d’un naufrage au cours d’une tempête sur le lac du Bourget. Il écrira : «j’ai sauvé avant hier une jeune femme qui se noyait, elle remplit aujourd’hui mes jours». Ensemble, ils parcourent les sites du Bourget. Puis ils se séparent et se reverront à Paris. voir la suite la colline des poètes.
"Les premiers thermes" photo ci-dessous:
Around the IIIth century BC, some Celtic tribes – the Allobroges – came in the area and benefited yet of the sulphated and calcic water. In the Ist BC, the Romans founded Aquasense and created the first thermal therapeutics baths. The first thermal spa was developed in Aix les Bains during the XIXth century.
Géographie et carte d'Aix-les-Bains :
L'altitude de la mairie d'Aix-les-Bains est de 240 mètres environ. La superficie d'Aix-les-Bains est de 12.62 km ². La latitude d'Aix-les-Bains est de 45.694 degrés Nord et la longitude d'Aix-les-Bains est de 5.909 degrés Est. Les villes et villages proches d'Aix-les-Bains sont : Tresserve (73) à 2.09 km, Mouxy (73) à 2.42 km, Brison-Saint-Innocent (73) à 3.11 km, Pugny-Chatenod (73) à 3.36 km, Grésy-sur-Aix (73) à 3.66 km.
(Les distances avec ces communes proches d'Aix-les-Bains sont calculées à vol d'oiseau - Voir la liste des villes du département de la Savoie)
Lac du Bourget (lake of Bourget):It is the largest natural lake of France, C'est le plus grand lac naturel de France, chacune de ses berges a sa propre atmosphère : avec Aix-les-Bains la rive orientale est davantage balnéaire, plus construite, la route longeant les berges.
La rive ouest est plus sauvage, avec des pentes raides qui plongent vers le lac, des bois et des routes sinueuses.
Le tour du lac est très riche en panorama et édifices. Du mont du Chat au sud-ouest et au sommet du Molard Noir, on profite d'un très beau panorama. Dans un cadre naturel très reposant, l'abbaye royale de Hautecombe sur la rive occidentale abrite la plupart des souverains de la maison de Savoie ainsi que le dernier Roi d'Italie Umberto II.
L'origine du bâtiment remonte au XIIe siècle.
Abbaye de Hautecombe
C’est la nécropole des Princes et Ducs de Savoie. Elle est toujours en activité (pour son aspect abbaye, pas nécropole !) puisqu’elle héberge une communauté mixte de religieux et de laïcs modernes. On ne peut pas en faire le tour et seule une petite partie est ouverte à la visite. C’est dommage, on ne peut pas acceder au lac.
On y voit les diverses sépultures de la famille de Savoie. Pièce remarquable : une statut de marbre d’une des bienfaitrice du bâtiment, où le sculpteur a été jusqu’à rendre les moirés des étoffes, les piqûres dans le cuir des gants et la trace des ongles à travers le gants.
Pas de séjour à Aix-les-Bains sans une petite visite du Casino Grand Cercle, créé en 1847, qui vaut le coup d’œil avec son théâtre romantique à la française et des plafonds de mosaïques du Vénitien Salviati !
A voir aussi les thermes nationaux, construits à partir de 1777 par le roi Victor-Amédée III et agrandis en 1932. Le nouveau bâtiment de style Art Déco possède notamment un hall et deux cabines de luxe classées monuments historiques.
Les amateurs d’art ne manqueront pas la visite du musée Faure, qui accueille une collection de peintres impressionnistes (Cézanne, Degas, Pissarro, Bonnard, Marquet…) et la deuxième collection en France de Rodin, soit plus de 30 sculptures.
Autour du lac, rendez-vous à l’abbaye d’Hautecombe, chef d’œuvre du style gothique troubadour et mausolée des princes de la Maison de Savoie. Elle surplombe le lac depuis le XIIème siècle et possède une chapelle des Princes et une grange batelière d’une belle austérité cistercienne.
Profitez du calme et du silence offerts par le petit prieuré du Bourget-du-lac, fondé au XIème siècle, avec sa crypte romane et son jardin à la française, et allez jeter un coup d’oeil au château de Thomas II de Savoie.
L’église Notre-Dame d'Aix-les-Bains est une église construite dans un style d'inspitation byzantine à la fin du XIXe siècle. Le bâtiment prend la forme d'une croix. La croisée des transepts supporte une coupole. Son clocher de couleur verte, à cause de l'oxydation de sa couverture, est fait de bois, sa tour s’élève à 55 mètres au-dessus du parvis. On peut également contempler ses voûtes en berceau simple qui, pour leur part, sont plutôt d’inspiration romane. Le chemin de croix, en cours de classement à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, provient d’Espagne, d’où il a été ramené par le général Forestier, lors des campagnes de Napoléon. Quant aux tableaux des douze apôtres, classés depuis 1976, et conservés dans le chœur, ils proviennent certainement d’Italie, d’après les expertises, et seraient du XVIIe siècle. Cet édifice domine de ses hauteurs la ville aixoise. Il est très présent dans la vie quotidienne des habitants. Son parking se transforme durant la semaine en parking public et ce en raison de son emplacement central dans le tissu urbain.
Historique: Le projet de construction débuta dans les années 1875 sur les instances du curé Pavy. L’Église Notre-Dame, paroisse de l’Assomption se trouve dans le Centre ville d'Aix-les-Bains. Un concours d'architectes fut organisé pour la concevoir l'édifice religieux et fut remporté par Arthur Bertin. La construction fut confié à l'entreprise Bonna qui débuté les travaux en 1890 pour se terminer en 1892 bien qu'en réalité des modifications fut encore apportées jusqu'en 1905.
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Par thomassonjean le 6 Août 2011 à 14:54
TOUT SUR ANNECY
Ma ville actuelle: Annecy dans les Alpes, près du Mont Blanc, de Genève et de la Suisse.Le pont des Amours.
Peinture: le Lac d'Annecy.
Après une vie d'activité, je suis retraité. Depuis toujours je suis toujours émerveillé par les mystères de la nature et de la vie. Dans mon enfance, un ami de la famille m'avait offret un livre qui a marqué mon imagination et et sans doute orienté le sens de ma vie: "les merveilles de la nature. Depuis, j'ai toujours réfléchi au sens de l'univers et de l'existence. J'ai été attiré par la science, au cours de mes étudeset dans ma vie, je n'ai vu que l'aspect explicatif et d'utilisation pour la domination du monde. Il ne traduit pas l'émotion que je ressent face à la nature, même si les sciences neurologiques croient tout en dire par ce côté "explicatif"..
C'est pourquoi je cherche à partager mes réflexions et mon questionnement qui n'a pas de fin. J'ai décidé de l'exprimer par mon blog car il me permet à la fois de m'assurer de mes connaissances en les écrivant et de les confronter aux autres en les enrichissant.
Mon blog se concentre sur trois topics:
Les limites de la connaissance, en passant par la physique quantique, la cosmologie et bien entendu les mathématiques.
Les grands mythes de l'humanité, en particulier la Bible et le mythe de l'Atlantide.
La spiritualité et le développement de soi.
Mes passions dominantes à l'heure actuelle: La peinture et les minéraux.
Voir aussi mes articles dans mes autres blogs
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Par thomassonjean le 14 Juillet 2011 à 11:49
La grande hypothèse.
La Bible est présente en permanence parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinaire de Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.
Les ouvrages d'Albert Slosman sont la base de ma réflexion, mais j'ai découvert les écrits d'Anton Parks. qui parlent de ce même mythe.
Pour l'ensemble des articles, je renvoie à mon blog: http://monblogdereflexions.blogspot.com/ (libellé "la grande hypothèse")
ou http://lesmesrveillesdelaconnaissance (catégorie "la grande hypothèse").
LA GRANDE HYPOTHESE et les survivants de l'Atlantide.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14 000 ans selon Slosman. Les Trois grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de cet événement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moîse, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moîse, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Cette oeuvre d'Albert Slosman aurait dû être, sous la dénomination générique "L'éternité n'appartient qu'à Dieu".
A) LA TRILOGIE DES ORIGINES.
1) Le Grand Cataclysme (paru en 1976).
2) Les survivants de l'Atlantide (paru en 1978).
3) Et Dieu ressuscita à Dendérah (paru en 1980).
B) LA TRILOGIE DU PASSE.
1) Moîse l'Egyptien (paru en 1981).
2) Akhenaton, le Divin mortel (non paru).
3) Et Dieu oublia l'Egypte (non paru).
C) LA TRILOGIE DU FUTUR.
1) Jésus le Christ (non paru).
2) L'Apocalypse de la 8ème vision (non paru).
3) L'éternité n'appartient qu'à Dieu (non paru).
D) LA TETRALOGIE DU SAVOIR.
1) l'Astronomie selon les Egyptiens (non paru).
2) Les Mathématiques selon les Egyptiens (non paru).
3) La Médecine selon les Egyptiens (non paru).
4) L'Evangile selon les Egyptiens (non paru).
Sommaire de mes articles à lire dans les articles avec le libellé :"la grande hypothèse".
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le Cercle d'Or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.
Ici je présente un bref résumé des articles pour permettre une vision un peu globale.
LA GRANDE HYPOTHESE 1): "Le hasard existe-t-il?"
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Par thomassonjean le 12 Juillet 2011 à 18:39
Les limites de la connaissance1) présentation
Cette présentation est une introduction à mes articles dans la rubrique "les limites de la connaissance".
La pensée.
Les limites de la connaissance.
Depuis toujours je suis émerveillé par la nature et ses mystères, avec laquelle je me suis éveillé par les images qui me restent encore du village de mon enfance et de son château (à voir dans l'article "Ma peinture huile: le village de mon enfance: Jumilhac le Grand en Périgord" -libellé peinture et fantastique).
La science nous permettra-t-elle un jour de tout savoir? Ne rêve-t-elle pas d'une formule qui explique tout? N'y aurait-il rien qui entrave sa marche triomphale? Le monde deviendra-t-il transparent à l'intelligence humaine? Tout mystère pourra-il être à jamais dissipé?
Hervé Zwirn pense qu'il n'en n'est rien.La science, en même temps qu'elle progresse à pas de géant marque elle même ses limites. C'est ce que montre la découverte des propositions indécidables qui ont suivi le théorème de Gôdel. Ou celle des propriétés surprenantes du chaos déterministe. Ou encore les paradoxes de la théorie quantique qui ont opposé Einstein et Bohr en mettant en cause toute notre manière de penser.
L'analyse de ces limites que la science découvre à sa propre connaissance conduit à poser une question plus profonde: qu'est ce que le réel?
Je commence ici une série d'articles que j'intitule "les limites de la connaissance", où j'exprime mon questionnement et mes réflexions en partant de l'analyse qu'en fait Hervé Zwirn. Ceci est le premier article.
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Par thomassonjean le 12 Juillet 2011 à 18:32
La spiritualité et le travail sur soi sont une de mes préoccupations. Je présente ici ma lecture du "Baiser de Dieu" inspiré du livre de Annick de Souzenelle.
Cette page est développée dans mes articles sous le libellé: le baiser de dieu.
Voir aussi tous les articles libellé: conscience et spiritualité.
Synthèse de ma lecture: "Le baiser de Dieu."I) Présentation.
Au long de décennies passées à interroger le texte biblique et les mystères de sa langue, Annick de Souzenelle a construit une lecture originale et vivante de la tradition hébraïque.
Tout se fonde, dans le travail d'Annick de Souzenelle, sur une lecture pas à pas du texte hébraïque de la Genèse, à travers ses non-dits, ses allusions que seul peut comprendre celui ou celle qui a répudié les promesses illusoires de la traduction : les deux tomes volumineux d'Alliance de feu, réédités récemment, sont le fruit de ce patient cheminement
Ici, je reproduis un texte de Annick de Souzenelle où elle s'exprime sur son livre.
Le souffle de l'hébreu
Au long de décennies passées à interroger le texte biblique et les mystères de sa langue, Annick de Souzenelle a construit une lecture originale et vivante de la tradition hébraïque.
Tout se fonde, dans le travail d'Annick de Souzenelle, sur une lecture pas à pas du texte hébraïque de la Genèse, à travers ses non-dits, ses allusions que seul peut comprendre celui ou celle qui a répudié les promesses illusoires de la traduction : les deux tomes volumineux d'Alliance de feu, réédités récemment, sont le fruit de ce patient cheminement.
Partant d'une intuition profonde de la spiritualité chrétienne originelle, Annick de Souzenelle dégage ce patrimoine universel de sa gangue moralisatrice pour en restituer la vitalité enthousiasmante.
Mettant à portée de tout un chacun la richesse infinie du texte sacré, elle nous donne ainsi à contempler l'amour divin derrière ces mots qu'un « exil existentiel » nous fait parfois lire comme terribles.
Cette démarche, ces « trouvailles » ont réconcilié un large public avec la fréquentation du patrimoine biblique qui, qu'on le veuille ou non, demeure l'un des piliers de la civilisation occidentale : elle en a également débattu passionnément avec Frédéric Lenoir dans L'Alliance oubliée
De la matière de ses commentaires, elle extrait aujourd'hui la quintessence du « message» qu'elle décline selon des thématiques intemporelles : l'exil de Dieu, la liberté, la connaissance, le désir, le mal et la mort, et la renaissance.
Présentation par Annick de Souzenelle.
AUTANT DE SUJETS QUI SONT AU CŒUR DE TOUT SAVOIR SPIRITUEL AUTHENTIQUE.
« Le baiser de Dieu : Ou l'Alliance retrouvée » sera considéré par certains comme un ouvrage de maturité, où les intuitions essentielles se conjoignent, sans esprit de système mais avec une belle harmonie.
« La Torah est un baiser de Dieu ! », proclame-t-elle : par une attention amoureuse à la richesse du verbe hébraïque, elle en restitue tout le souffle.
Le baiser de Dieu ou l'Alliance retrouvée
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Par thomassonjean le 12 Juillet 2011 à 18:28
"LE VISAGE DE DIEU" ou Ma vision de la cosmologie-
Georges Smoot, le "Père" de COBE (Cosmic Background Explorer, satellite lancé en 1992), déclarait dans la salle de presse: "pour les esprits religieux, c'est comme voir le visage de Dieu".
Une de mes passions est la lecture des livres de vulgarisation de la science, de la physique quantique à la cosmologie. Le visage de Dieu reprend l'émerveillement face à la nature que j'ai eu dans mon enfance. Partagez le avec moi dans les articles que rédige sous le libellé "le visage de Dieu".
Mes remarques à propos du livre des frères Bogdanov:
Pourquoi tant de passions? de rejets? Sans doute parce qu'il contraint à un choix impossible: Un univers sans cause d'un côté et de l'autre ce vers quoi G. Smoot a attiré l'attention, le "visage de Dieu"
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Par thomassonjean le 31 Mai 2011 à 21:10
Le programme finitiste de Hilbert.
L'idée de Hilbert est d'enfermer la totalité des mathématiques dans un système formel finitiste. On considère (bien qu'il n'ait pas été totalement explicite) qu'il se limitait, outre les constructions finies, aux propriétés décidables universellement quantifiées (les formules Vx P(x)) où P est un prédicat décidable) et qu'il est possible de démontrer à l'aide du principe d'induction. Un système peut comporter un nombre infini d'axiomes, pourvu qu'il soit possible de déterminer par simple observation si une formule est un axiome ou non. Le système doit être complet et consistant. Il doit être possible de prouver la consistance par des moyens finitistes.
Ces espoirs ont été ruinés par les théorèmes de Gödel les "indécidables" que nous verrons dans le prochain message.
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Par thomassonjean le 27 Mai 2011 à 19:53
Vidéos pour illustrer ma lecture de la "grande hypothèse" d'Albert Slosman.
En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne en moi comme une révélation:
"Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraîques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".
Sommaire mes articles sur ma lecture de "la grande hypothèse" d'Albert Slosman.
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -
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Par thomassonjean le 19 Mai 2011 à 11:31
Mai réveille en moi mes émotions d'enfance devant les merveilles de la nature. L'AVC que j'ai subi m'a fait découvrir un goût pour la peinture que j'ignorais et une spiritualité que je souhaite partager dans mon blog en même temps que ma soif de connaissances.
Je viens de peindre une huile que j'ai un peu honte de présenter ici dans un article, vu ses défauts. Mais elle exprime ce que je ressens: "Merci mon Dieu".
Je rends ici un hommage à Van Gogh. C'est un peintre que j'admire dont les peintures expriment bien ce qui anime son être: passion, instabilité, déchirements intérieurs, goût pour les plaisirs. Je pense aussi à ce qu'a dû être sa spiritualité (il a voulu être prédicateur).
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 18:06
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 18:04
La grande hypothèse 11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps
partie2: pour notre temps..
Notes pour cet article:
a) "Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé. Il domine le ciel avec une évidence criante. De surcroît, entre les deux vertébrés aquatiques, inscrit dans un cadre rectangulaire, se trouve le hiéroglyphe des fortes inondations, voire du déluge, composé de trois lignes brisées en dent de scie, enfermées dans un cadre symbolique, semblable à celui inscrit dans un cartouche.
Ainsi, il y a six millénaires au moins, Les Maîtres de la Mesure et du Nombre portaient déjà à la connaissance de leurs élèves, les futurs grands-prêtres l'état dans lequel parviendrait le globe terrestre à la fin du cycle des Poissons pour entrer dans celui du Verse-eau."
"Quelle est donc la lueur qui sauvera le monde, et qui seule est susceptible en cette fin d'ère des Poissons de faire retrouver à l'humanité sa conscience; la FOI. Et ce n'est pas le christianisme générique, mais l'entendement d'un Dieu Créateur, ayant engendré des Fils, des Messies, des Prophètes et l'Humanité que nous formons tous aujourd'hui, quelque soit la couleur de la peau. C'est ce qu'ont assuré tous les philosophes et patriarches depuis des millénaires. C'est ce qu'a dû se dire Galilée qui est mort quatre ans après être devenu aveugle! Car on oublie que du jour où il a maladroitement renié ce qui était la simple vérité, à savoir que c'était la Terre qui tournait autour du Soleil et non le contraire, il a perdu la foi et l'étincelle de clarté qui s'accrochait à sa parcelle Divine! Il fallut attendre mars 1980 pour voir le Vatican rouvrir le dossier en réhabilitation de Galilée.
Le Cercle d'Or restera-t-il dans le noir complet avant que la nouvelle ère ne l'efface de la surface du globe? Se trouvera-t-il enfin une équipe aux yeux très grands ouvert pour bien comprendre le cycle éternel de l'éternité?
Mais la situation en cette fin d'ère des Poissons est toute différente de celles du passé, elle dépend de plus des hommes eux-mêmes!
b) A titre de commentaire voici ma réponse à un commentaire de Maxime:
Tout n'est pas "écrit" par quelqu'un, par un humain, mais dans le lois du Créateur, que j'appelle les lois de la nature. On les a traduite en lois physiques et elles sont devenues "la science".
Nos ancêtres les ont subies et ont vécu des cataclysmes, dont certains sont restés dans l'inconscient et sont devenus les grands mythes de l'humanité. Les religions en sont sans doute issues.
Pour dominer et maîtriser cette nature, la "parcelle divine" qu'est le conscient et l'"intelligence" s'est peu à peu éveillée en science et technologie (Dans la Bible, Dieu a bien "dit": ..."dominez"...). Puis dans nos civilisations de cette ère des Poissons, après la révélation des Evangiles et le "rendez à César ce qui est à César" (le "matériel" du monde), et à Dieu ce qui est à Dieu (le divin de l'Etre), la désacralisation a abouti à un monde seulement scientifique, technologique, d'"avoir", de performance,... L'homme veut se libérer de Dieu et maîtriser la nature par sa seule intelligence toute puissante et en oubliant son Créateur. Il se crée ainsi les conditions de sa propre destruction et disparition. On le voit dans les progrès inouïs qui devraient le bonheur avec les promesses de la science et de la technologie. La décision a une influence sur le cours des choses, mais la certitude de la liberté de l'homme dans sa toute puissance est une illusion et on le découvre de plus en en plus après les certitudes scientiste. Il ne s'agit pas de faire peur, car la fin de monde, si elle est vérité "scientifique", n'est pas "vérité" tout court.
Encore une fois, la "Parcelle Divine" a cette espérance (pas exactement l'espoir), l'apocalypse. C'est la lueur dont il est question en cette fin d'ère des Poissons: on crée les conditions de notre destruction, mais contrairement à ce que disent les "prophètes", ce n'est pas la fin du monde et la destruction. La situation est toute différente, le cataclysme est proche, mais pour la première fois, l'issue dépend de plus des hommes eux-mêmes! Vont-ils voir l'harmonie de la nature?...
le Zodiaque de Dendérah
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -
II) Contenu de l'article: 11)
La grande hypothèse 11) Partie 2: pour notre temps.
En exergue:
"J'ai vu sous le soleil l'impiété dans le lieu du jugement et l'iniquité dans le lieu de la Justice. Et j'ai dit dans mon coeur:- Dieu jugera le juste et l'injuste; alors ce sera le temps de toutes choses." Ancien Testament (Ecclésiaste, III, 16-17)
"Interroge les générations passées, Ecoute la sagesse de leurs pères; Car nous sommes d'hier et ne savons rien. Nos jours passent comme l'ombre sur la terre: Mais eux vont te parler et t'instruire, lls puiseront ces leçons dans leur coeur. Ancien Testament (Job, VIII, 8-10.)
A nous de réfléchir net de méditer sur la nécessité du destin et de la connaissance de l'avenir...
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 18:02
La grande hypothèse 11) partie a :Ce que j'ai vu et compris -
En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne en moi comme une révélation:
"Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraîques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -
II) Contenu de l'article: 11) Ce que j'ai vu et compris
Texte en exergue:
"Si tu veux te sauver, la porte est ouverte, il ne tient qu'à toi de connaître le Fils de Dieu, de devenir parfait, et d'être heureux". Justin (Dialogues, VIII, I-42)
" Mes passions terrestres on été crucifiées, Le feu des désirs matériels n'est plus en moi, Mais une eau vive murmure en moi, Qui me dit dans l'intimité: Viens vers le Père!" Ignace d'Antioche (Aux Romains, XII - An 102 a. c.)
a) L'éclair-la lueur.
Selon Decartes, l'étendue est l'essence des corps. Disons plutôt que l'âme possède l'insondable densité de l'espace qui l'a propulsée dans l'enveloppe charnelle, restant sa détentrice durant son séjour terrestre.
Il n'est pas dans mes intentions de de philosopher ici, mais simplement de raconter ce que j'ai vu, et qui m'a donc permis de de comprendre l'ensemble de la réalité cosmique. Pas plus que de parler de l'accident (mon AVC) qui a développé certaines facultés mentales et spirituelles. mais partir plutôt de ce instant primordial, au sortir de l'anesthésie, celui où j'ai découvert la lueur qui me manquait. C'est un peu ce que déclare A. Slosman (en beaucoup primordial évidemment, vu ses accidents). Il parle donc lui, de la lueur qui lui manquait pour faire la jonction entre tous les éléments épars de de la compréhension trouvée, qu'il avait déjà emmagasinés. Je vais donc essayer de partager ce que j'ai découvert à sa lecture que je m'imagine comprendre, dans la découverte de mon existence bouleversée suite à mon AVC.
Cette lumière vient avec la confirmation de l'exactitude de la géométrie combinatoire qui préside à toutes les naissances naturelles que ce soit des choses ou des êtres; à savoir l'existence bien réelle de la Loi de la Création. L'apparence de la réalité est grossière dans sa généralité, c'est l'idée qu'on s'en fait qui permet d'en déceler toute la vérité, donc la pureté et qui lui donne toute sa valeur. L'exemple fourni par la suite des générations qui ne veulent pas comprendre la mentalité de leurs aînés, et ce, quel qu'en soit soit le cycle, est caractéristique de ce fait. L'éternel recommencement dans un autre espace de temps, au début de chaque ère, devrait imprégner tous ceux qui cherchent à comprendre. Admettre que l'éternité de cette combinaison Espace-Temps est le seul fait du vouloir divin revient à ceux qui ont enfin compris. Il y a paradoxe apparent entre celui qui peut comprendre, et celui qui le veut et qui y parvient. La différence réside uniquement dans le pouvoir puissant détenu par la Parcelle, l'Âme, sur l'esprit qui n"est que raison raisonnable. (Je traduis l'esprit par le conscient qui fait raisonner, agir...et l'âme par le non-conscient, ce qu'on appelle ordinairement l'esprit, y compris dans les religions). Slosman a écrit dans les survivants de l'Atlantide: La raison humaine ne possède aucun raisonnement raisonnable dans sa conception de Dieu (le coeur a ses raisons que la raison ignore).
Il ne s'agit donc pas, par la simple raison, d'obliger à une convention protocolaire d'adorer Dieu por sa création et les commandements qui en découlent. Adorer quelque chose, quelqu'un ou Dieu, est à la portée du plus simple humain qui consent à plier un genou pour cela. Chacun parvient à le faire à la vue de tous ou de façon déguisée plus ou moins hypocrite à l'église. Mais la raison invoquée ici est celle de l'âme, celle qui est tramée dès sa naissance pour vivre en harmonie avec les décisions célestes. Il fera le bien lorsqu'il faudra, et il s'abstiendra de toute volonté personnelle lorsque les configurations célestes combinatoires lui seront néfastes. Il faut un certain tâtonnement pour s'habituer à ce "calcul" cérébral qui ne dépend d'aucune formulation religieuse contemporaine, pas plus chrétienne que néo-taoîste, théosophique, ou spirite...Car l'abstinence de toute volonté devant Dieu ne signifie pas qu'il faut abdiquer la propre personnalité reçue à sa naissance. Philon d'Alexandrie disait que le sommeil caractérisait et symbolisait les ignorants, ces aveugles qui se plongeaient hors du monde matériel de cette façon, afin d'ignorer la vérité.
Un document copte primordial de l'an 148, retrouvé en 1945, près de Nag-Hamadii, a été authentifié depuis comme un cinquième évangile: l'Evangilium Véritatis, l'Evangile de vérité. Nule ne peut dire en quelle langue et par qui le texte original a été écrit. Ce texte original parle de cette dualité étrangement ressentie par l'homme désireux de connaître "l'Impensable", l'Insaisissable" et "l'Incompréhensible". Le feuillet 17 annonce que le désir de connaître nest pas une ivresse des sens, mais "une recherche de Celui dont il est sorti: tout ce qui est en lui-même." C'est cette méconnaissance qui produit l'impuissance, l'angoisse et la crainte, ensuite l'oubli puis le mensonge. Alors que la Connaissance engendre la Vérité, stable, inébranlable, inaltérable, parfaitement belle. Contrairement à ce que disait Philon d'Alexandrie, l'ignorance ne vient pas du sommeil, mais au contraire du refus d'ouvrir les yeux sur cette beauté très simple, pour qu'elle soit la cause du sommeil agité des soubresauts de l'angoisse et de la terreur.
Slosman décrit ainsi son "éveil à la Connaissance":
"Tout cela, je l'ai connu durant mes hospitalisations prolongées. J'avais le temps d'ouvrir ou de fermer les yeux, de réfléchir, de voir les lumières, ou de rester plongé dans les ténèbres. Je cherchais la lumière et elle venait à moi, à force de réfléchir. Dans cette Egypte fascinante, j'avais longuement médité, mais la présence agglutinante de la masse des touristes, faisait que je ne pouvais pas me recueillir comme je le désirais, hormis à Dendérah... Il convenait de mettre noir sur blanc mes réflexions et de développer les centaines de diapos que je faisais, pour en étudier attentivement la hiéroglyphique. Car tout était là, dessiné, gravé reproduit en signe d'avertissement destiné au futur. Rien d'autre n'était possible!
Ma compréhension globale des faits m'avait déjà permis de discerner le principe communautaire de ces antiques qui ne voyaient que deux classes: celle de leur peuple et celle des étrangers. Eux, ils comprenaient pratiquement sans études le besoin de se mettre sous la protection de Dieu. C'était inné chez tous les natifs de cette terre seconde. Les autres, ceux qui vivaient ailleurs, leur étaient indifférents, et ils restaient pour cela dans l'ignorance. Ils ne cherchaient pas à répandre la bonne parole, ceux qu'elle intéressait n'avaient qu'à venir s'établir sur les bords du Nil. Les autres devenant ainsi les infidèles de Ptah, mais non des ennemis; ils restaient des étrangers indignes d'être instruits.
Leur grande crainte provenait du fait, prévisible, que leurs générations futures, celles de leurs cadets, oublient les leçons du Passé et deviennent des étrangers sur ce sol béni une seconde fois de Ptah; Ath-Kâ-Ptah, le "Second Coeur de Dieu". Là était le raison majeure de l'enseignement indestructible gravé sur les murs de pierre, partout dans le temple de Dendérah. Là était la raison majeure de ces énormes blocs étagés pour soutenir cette écriture sacrée destinée à défier le temps, pour être retrouvée plus tard, si Ptah décidait d'oublier l'Egypte aux temps prévus."
Le peuple formait une seule et réelle entité. Tous étaient égaux devant le Juge Ultime qui pesait les âmes lors de l'entrée dans l'Au-delà de la vie terrestre. L'égalité n'était pas un vain mot puisque chacun mangeait à sa faim et se vêtait sans problème. La différence résidait dans une conception parallèle provenant de quelques recoins des âmes, dites populaires. Celles-ci ne pénétraient pas le monde cosmique, car il dépassait le cadre accordé à leur compréhension. Il ne faut voir aucun mépris de la part des prêtres et il n'y eut aucune prétention de vouloir cacher quoi que ce soit par les "Mystères", en des paraboles hermétiques, mais le vouloir de laisser la hiéroglyphique à ceux capables de la comprendre un jour, si celle-ci venait à ne plus être lue par ceux qui en avaient la capacité. Un chapitre toujours fameux du livre dit "des morts" au chapitre XVII, parce qu'apparemment obscur, dit que "ce livre se transmettra de génération en génération, sans accident", alors qu'il est simple à déchiffrer pour celui qui admet la valeur de ce monothéisme original. Dans le chapitre CXXV, l'interdiction de laisser lire à aucun homme "sauf par ses fils" veut bien dire ce qu'il édicte. celui qui est possesseur du papyrus en est obligatoirement digne.De ce fait, il ne doit le montrer qu'à ses Cadets, qui le transmettront de même. Plus explicite encore est cette mise en garde du chapitre CXLVIII:
"Ce livre qui est la vérité, nul autre que celui est pur ne le connaît, jamais, dans toute l'éternité passée ou à venir. Tu le lis en ce moment, mais jamais, nulle part, un autre impur ne l'interprétera à sa façon, afin qu'aucune oreille impie ne l'entende. Qu'il ne soit lu que par toi, et entendu par celui à qui tu l'enseigneras."
C'est pourquoi, lors de l'afflux des Grecs aux VIIe et VIe siècles avant notre ère, tous les temples tissèrent une espèce de voile décrétant l'obscurantisme par un mystère systématiquement introduit. Les prêtre se retranchaient derrière l'autorité absolue des textes sacrés... à peine travestis! Ainsi, les hiéroglyphes, incompréhensibles des Hellènes, devenaient les phrases suivantes: "Ce que dit le livre, ne le raconte pas car les dieux se mettraient en colère. c'est pourquoi il doit rester le plus grand des mystères". C'est probablement de cette restriction que sont parties toutes les affabulations des auteurs grecs. On trouve par exemple chez Diodore de Sicile: "les Egyptiens pratiquent en l'honneur des animaux sacrés beaucoup de cérémonies incroyables dont il nous est impossible de donner l'explication et l'origine, car les prêtres conservent ces doctrines secrètes, et il leur est défendu d'en parler." C'était un devoir, une véritable obéissance aux préceptes de Ptah que de ne rien dévoiler aux étrangers de ce qui formait le "Coeur" même de ce pays béni. Et cette conception du devoir de chaque instant amena de plus en plus une lutte à l'intérieur de l'âme des érudits en possession des Textes sacrés. L'instinct de conservation devant la fin prochaine enclencha des prodiges des systèmes de préservation des écrits! Jamais la crainte ou la peur ne poussa l'un d'eux à trahir le pacte mental, et cela était déjà valable bien avant notre ère!
Le mythe de Prométhée, par exemple, qui est un des plus beaux fleurons d'Hésiode, prophétise le Christ! Il est fascinant par les réminiscences émanant des traditions originelles et du début du christianisme. Un de ses protagonistes, Chiron le Centaure est mis en vedette par Nostradamus, voir page 63 du livre Nostradamus trahi, par Elisabeth Bellecour.
Prométhée était le fils d'un Titan, Japet, donc Titan lui-même, et père de Deucalion et Hellen. Au temps où il vivait, Jupiter venait de détrôner Saturne et se trouva donc le roi des dieux présidant l'Olympe. Pour se venger du désintéressement humain à sa nouvelle gloire, Jupiter cacha la nourriture aux hommes les obligeant ainsi à un travail pénible pour s'en procurer et subsister, ce qui dégénéra en en une dispute mémorable entre les divers dieux et les créatures de la terre au sujet de la part revenant à l'Olympe et du sacrifice que cela occasionnait aux mortels. Pour arbitrer justement le différent, Prométhée partagea un boeuf en deux morceaux, plaçant d'un côté tous les os recouverts de la graisse de l'animal, et de l'autre les chairs sous la peau entière du boeuf. Jupiter, roi des dieux, feignit de s'y laisser prendre et il choisit exprès les os recouverts de graisse. Et pour punir Prométhée de sa rébellion, il cacha le feu aux hommes. Mais par son habileté le Titan le retrouva et l'introduisit auprès des mortels. Nouvelle vengeance de Jupiter: ce fut Pandore, la première femme de limon fabriquée par Vulcain sur l'ordre du roi des dieux, afin de séduire Epiméthée, le frère de Prométhée. Ce fut elle dont la curiosité punit toute la terre, car elle ouvrit l'amphore d'où sortirent tous les maux de l'humanité! Et Prométhée fut lié à une colonne où un aigle arrivait chaque jour pour dévorer son foie immortel. Ce fut Hercule, le propre fils de Jupiter et d'Alcmène qui délivra Prométhée, qui en perdit ainsi son immortalité. Ce ne sera qu'ensuite que grâce à Chiron le Centaure, qu'il la retrouvera.
L'important dans consiste dans les ressemblances entre ce mythe et la colère divine contre l'humanité, suivie de la rédemption des rescapés. Hésiode, suivi par Eshyle, narre ici une tradition orale égyptienne déformée, elle-même reprise par les Hébreux, avant de devenir le fondement traditionnel chrétien. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les Grecs aient été à la recherche d'un idéal de beaucoup supérieur à celui qui était né de leur mythologie. Mais que leur déception de ne point y être parvenus, ait déclenché en eux cet esprit destructeur de ce qu'ils renonçaient à comprendre faute d'avoir voulu s'intégrer au peuple égyptien, c'est celà qui fut le début de leur décadence! Car l'idéal recherché est celui de tout homme possédant une âme et un coeur. Mais pour ces descendants d'Ahâ-Men-Ptah, l'unique humanité était celle de Ptah. Pour accéder à cet idéal, il fallait accepter de ne plus être un étranger, mais un résident dans ce pays: un homme à part entière.
Je médite ces paroles de Slosman: "ce fut la première lueur... J'avais vu cette petite clarté à l'hôpital, en dialoguant avec un prêtre à propos de Moïse et de l'Egypte... Le religieux, sortant une bible de sa poche lut lu le passage qui déclencha le commencement de ma perception:
"Tu n'auras pas l'Egyptien en abomination, car tu as été un résident dans son pays. Les fils qui lui naîtront à la troisième génération auront accès à l'assemblée de Yahvé." Ancien Testament, Deutéronome XXIII- 8 et 9.
Cet idéal se retrouve par ailleurs sous une forme admirable chez Lamartine dans les Méditations poétiques.
Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux.
Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire,
Là je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme aspire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour.
Les Egyptiens et les juifs avaient par une action que juifs et chrétiens auraient dû perpétuer par Jésus. C'est ce qu'il faut comprendre dans l'enchaînement de ce monothéisme transmis de d'Osiris à Moïse, puis de Moïse à Jésus, tout comme il le fut d'Athêta (Thot-Hermès) à Akhénaton, d'Akhénaton à Pythagore , de Pythagore à Galilée. Le Christianisme des Poissons est la suite de la religion juive du Bélier, comme cette dernière l'est de celle d'Osiris le Taureau. Non seulement la suite, mais la continuation du monothéisme le plus antique de l'humanité. Tout un monde hypocrite a refusé d'admettre cette Vérité, seules quelques tentatives timides ont tenté de lever le voile.
*Par exemple Raymond Weill dans "Les transmissions littéraires d'Egypte à Israël": "D'où vient qu'un fait aussi flagrant et aussi simple n'ait pas été perçu et noté de longue date? Comme d'autres lacunes d'observations du même ordre, celle-là paraît tenir à ce que l'effort égyptologique, longuement appliqué à la traduction et à l'explication des textes, visait à recueillir et enregistrer leurs témoignages plutôt qu'à les discuter...et qui empêchait la recherche de se retourner vers les considérations de la critique documentaire. Dans le domaine des rapprochements de la sagesse égyptienne avec les livres , voici, premier de tous sans doute, Chabas, qui, dès 1857, étudiant le Ptahhotep du papyrus Prisse, et notant les analogies que le livre présents en général avec les Proverbes, consigne les nombreuses correspondances qu'on relève entre l'égyptien d'une part, et du côté biblique, principalement Proverbes, mais Job, Isaïe, Psaumes, Ecclésiaste et Sagesse. Qu'arrive-t-il à en conclure? - Les sentiments qui commandent toutes ces oeuvres sont naturelles à l'homme; nous ne devrons pas nous étonner de trouver ...des maximes que l'Ecriture a répétées plus tard, sans avoir besoin de les emprunter à la sagesse égyptienne. Un trouble persiste toutefois: Il est cependant assez intéressant de voir le philosophe égyptien promettre au fils respectueux une longue existence sur la terre, en termes à peu près identiques à ceux que le doigt de Dieu grava sur les tables de pierre du Décalogue...."
La vérité est serrée de près; elle serait extraite si Chabas ne se tenait pas à son point de vue central d'une indépendance évidente des élaborations d'idées chez les deux peuples. Et c'est ce principe qui prévaut désormais. Un autre Egyptologue du même temps, Brugsch, parlant de la morale et des traités de la sagesse des Egyptiens, trouvera seulement à dire: "Ces nombreux exemples nous apprennent que la charité universelle n'est point du tout une acquisition de nos temps modernes".
Raymond Weill, de son côté, reprend son tableau chronologique quand aux "ressemblances": "On peut considérer que les remarques incidentes de Wiedemann (alfred) en 1903 et d'Erman en 1906 ont été le germe du bref, substantiel et très remarquable mémoire dans lequel Gunkel, en 1909, tente pour la première fois de dresser un tableau des correspondances égyptiennes à l'Ancien Testament. Il passe en revue les mythes et légendes, les hymnes aux dieux, les chants d'amour, reconnaissant que depuis Ernan, on a commencé de chercher dans la poésie amoureuse des Egyptiens l'explication de de celle de la Bible; il observe, à la même place, que l'exhortation à jouir de la vie matérielle que l'auteur de la sagesse de Salomon met dans la bouche de l'impie, est reproduite d'un vieux thème familier de la poésie égyptienne...En 1912 il signale...les analogies de hymnes aux dieux en Egypte, et des hymnes de Psaumes... On ne voit guère avancer la question jusqu'à l'heure de l'éclatante surprise que devait apporter la révélation du livre égyptien d'Amenemope, publié en 1923."
Dès 1924, ce papyrus fut un objet central dans le tableau des correspondances de la littérature de la sagesse d'Israël et d'Egypte. Les parallélismes des Proverbes avec le livre égyptien sont enregistrées en détail par Gressman dans un ouvrage dont l'intention est de présenter la sagesse sapientale d'Israël, Dans ses rapports avec la littérature universelle.
En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne en moi comme une révélation:
"Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraîques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".
b) Le travail, la compréhension.
Une étude des textes antiques des Combinaisons-Mathématiques-Divines et de ces textes abstraits a permis à Slosman de mémoriser ce qu'il faut lui fallait retenir dans l'inconscient, durant sa longue et difficile convalescence. Il a lors acquit la conviction absolue que pour rentrer dans le Saint des Saints d'Osiris à Dendérah, il fallait devenir un "résident" et revenir en Egypte malgré les difficultés physiques. On a suivi dans les articles: "l'âme Atlante n'est pas perdue" et "et Dieu ressuscita à Dendérah", ses lectures et les études sur le terrain de "la voie sacrée des gravures rupestres", qui lui ont permis de se rendre auprès de ceux qui étaient encore capables d'assurer la liaison entre ce qu'il savait déjà et ce qui manquait. Pour remonter à cette filière de l'origine de l'humanité divine et de son univers terrestre, Il convenait de plus de démontrer que le Dieu-Un n'avait plus de secret pour lui, quant à la Loi qu'il avait instaurée pour permettre de scruter la destinée des créatures dans l'avenir, et devenir, non pas l'égal du Créateur, mais sa véritable image terrestre. Après les voyages et avoir dévoré plusieurs centaines de textes, tout ce qu'il fallait retenir était intégré dans les replis de la mémoire: le ciel, la terre, les astres, le jour et la nuit s'imbriquèrent comme les véritables grains nourriciers de l'Egypte antique. Ce sont les mêmes qui ont permis aux Cadets de croître afin que leurs destinées prévues s'accomplissent. Et là, l'esprit invisible et la matière palpable se rencontrèrent pour manifester de façon tangible et triomphale la primauté du Créateur sur la création et ses créatures. Il suffisait alors de retourner à Dendérah, non plus pour voir seulement, mais surtout pour comprendre.
Trois être extraordinaires fournirent l'aide nécessaire: le bon médecin en chef de l'Hôpital de Louxor, et deux savants coptes dont l'identité ne peut être révélée, ce qu'ils savent du monothéisme antique étant trop dangereux pour leur vie actuellement, alors qu'ils doivent survivre pour retransmettre, le moment venu, ce qui est en leur possession. Ces deux âmes, presque divines, se sont aperçues que Slosman pouvait être l'un de ces fragiles fils susceptibles, le jour venu, d'écrire à l'usage des Cadets à venir, le texte du monothéisme originel. C'est le pourquoi de cette forme inhabituelle pour communiquer l'ensemble de la Connaissance acquise: une première trilogie sous forme populaire tronquée, prise la plupart du temps comme un roman. La seconde, plus conséquente, avec Akhénation et Moïse, comprenant des notes historiques et exégétiques. La troisième, avec Jésus et la fin de cette ère des Poissons, prévisible depuis l'Origine. La mort prématurée d'A. Slosman fait que seul le tome sur Moïse a pu paraître. Cependant, les livres édités montrent qu'il a une compréhension profonde de la signification des textes et de cette spiritualité, et ne nous livre pas un tissu de phrases plus ou moins absurdes comme je le ressens dans la plupart des écrits sur l'Egypte. Je rappelle que les hiéroglyphes ont plusieurs niveaux de lecture et ne se traduisent pas avec un simple alphabet comme nos langages actuels (voir l'article à la découverte de Dendérah). Il y avait plusieurs niveaux de compréhension (épistolographique et hiéroglyphique), et d'instruction (hiératique et hiéroglyphique). Quand à la hiéroglyphique, elle est de deux genres: l'un cyriologique emploie les les premières (alphabétiques) et l'autre n'était que symbolique. La méthode symbolique se subdivise en plusieurs espèces: l'uns représente tous les objets en propre par imitation; l'autre les exprime d'une façon tropique, soit figurée; la troisième les exprime entièrement en allégories par certaines énigmes. Le charabia qu'on voit habituellement correspond à une traduction par un alphabet, dont je pense qu'il est loin de traduire la richesse et la puissance du langage sacré.
Les gravures qui forment l'environnement de tombeaux et des sarcophages auraient dû démontrer la valeur intellectuelle et spirituelle de ce peuple déchu par l'oubli de son origine. Les plus anciens monuments montrent la famille constituée, le père en étant le chef. Il commandait dans la maison, dirigeait les travaux, se faisant obéir de tous. Il élevait ses enfants, les instruisait, leur inculquait ses idées et ses connaissances, les mariait, s'efforçait d'en faire les continuateurs de sa personnalité. C'était l'épouse qui gouvernait la maison. Ainsi la famille se fondait à la fois sur l'autorité et sur l'affection. Le fils réjouissait le coeur des aînés disparus, il se montrait fidèle envers son père comme envers Ptah et envers son fils terrestre: le pharaon. Il était aimé de son père qui le lui rendait bien. Il cherchait à mériter les louanges de tous, frères, soeurs, jusqu'aux serviteurs. Ainsi se situait le contexte familial durant les premières dynasties épopée familiale paisible et naturelle que nous devrions encore leur envier. Sans doute, il y eut toujours chez ces antiques enfants de Dieu des indélicats, des voleurs, des brigands; des procès administratifs en font foi. D'autres pièces font état du pillage organisé des nécropoles. Les grands se vantaient d'avoir pourchassé les brigands, arrêté les voleurs, garanti la sécurité aux paysans et aux voyageurs.Les petits professaient n'avoir jamais nui à autrui, jamais dérobé de poisson aux étangs des dieux, jamais fraudé sur la balance ou son poids. Tous haïssaient la violence: les uns s'en abstenaient, les autres la combattaient. Quand à ce qui concerne les corvées: que n'a-t-on pas dit!...Les hébreux gardèrent rancune à l'Egypte de la construction des villes nouvelles.Sans doute! Cependant ils conservèrent bon souvenir des oignons et des vivres distribués aux travailleur, ils se mettaient en grève lorsqu'il il avait du retard...Un procès-verbal du temps de Hhoufou nous apprend que l'Intendant Royal avait été décapité pour avoir failli à cette tâche. Du travail et de la discipline oui; mais pourquoi plus de souffrance plus qu'aucun autre travail en nul autre pays?
c) Je termine cet article par cet épilogue.
Ce sera la traduction d'un d'une des plus vieilles histoires du monde, puisqu'elle remonte au temps de l'Ahâ-Khéops, ou Khoufou, de la IVe dynastie, soit il y a plus de cinq millénaires!...Il s'agit de : Le grand Roi et les Magiciens qui sera repris en détail dans l'article "léternité n'appartient qu'à Dieu".
"Dans cette narration, un vieux prophète de 120 ans connaît le nombre de coffrets à écrits, en bois de sycomore, renfermés dans la crypte d'Atêta (Thot), qui y avait classé lui-même ses manuscrits contenant les noms, la hiérarchie, les qualités de tout ce qui formulait l'univers dans le Cercle d'Or. Non seulement le nombre qui s'y trouve, mais l'endroit!"
Au temps de Khéops, qui avait fait démolir le temple d'Isis pour retrouver l'entrée perdue du souterrain donnant accès au cercle d'Or, il y avait là un symbole facile à comprendre. Car quiconque pouvait lire les livres de cette bibliothèque et les comprendre, deviendrait aussi puissant que le fut Atêta, ou Thot, ou Hermes, le trois fois grand; il pourrait se considérer comme le Maître réel de l'Univers. Mais Khéops échoua dans cette tentative, ce qui l'obligea d'effectuer une troisième reconstruction du temple de la bonne "Dame du Ciel", encore plus resplendissant, et selon les plans exacts conservés sur peau de gazelle, tracés par le Grand Architecte au temps lointain des rois prédynastiques. C'était le seul moyen par lui de se faire pardonner son blasphème et de récupérer son entrée dans l'Au-delà de la vie terrestre.
Comme quoi le mal peut peut devenir le prélude d'un renouvellement du bien.
Prochains articles: "Pour notre temps" et "l'Eternité n'appartient qu'à Dieu".
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 18:00
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.
b) Contenu de l'article.
Jésus le Christ. partie 2 (la vie et la mort de Jésus).
La partie 1) a été axée sur le monde et les évènements dans l'Empire romain en ce début de l'ère des Poissons. La naissance du Christ évoque de façon troublante une autre naissance, plus de 12 000 ans auparavant, celle d'Osiris, né de Dieu dans des circonstances similaires, amis non totalement identiques. La profondeur et la vérité de ce mythe restent troublantes pour moi.
Ce texte de Slosman, que je résume et dont je donne ma lecture, écrit par Slosman vers 1980, provoque peut-être aujourd'hui des réactions dues aux évènements récents, à la radicalisation de la laîcite et de la tolérance qui font qu'on ne peut plus dire certaines choses sans réactions violentes de rejet, les commentaires en seront donc des plus intéressants.
...Revenons donc à Marie et Joseph qui ramènent Jésus à Nazareth...
Après la naissance, c'est la mort qui est importante, le reste n'étant qu'à peine une seconde d'éternité dans les voies combinatoires calculées par Dieu.Ce qui vient avec la mort et après, avec l'Au-delà de la vie terrestre, correspond aux deux millénaires du cycle des Poissons, qui introduiront l'ère du Verseau. ; Jésus, en tant que Christ, connaissait non seulement l'heure de sa fin terrestre, mais la façon, atroce pour un humain, dont elle se produirait. Depuis sa rupture avec le peuple de Galilée, sa vie devint un voyage sans répit, ni repos moral, loin de Capharnaüm et du lac, traversant des villes et bourgades où il s'efforça de demeurer inconnu. Il parcourut la frontière des pays, de Tyr et de Sidon, ainsi que de la Décapole, avant de poursuivre sa route, avec ses disciples, vers Césarée, à la recherche d'une si solitude encore plus profonde. Jésus savait que sa fin approchait, et il voulut s'y préparer comme il fallait, afin que l'histoire divine se poursuive selon les désirs célestes.
Et ce fut un de ces fameux soirs qu'il posa à ses amis la question de confiance: "Que dit-on que je suis?" Il la posa, non interrogativement, mais pour obliger ses disciples à proclamer tout haut, en opposition avec les assertions populaires, ce qu'ils pensaient de sa personne. "Les uns disent que vous êtes Jean-Baptiste, d'autres Elie, d'autres encore Jérémie, ou quelque autre prophète ressuscité parmi les anciens prophètes." Ce témoignage reflète alors exactement l'opinion du peuple juif, qui ne voit plus en Jésus le Messie prophétisé. Il redevient à leurs yeux l'un des prophètes avant-coureurs du vrai Messie! C'était le moment du désastre. Pourtant, ce même soir devint celui de la transfiguration. Devant tous les disciples, dont chacun racontera la splendeur sans se contredire, apparut enfin le vrai Messie. Et ce fut à ce moment que pour tous les disciples, Jésus devint définitivement le "Christ", dans toute la majesté du Royaume, qui sera l'Au-delà de la vie terrestre.
Aussi, le jour fatal arrivé, Jésus lassa les émissaires du Sanhédrin, les divins docteurs des écoles juives venus l'interroger. Il savait que ceux-ci ne lui pardonneraient pas de s'être appelé "Fils-de Dieu". Mais sa sagesse, qui inspirait de l'effroi à ses juges, lui valut les applaudissements du peuple qui reconnut alors en lui le messie. Lorsque Jésus fut conduit devant Pilate, savait-il à quoi s'en tenir? Il était alors gouverneur de la Syrie et de la Palestine et, comme les militaires en renom de son temps, il était fort mal disposé envers les juifs. Dès son arrivée en l'an 26, il montra à tous que le vent changeait et qu'il n'était plus question de ménager les juifs. Les soulèvements furent réprimés dans des bains de sang. Jésus rencontra en Pilate un agnostique comparable à un incroyant moderne, qu'il affronta sereinement.
Des objections ont été élevées contre le caractère historique de ce procès évangélique, la coexistence de deux tribunaux de droit aussi différents que le tribunal juif et le tribunal romain ne pouvant interférer de telle manière. En fait, en dehors de ces textes, il existe des documents égyptiens du temps même du Christ qui rapportent le mêmes minutes de ces deux procès aberrants. Peu avant le début de l'interrogatoire, Pilate avait reçu la nouvelle qu'un prisonnier lui était amené du Sanhédrin. Comme il avait entendu parler de ce Jésus paisible, mais fier, qui se prenait pour le Fils de dieu, il avait écouté le rapport du centurion ayant pris part à l'arrestation. Ce fut pourquoi, d'entrée, il demanda aux rabbins: "quel grief avez vous contre cet homme?" Et il comprit que c'était en fait pour des questions d'hérésie religieuse que le jugement lui était demandé. Aussi retourna-t-il le problème en disant: "Jugez le vous-mêmes d'après vos lois". La réplique fut immédiate, et sans appel de leur part: "cet homme mérite la mort, et il ne nous est pas permis de mettre quelqu'un à mort! Car, en soulevant le peuple, il lui défendait de payer le tribut à César". Pilate fut ainsi mis dans l'obligation de procéder lui-même à l'interrogatoire de Jésus, sous peine de voir le Sanhédrin envoyer une dénonciation à Rome.
Tertullien raconte cette scène (Apol., XXI):
"Les docteurs, et les premiers d'entre les juifs, révoltés contre la doctrine de Jésus qui les confondait, et furieux de voir le peuple courir en foule sur ses pas, forcèrent Pilate, commandant en Judée pour les romains, de le leur abandonner, pour le crucifier. Lui-même, il l'avait prédit. Ce n'était pas assez: les prophètes l'avaient prédit longtemps auparavant."
Ces paroles s'accordent avec le récit évangélique, où l'on voit qu'il n'y a point eu de jugement rendu dans le Prétoire, mais qu'il n'y eut que violence de la part des juifs, contrainte pour Pilate et souffrances pour Jésus. Ils contraignirent Pilate à le leur abandonner, et forcèrent le gouverneur à agir contre l'intime conviction où il était, touchant l'innocence de Jésus.
De même, Lactance, mais plus tard (276-311), écrivit dans ses Institutions (livre IV-18)
"Les juifs, ayant saisi Jésus, le présentèrent à Ponce Pilate, lequel, en sa qualité de délégué de 'empire, gouvernait alors la Syrie. Ils lui demandèrent de l'attacher à la croix, ne reprochant à jésus rien d'autre que s'être dit le Fila de Dieu et le Roi des Juifs. Pilate, ayant entendu ces accusations, et voyant que Jésus ne disait rien pour se défendre, déclara qu'il ne trouvait rien en lui qui fût digne de la mort. Mais ces injustes accusateurs, de concert avec le peuple qu'ils avaient excité, se mirent à crier et à demander opiniâtrement son crucifiement, par des cris violents et menaçants. Alors, Pontius fut vaincu par ces clameurs et pars les instances du tétrarque Hérode qui craignait d'être détrôné. Néanmoins, li ne prononça point de sentence; mais il le livra aux Juifs, pour qu'ils le jugeassent selon leur loi."
Jésus et pilate: "ecce homo".
Le drame est que les juifs, accusateurs devant le gouvernement romain ne se montrèrent pas tels des défenseurs de la religion juive outragée, mais bien comme des délateurs occupés par l'idée de perdre Jésus par n'importe quel procédé! C'est pourquoi ils commirent l'infamie de défendre les intérêts de Rome en accusant le Christ de soulever le peuple, et de lui demander de ne plus payer les impôts à l'oppresseur occupant la Palestine. La preuve judiciaire et légale que Jésus fut condamné pour un crime politique, et non un crime religieux de blasphème ou de sacrilège, ou d'avoir prêché un nouveau culte en contradiction avec la loi mosaïque, est le procès-verbal même de la sentence prononcée par Ponce Pilate, en vertu de laquelle Jésus fut au supplice par les soldats romains.
Il était en usage à Rome, de présenter devant les condamnés un écriteau rapportant un extrait de la condamnation afin que la public sache pour quel crime la mort fut requise. Or, Pilate fit placer au haut de la croix un écriteau sur lequel étaient placés quatre mots: Jesus Nazaremus Rex Juderum", traduit par I. N. R. I. Ce qui prouve la politisation de cette crucifixion fut la conduite et la haine des princes et des prêtres. Craignant que ces quatre mots ne fussent pris à la lettre, ils demandèrent à Pilate de ne pas mettre cette mention mais: "I. N. s'est dit R. I": Jésus le Nazaréen s'est dit le Roi des Juifs! Mais Ponce Pilate, agacé de l'hypocrisie, leur répliqua vertement: Quod scripsi, scripsi, autrement dit: "ce qui est écrit est écrit".
Un échange de correspondance entre Théodore et Pilate existe, dans lequel Pilate répond: "Je ne voulais pas le crucifier parce qu'il faisait des signes; mais je l'ai fait crucifier parce que ses accusateurs dirent: il prétend être Roi". Mais le lettre la plus importante fut envoyée par Ponce Pilate à Hérode Antipas, en réponse à une missive qu'il avait reçue. Ce document figure parmi les apocryphes officiels, recopié en syriaque, du IIe siècle, et qui est repris du Codec Thilo. Il fera l'objet d'un article spécifique dans ce blog. Cette lettre fut l'un des motifs de l'arrestation de Ponce Pilate à Rome, l'autre étant le tremblement de terre et les ténèbres qui s'ensuivirent un instant sur toute la surface de l'empire.
Le procès de Pilate se poursuivit au Capitole et Tibère fut obligé de prendre de nouvelles décisions plus dures à l'encontre des juifs de Palestine. Les minutes des ordres envoyés à Lucianus, le successeur de Pilate à Jérusalem en donnent une idée: Les cris de l'immense foule juive, à Jérusalem, étaient loin de Rome et de l'atmosphère particulière de cet autre procès! Mais Pilate devait encore en entendre les hurlements à ses oreilles: "A mort! A mort!..." Cette masse furieuse et hurlante continuait de crier "A mort! A mort!", lorsqu'il avait demandé à un esclave de lui tenir la cuvette dans laquelle il avait fait verser de l'eau sur ses doigts. Les juifs connaissaient cette cérémonie de longue date. Aussi, un grand silence se fit-il dans la multitude, qui comprit qu'elle avait gagné. Lorsque la voix de Pilate s'éleva pour dire: "Je me lave les mains de votre décision et je reste innocent de cette victime. C'est vous tous qui en répondrez." La foule unanime endossa l'accusation: "Oui! Oui! Que son sang retombe sur nous et nos enfants!"... Si Ponce Pilate fut tout de même la premier à en pâtir, les juifs en supportèrent depuis lors une grande part, sans que ceux-ci ne parlent de cause à effet. L'origine du mal date du jour de la crucifixion! La mort sur la croix était la plus douloureuse qui soit, et les circonstances qui l'accompagnaient la rendaient plus infamante. Bien qu'aucun organe vital ne soit touché, le condamné mourait très lentement, par l'épuisement de ses forces physiques et morales, Et cette douleur humaine infinie, dans toute son horreur, était livrée, mais à vif, à la curiosité malsaine ou à la vindicte des passants assemblés. Au moindre cri...répondaient les hurlements joyeux de la foule en délire! Sans parler des essaims de mouches et de moustiques.
Tout cela revenait certainement à la mémoire de Ponce Pilate lorsqu'il attendait lui-même son arrête de mort! Mais s'il connaissait le processus de désintégration du corps humain, il imaginait moins la souffrance préalable que fut la durée de la route suivie pour aller du palais au Golgotha, que tout le monde connaît sous le nom de Via Dolorosa": le Chemin de la Croix! La foule était nombreuse et indisciplinée et le spectacle des soldats romains utilisant des fouets pour se frayer un chemin n'a rien d'extraordinaire dans le contexte de cette journée qui marqua la vie du monde pour deux millénaires!
Golgotha, qui signifie en Hébreu "le lieu du crâne", restera éternellement le lieu de renoncement pour sauver l'âme du monde!
Jerusalem au temps d'hérode
En guise d'épilogue à ce chapitre, voici une anecdote d'Albert Slosman:
"Je me trouvais à Pâques 1976 à Jérusalem, "attendant" pour pénétrer au Saint Sépulcre. Sans parle de l'horreur de la bâtisse appelée "lieu Saint", celle-ci était fermée à l'aide d'un grand verrou, à l'extérieur, pour empêcher quiconque d'y pénétrer durant les 45 minutes accordées à la Congrégation qui s'y trouvait pour célébrer "sa" messe selon "sa" conception de ce jour pascal! Il fallait éviter tout incident de dogmatique.
Sur l'esplanade, je dominais la foule depuis le haut, entre deux soldats israéliens armés de mitraillettes, stationnés là pour protéger la foule de d'éventuels terroristes prêts à lâcher une bombe.Et cette masse grouillante, gesticulante, porteuse de grandes croix semblables à celles de Jésus le Christ, se battait littéralement pour des questions de dogme ou de préséance. Elle en était venue aux mains, à la plus grande joie des soldats, mais à ma plus grande honte! Comment cela était-il encore possible après deux millénaires de chrétienté?...
Quel plus malheureux exemple concret conclurait-il mieux cette fin d'une ère où le Poisson déchu symbolisa le commencement?...
A suivre l'article: "ce que j'ai vu et compris-Pour notre temps.
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 17:56
La grande hypothèse10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ. partie 1 (la naissance)
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.
b) Contenu de l'article.
Texte en exergue:
"Mes frères, observez les jours de fête, et en premier lieu celui de la nativité, que vous devez célébrer le vingt-cinquième jour du neuvième mois; après cette fête, vous donnerez la plus grande solennité au jour de l'épiphanie, dans lequel le Seigneur nous a manifesté sa divinité; or cette fête doit avoir lieu le sixième jour du dixième mois." Constitutions Apostoliques. (LivreV, 13).
"Ici commence proprement le drame de la passion dont les luttes des jours précédents n'étaient que le prologue. Ce drame déchirant, les évangélistes le racontent d'un ton impassible qui nous déconcerte." Ferdinand Prat s.j. (jésus-Christ II 320)
a) La naissance de Jésus.
Les questions chronologiques interfèrent inévitablement sur la vie de Jésus, en particulier la date précise de sa naissance. On peut la recalculer dans le contexte historique entre les années qui précédèrent l'ère chrétienne avec Hérode, puis les années qui suivirent avec Ponce Pilate. Les textes les plus anciens ont été relevés dans "les Constitutions Apostoliques" (livre V page 13). Il n'y a point à douter de cette authenticité, car elle est approuvée par la savante démonstration effectuée par Siméon de Magistris, reproduite dans les Patrologies de Migne (page 523 et suivantes) qui ne réfute que quelques altérations additives de Paul de Samostate , et prouve que saint Clément, pape et disciple des Apôtres, tout autant que saint Hippolyte a conservé la stricte vérité. Toutes les dates, jours et mois, y sont décomptées par le calendrier hébreu, seul valable en ce temps des Apôtres, presque tous d'origine juive, qui ne connaissaient rien d'autre! Et l'année sainte débutait alors le jour du retour du printemps. Par conséquent, les premiers chrétiens nommaient le mois d'avril la premier de l'année ecclésiastique. Partant de cet axiome érigé en loi, le 25è jour du 9è mois se trouvait être le 25 décembre de l'année romaine et païenne. Quand à l'épiphanie, le 6è jour du 10è mois était donc le 6 janvier. Le reste de l'imposant ouvrage des "Constitutions" règle tout avec ce calendrier qui ne fut changé que durant le règne de Charles IX en France. Cela suffit à prouver que ces deux fêtes remontent bien aux temps apostoliques.
Il existe d'autre part, dans les livres saints, trois points de repère qui permettent de cerner cette date; dans Saint Matthieu et Saint Luc
a) Jésus est né avant la mort d'Hérode Ier, dit le Grand.
b) Trois évènements intervinrent entre la naissance de Jésus et la mort d'Hérode: l'adoration des Mages, la fuite en Egypte, et son retour après la mort d'Hérode.
c) La naissance de Jésus coïncida avec un dénombrement général des habitants de l'Empire romain.
La mort d'Hérode étant survenue en l'an 4 avant notre ère, et les traces du passage de Jésus à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive en l'an 7 où il est alors âgé de 12 ans étant historiquement prouvées, on peut ainsi cerner la date naissance du Messie.
Jésus est donc né le 25 décembre de l'an 5 avant notre ère. Les Kâ-Ptah (les coptes), à la suite de saint Clément d'Alexandrie, disaient au début du 2ème siècle, que le baptême de Jésus était déjà célébré au 11ème jour du mois de Tybi, mois égyptien correspondant au 6 janvier. Nous sommes donc en l'année 751 de Rome, durant le règne d'Auguste, qui correspond à celle de la naissance de Jésus. L'empire romain était tout puissant. C'était le rassemblement sous un seul sceptre de tout le monde connu, la plus grande force de conquête et d'organisation politique que le monde ait jamais vue. Rome avait tout vaincu et tout conquis. Ses légions, ses généraux et ses gouverneurs couvraient la terre. Partout l'autorité venait du peuple romain, ainsi que son droit, sa langue et ses moeurs. Le reste du monde, la Germanie du Nord, l'Arménie, le royaume des Parthes, l'Inde et la Chine, l'Arabie et l'Ethiopie, formaient les frontières du colossal empire. Auguste régnait, tribun et proconsul, préfet de moeurs et grand-prêtre, "Imperator" enfin. Il portait un nom réservé aux dieux. Ses géomètres mesuraient le monde, ses censeurs inventoriaient ses richesses et comptaient ses sujets. Il perçait des routes, bâtissait des aqueducs, des temples et des villes, donnait à son peuple à satiété, du pain, des jeux et des fêtes.
Mais ces fêtes se passaient à Rome. A la naissance de Jésus Hérode était le maître de la Judée pour le compte d'Auguste! Fils d'Antipater, procurateur de Judée, un demi-bédouin nomade d'Edom, il supprima tous ceux qui luis semblèrent dangereux avant de saisit le pouvoir. Ce ne fut qu'ensuite qu'il chercha à gagner les faveurs du peuple juif, avant celle d'Auguste. Ce fut dans cette atmosphère tumultueuse que naquit le Messie à Bethléem, non loin de Jérusalem, où se tenait le complexe administratif f'Hérode, le centre administratif où s'effectuaient notamment tous les recensements. C'était une étape importante vers laquelle confluent toutes les caravanes qui ne faisaient qu'une halte dans cette cuvette montagneuse qui domine la plaine de Jezraël, avec ses grottes à flanc de colline facilitant l'hébergement des caravaniers. Peu auparavant naquit Zacharie. Il appartenait à "la classe d'Abia", classe des prêtres, qui devait accomplir une semaine de service par an, au temple de Jérusalem. Il vivait avec sa femme Elisabeth, elle-même de la race sacerdotale D'Aaron, c'est à dire d'origine Egyptienne lointaine. C'est pourquoi il avait une vie singulière qui l'isolait quelque peu de es communautés juives.Peut-être était-ce pour cela que qu'au début, la question instinctive des croyants fut: "Qui a pêché pour que le couple n'ait point d'enfants, lui ou elle? Bien que fort respecté, le ménage était tenu éloigné pour cette disgrâce de manque de progéniture car il y avait un péché secret, sinon chez Zacharie, tout au moins chez Elizabeth l'Egyptienne.
Or il advint qu'au premier jour du jour du Sabbat, un vendredi, Zacharie se prosterna pour adorer Yahvé, à droite de l'autel des parfums, tout près du candélabre à sept branches. Une grande frayeur le secoua, car un ange le regardait avec bienveillance: "Ne crains pas Zacharie! car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t'enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse car il sera grand devant Dieu. Il ne boira ni vin ni rien qui enivre et il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. C'est lui qui marchera devant le Seigneur, dans l'esprit et la force d'Elie, pour ramener le coeur des pères vers leurs enfants et inspirer aux indociles les sentiments les plus justes. Nul ne peut dire si Zacharie avait prié ou si Elizabeth était restée la pieuse enfant de l'antique Egypte, mais après la période de neuf mis naquit Jean. Ce fut lui qui baptisa plus tard Jésus. Faisons ici quelques remarques sur ce qui va suivre. De même que pour la naissance d'Osiris, né de sa mère Nout engendrée par Ptah sous le sycomore sacré, le croyant des temps pharaoniques renouvelait sa foi à chaque lecture de ce passage des Ecrits sacrés,ceux de Râ haussaient les épaules en ricanant, car pour eux, c'était Râ , le soleil, qui avait enfanté le premier humain. Rappelons donc seulement ce qui survint à Marie, qui était la cousine d'Elisabeth, et qui se passa six mois après la conception de celui qui deviendrait Jean-Baptiste. L'ange vint visiter Marie pour lui apprendre qu'elle était bénie entre toutes les femmes, ayant trouvé la grâce devant Dieu. "Tu concevras et tu enfanteras un Fils dont le nom sera Jésus". C'est pourquoi l'être Saint qui naîtra s'appellera Fils de Dieu." Marie rendit visite à sa cousine Elisabeth. La suite est bien connue..
Le livre de Daniel était plein de la succession des empires pour supputer le temps de la venue du Messie. Tous les prophètes et les Mages avaient effectué leurs calculs. C,ètait faisable par ceux qui connaissaient les Combinaisons-Mathématiques-Divines avec leurs rouages précessionnels amenant le Soleil à l'entrée de la constellation des Poissons pour y faire naître un "Pécheur d'hommes". Trois d'entre eux fixèrent un point précis: Jérusalem, pour lequel ils se mirent en route avec leurs caravanes, riches et brillantes. Car, assuraient-ils, "nous avons vu son étoile se lever depuis l'Orient, et nous venons l'adorer." Au Proche-Orient, le ciel étoilé est semblable à semblable à celui de l'Egypte, d'une beauté presque indescriptible. Ce n'est pas une sorte de voile opaque. Les étoiles scintillent, vibrent, respirent à leur rythme. On peut reconnaître leurs pulsations différentes dans leur scintillement aux couleurs particulières. La voie lactée est là, énorme fleuve céleste de lumière, en non pas un nuage palot comme dans notre ciel occidental. Comme les Mages purent le faire, chacun peut suivre l'apparition dans le ciel, la montée, puis puis la disparition des constellations. L'étoile qu'ils suivirent fut Sirius, donc Isis chez les Egyptiens, dont les reflets peuvent parfois atteindre une acuité aveuglante, plus forte que celle de Vénus. Ainsi, fin 1981, Sirius était 17 fois plus brillante que Vénus. C'est aussi se qui se passa en décembre du début de notre ère.
Les questions des rois Mages parvinrent aux oreilles d'Hérode lequel s'émut de la naissance d'un "Futur Roi". Il convoqua aussitôt les chefs religieux et les docteurs et s'enquit du lieu où le Christ devait naître. Tous lui répondirent; "A Bethléem, de Juda". Un prophète avait dit: Et toi Bethléem, terre de Juda, non, tu n'est pas la plus petite des villes de Juda, car de toi sortira le Chef qui gouvernera mon peuple Israël.Le vieux tyran fit appeler en secret les Mages, et s'informa de leurs investigations. Il leur dit: allez à Bethléem, car il n'est ni à Jérusalem, ni dans un autre village près de la ville. Cherchez y cet enfant, et quand vous l'aurez trouvé, venez me rendre compte afin que j'aille l'adorer moi aussi.
Pour bien comprendre le sens des évènements qui suivirent, il faut s'imprégner de la topographie des lieux. Jérusalem et Bethléem ne sont éloignée que par deux heures de marche pédestre. Lorsqu'on quitte la montagne de la ville par la porte de Jaffa, et que l'on a traversé les ravins profondément encaissés, l'aspect du paysage change et l'on découvre au loin tout de suite le territoire de Bethléem. C'était proche de la porte de Jaffa. C'est pourquoi la fameuse nuit du meurtre des enfants, personne ne s'inquiétera à Jérusalem de la sortie des soldats d'Hérode, ceux-ci n'ayant pas traversé la ville, mais franchi directement la fameuse porte. Enfin, si cette nuit sanglante fut possible, ce fut à cause du recensement. Comment toute une population pouvait ainsi, uniquement pour déclarer son état civil? L'empire Romain était tout-puissant et tyrannique. Auguste avait décidé ce recensement général, car il avait peu confiance en Hérode. Il ne s'agissait pas seulement de de décliner son identité devant les scribes de Rome, mais d'effectuer un relevé des ressources réelles de la Palestine ainsi qu'un établissement général du cadastre. Rome préparait la transformation du pays en une de ses provinces et ce premier recensement précéda l'annexion du pays. Les Mages, quand à eux, après avoir retrouvé le bébé et l'avoir adoré, repartirent directement chez eux. Cela aurait fait faire un grand détour que de retourner à Jérusalem. Hérode entra alors en grande fureur, et donna l'ordre du massacre. Mais cela ne lui servit à rien puisque Joseph, Marie et le nouveau-né avaient déjà fui vers l'Egypte. Il fallut six journées pour effectuer ce périple à dos d'âne par le désert. Ce fut ce laps de temps qu'attendit Hérode avant d'envoyer ses sbires à Bethléem tellement il était sûr de revoir les Mages. Dans sa fureur, il ordonna le meurtre de tous les garçons de deux ans et moins.
Durant le séjour égyptien de la Sainte Famille, la Palestine vécut pratiquement en état de siège. Toutes les réunions étaient interdites et même le fait de marcher en groupe était défendu, sous peine d'arrestation immédiate. Et quiconque était amené à le prison Hyrcania y disparaissait à tout jamais! Mais Hérode était de plus en plus malade. Quand le peuple fut certain qu'il ne se rétablirait pas, il se souleva, mené par les deux rabbis Judas et Mathias, et fit disparaître de l'entrée du temple l'aigle d'or, insigne de Rome. Le moribond encore eut cependant la force de faire arrêter les meneurs et de les regarder brûler vif avant de mourir lui-même! Son cadavre fut amené en grande pompe dans la forteresse d'Hérodium pour y être enseveli avec un faste inouï.
Durant ce temps, la Sainte Famille se reposait sur les bords du Nil. Près d'Héliopolis, à Matarieh, l'on montre encore les restes vénérables du sycomore baptisé "l'arbre de la Vierge", sous lequel, assure le tradition orale, se reposait Marie pour allaiter Jésus. Et ici aussi, l'Egypte a joué un grand rôle dans l'origine du christianisme, les Coptes en restent très conscients encore aujourd'hui. Les monastères coptes de désert du Fayoum possèdent une multitude de manuscrits et de papyrus inédits recopiés en copte du IVe au IXe siècle, mais aussi des manuscrits abyssins, syriaques, araméens...Il existe ainsi des copies d'évangiles dites apocryphes, dont l'évangile de Nicomède que Sozomène et d'autres relatent dans leur Histoire Ecclésiastique, en grec ou en latin. Dans cet évangile reconnu de l'Eglise, l'épisode de Matarieh et du sycomore y est rapporté, ajoutant qu'une qu'une source jaillit pour que Marie puisse laver la tunique du petit Jésus. Plusieurs auteurs du XVIIe siècle rapportent encore la présence de cette fontaine en plein désert, disparus aujourd'hui. L'évangile de Nicomède raconte le séjour en Egypte de la Sainte Famille, qui visita huit villes, dont la première fut Men-Nefer, ou Memphis en grec. Ensuite, l'ange ordonna à Joseph de retourner à Nazareth.
Il est troublant de lire ces textes des premiers siècles, écrits à des distances considérables les uns des autres, et qui tous, à peu de choses près, narrent les mêmes évènements. Il est impossible à tant de scribes d'nventer la même histoire. Il est obligatoire que cela ait eut lieu!
Fin de la 1e partie.
La partie 2 concernera la vie et la mort de Jésus.
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 14:54
La grande hypothèse 9) l'ère du Bélier- Partie 2: Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
La partie 1 a traité: L'ère du Bélier -Moïse le Rebelle.
le taureau Apis
a) Préambule:
La Bible est présente parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.
b) Contenu de l'article.
Partie 2: Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
A peine le dernier quart de navigation solaire le long du "Grand Fleuve Céleste" en Bélier fut-il commencé, qu'Israël et l'Egypte perdirent leurs identité dans le même temps! Les Hébreux furent déportés en Babylonie, et les Perses transférèrent 500 000 prisonniers égyptiens vers leur pays, où très peu arrivèrent vivants. Ainsi, les défenseurs de l'ère du Bélier furent balayés de leurs deux mères patries. Moîse et Akhénaton n'avaient pas réalisé leur rêve d'un monothéisme défenseur des droits de chaque humain à vivre dans la paix de Dieu sur Terre. Les cinq siècles restant à accomplir jusqu'à l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons virent un énorme brassage de population dans ce Proche-Orient au courant de toutes les prophéties devant s'accomplir avant l'ère nouvelle. Chaque pays faisait tout pour influer sur les évènements pour qu'ils tournent en faveur du plus fort ou du plus malin. Le troisième livre de Manéthon qui énonce les noms et titres des 66 derniers pharaons présente une division remarquable des dynasties. Les "hauts faits" ayant marqué le règne de Cambyse nous sont connus par le récit d'Hérodote dans son Voyage en Egypte.
L'impiété s'implantant de plus en plus et une nouvelle idolâtrie introduite par les Grecs appelés en renfort par le pharaon Amosis amenèrent les Perses à agir rapidement. C'est pourquoi, les temps s'accomplissant, Dieu oublia l'Egypte pour punir tout ce méchant monde! Les Perses, avec Zoroastre, leurs Mages et leurs Prophètes, connaissaient l'attente anxieuse dans laquelle vivaient les égyptiens. Ceux-ci savaient leur fin inéluctable! Les Combinaisons-Mathématiques-Divines en avaient décidé ainsi! Comme dans les temps les plus reculés d'Ahâ-Men-Ptah, les Maîtres de la Mesure et du Nombre l'avaient assuré. Les Perses, de leur côté, le reconnaissaient formellement. Leurs prêtres profitèrent de l'occasion d'un Cambyse, un esprit faible dans un corps malade, dont la violence des idées l'emportait dans son désir de tout soumettre à sa volonté pour l'influencer vers une guerre sainte. Or, il y avait une certitude que les égyptiens se laisseraient tuer sur place plutôt que de se défendre devant la fatalité... Et l'armée de Cambyse fonça vers la conquête des zoolâtres en une guerre sainte destinée à anéantir le Taureau Apis!
Car les Mages persans étaient certains que si Amon-Râ arrivait à la fin de son ère du Bélier, il n'en n"allait pas de même de ceux qui vénéraient le Dieu-Un, cet Osiris qui leur faisait peur! Il leur fallait détruire cette entité s'ils voulaient conserver en Perse leur puissance religieuse. Mais aucun des "Mages" n'avait prévu que Cambyse deviendrait complètement fou, et ferait en définitive échouer ce pourquoi il était venu en Egypte. Pythagore (dont les lectures ont permis à Slosman de mieux connaître cette époque), était en 525 avant J.-C.Christ à Dendérah, année de l'invasion persane. Le Grand Sage fut fait prisonnier et amené en Perse en position privilégiée car il était grec, donc en paix avec les envahisseurs. Sa qualité de Sage possesseur de toute la Connaissance antique le protégea efficacement. Voir Le 1er tome de "la vie extraordinaire de Pythagore" (1979) et le "Biblion" (livre des Lois Morales et Politiques de l'époque) de A. Slosman Le le 2ème tome n'a pu paraître car l'Ayatollah Khomeiy était retourné en Iran et il était impossible de se rendre sur place.
Revenons sur les bords du delta du Nil, là où habitait Amosis peu avant qu'il ne meure et que Psammétique prenne sa place pour six mois seulement , tué d'horrible façon, des mains même de Cambyse. Nous sommes ici sous la XXVI ème dynastie, dite "Saîte", comprenant 9 pharaons de 702 à 725 de notre ère.
Phararon N° Nom GRECS Durée Datation Fait marquant du règne.
de règne
XXVI ème dynastie.
234 Ouahibripasem 54 ans 664-610 Rénovateur de l'antique religion de Ptah
235 Nékao II 15 ans 609-595
236 Neferibrepsem 18 ans 594-588 Psammétique II
237 Hâibria 19 ans 588-569 Apriés en grec.
238 Khnou-Iâmet 44 ans 569-525 Amosis en grec.
239 Ankhrepsem 6 mois 525 Fut étranglé par Cambyse
XXVII ème dynastie
240 Cambyse 1an et demi 525-523 Termina fou, perdu dans le désert
241 Darius 1er 37 ans 523-486
242 Xerxès 1er 20 ans 486-466
243 Artaxersès 41 ans 466-425
244 Darius2è 19 ans 425-405
Sans remonter au temps des Raméssides, les annales montrent que que l'implantation Hellène dans la delta du Nil débuta sous Houahibrêpsem, ou Psammétique 1er, qui détint le sceptre de 664 à 610 avant notre ère, soit plus d'un demi siècle! Ce roitelet avait de graves problèmes pour se maintenir à son poste. Un jour, il fut prévenu de l'accostage inopiné d'un groupe d'Ioniens venant "explorer" les terres, ce qui ne s'était encore jamais vu! ceux-ci aidèrent Psammétique à asseoir son autorité et à la grandir.en luttant à son côté pour conquérir le Sceptre de souverain, puis à le conserver durant plus de 50 ans d'un règne où le renouveau fut à l'honneur.Des concessions furent accordées aux Ioniens, puis à des Cariens, à des Samiens et à des Milésiens arrivés en masse avec leurs familles pour défendre la pharaon, puis commercer entre l'Egypte et les cités de la grande Gréce. Pour les Grecs, le plus important fut la découverte de cette civilisation bien plus antique que la leur! Ce fut en ce temps-là que Solo, le Sage des Sages, pénétra en Haute-Egypte où il vécut dans une oasis à l'ouest de Thèbes, chez des Samiens. Il y apprit la hiéroglyphique en 4 ans. C'est à cet érudit que nous devons la première étude sur Ahâ-Men-Ptah, qu'un siècle et demi plus tard, Platon devait reprendre sous le nom d'Atlantide! Psammétique fut non seulement un fin diplomate et un commerçant avisé, mais également un rénovateur des us et coutumes des Aînés de son antiquité. Il y eut une formidable renaissance des arts et un retour aux canons spirituels des IIIe et IVe dynasties! On y vit revivre les formes les plus anciennes de l'écriture hiéroglyphique qui remirent à l'honneur les services divins de Ptah et les lithurgies tombées dans l'oubli, dont profitèrent surtout les étrangers. Jusqu'à Ahâ-Iabra, le prédécesseur d'Amosis, qui avait un corps d'élite de soldats grecs de 30 000 hommes, il en fut ainsi. Cr règne est fort connu, car la Bible le retranscrit par Ophra et les Grecs par Apriès. En effet, en 586, Sédécias, roi de Juda lui demanda d'envoyer son armée pour combattre Nabuchodonosor en Syrie. Mais ce fut un grave échec, car des deux côtés se trouvaient des mercenaires grecs. Quand l'armée se retira, Jérusalem fut prise et mise à sac. Le prophète Jérémie était parti avec les troupes d'Apriès et il resta en Egypte dans la forteresse de Tachpanès.Cela nous vaut un des plus beaux passages bibliques où il tourne en dérision l'Egypte dont il ne restera plus une pierre sur l'autre qu'une adoration à la "génisse" par des taureaux grecs.
Et en effet, ce qui devait se produire un jour survint: les Lybiens demandèrent de l'aide à Apriès contre les Doriens de Cyrène. Les troupes grecques appelées à la rescousse tombèrent dans une embuscade et furent massacrés par leurs frères Doriens. D'où une véritable émeute entre mercenaires. Apriès envoya son général, Amosis pour traiter avec les rebelles. Il était célèbre pour son ivrognerie et ses manières déplaisantes. Lorsque les rebelles offrirent de faire de lui le pharaon, s'il ralliait leur cause avec le restant de l'armée, il accepta et prit la direction des opérations. En quelques semaines Amosis déposait Apriès et se faisait couronner pharaon! Deux ans plus tard, Apriés s'évadait mais ses partisans furent écrasés et il fut assassiné sur le bateau dans lequel il tentait de s'enfuir. Amosis restait le seul maître et in devint un véritable tyran qui s'attacha à correspondre et à entretenir des relations de bon voisinage avec tous les petits potentats grecs. Tel Polycrate, le tyran de Samos, qui lui envoya Pythagore pour l'initier à la sagesse antique. Tel Thalès de Milet, avec qui il eut de cordiales relations. Il fut perspicace, en rassemblant tous les grecs dans une même ville: Naucratis, où ils eurent le droit de s'administrer par eux-mêmes et de construire des temples pour honorer leurs dieux. En fait, son long règne, près de 50 ans fut très prospère pour l'Egypte qui retrouvait un esprit nationaliste. La ferveur religieuse était délibérément laissée de côté par ce pharaon qui aimait le bon vin, la bonne chère et ses concubines. Les prêtres n'avaient l'entrée au Palais Royal de Saïs, et Amosis ne tenait aucun compte des prophéties à propos de l'ère du Bélier et de la fin de l'Egypte. Pourtant Amosis aurait dû écouter les prophéties car, durant son règne, Cyrus le Grand vainquit Babylone et toute l'Asie Mineure avant de pénétrer en Egypte. En 527, Cyrus envoya des ambassadeurs à Saîs pour proposer un "traité de bon voisinage". Amosis, fou de rage, les fit assassiner sans même les recevoir. Aussi, lorsque deux ans plus tard, après la mort d'Amosis et de Cyrus, leurs successeurs en viendront aux mains, les plus terribles outrages seront commis.
Cambyse déclara le guerre à Psammétique en 525, aussi bien par surprise que pour agir selon les configurations célestes bénéfiques prédites par les Mages. Une seule bataille décida du sort de l'Egypte, car le jeune pharaon n'avait pas du tout la carrure militaire d'Amosis. Les Perses traversèrent le Delta sans coup férir pour pénétrer à Memphis et à Saîs. Les troupes dévastèrent Memphis. L'affront commis contre les ambassadeurs perses deux années auparavant par Amosis ne pouvait être effacé que par le sang, et la vengeance allait être terrible!
Lorsque le Palais Royal avait été inverti, toute la famille pharaonique avait été amenée à Memphis pour y attendre les décisions de Cambyse. Là se trouvaient déjà les familles princières et la haute noblesse égyptienne. Toutes les femmes et jeunes fille, quelque soit leur âge, avaient été données aux soldats victorieux. Quand aux 2000 hommes, ils avaient été tous attachés les uns aux autres par le cou, à peine libres de d'assurer leur respiration, pour ne pas mourir asphyxiés ou étranglés. Ils avaient attendu, ainsi harnachés, parqués durant 4 jours, que Cambyse se décide à les faire comparaître devant lui. Cela se passa dans la grande cour du temple d'Ath-Kâ-Ptah, toujours autant abhorré de Cambyse. Il avait fait sortir le trône du pontife, et c'est avec un reniflement de dégoût qu'il vint s'y asseoir lorsque les 2000 hommes puant dans leurs immondices furent agenouillés en l'attente de la sentence. Au pied du trône, étalés de tout leur corps, Psammétique, son épouse, son fils et ses trois filles, tous dénudés entièrement, attendaient dans l'angoisse et dans l'impossibilité de se retourner pour voir ce qui se passait, étant allongés depuis plusieurs heures dans cette position, avant même l'arrivée des 2000 hommes enchaînés par le cou les uns aux autres! Pour parvenir à son siège, Cambyse piétina sauvagement le corps du pharaon et de sa progéniture, puis li leur donna l'ordre de se redresser et de s'agenouiller. Ce qu'ils firent, à l'exception de Ladicée, l'épouse de Psammétique, qui s'évanouit en retombant sur le sol. Le pharaon et son fils, à genoux, durent regarder leurs 2000 plus fidèles compagnons passer au fil de l'épée, avant d'avoir la tête tranchée! Il fallut cinq heures pour que cesse la boucherie!...
Mais Cambyse n'était pas satisfait; il fit trancher la tête du fils du roi, qui retomba dans une véritable mer de sang. Après quoi, il redescendit de son siège en ricanant et il souleva Psammétique par les cheveux, jusqu'à ce qu'il fut à sa hauteur, avant de le lâcher d'un geste vif et de l'attraper par le cou pour l'étrangler de ses doigts puissants. Ce fut ce moment que choisit la douce Ladicée pour reprendre conscience. Elle poussa de tels hurlements qu'elle en devint manifestement folle. Excédé, Cambyse lui enfonça son poignard dans le sein gauche afin de ne plus l'entendre. Cette mort valut sans doute mieux pour elle, car ses filles furent données en pâture aux trois chefs des armées qui les emportèrent sur leurs épaules ...
A partir de ce jour, les folies de Cambyse allèrent crescendo. Hérodote raconte sa seconde exaction quelques semaines plus tard. La cour du temple avait été nettoyée et , ô surprise, un taureau répondant aux normes de la divinité céleste avait enfin été trouvé pour remplacer celui mort depuis 26 mois et dont la mort avait été rendue responsable des atrocités commises , plus aucun protecteur en Ath-Kâ-Ptah ne veillant sus ses créatures. Les prêtres tombèrent en adoration devant le nouvel Apis, résurrection vivante d'Osiris, qui allait tous les sauver du désastre. Hérodote raconte avec force détails dans son livre deuxième, les atrocités qui s'ensuivirent (page 217 de "la grande hypothèse"). Cette folie fut suivie par beaucoup d'autres. Mais une idée fixe prenait corps dans l'esprit fêlé du roi de Perses: "s'il venait à mourir, qu'adviendrait-t-il de lui?" Il ne croyait plus dans la valeur des Mages ni de leurs dieux. Par contre, il avait pu se rendre compte de la foi des prêtres égyptiens qui se laissaient tous pourfendre sans crier ni se défendre, en priant simplement leur Dieu Osiris.
Son dépit de ne pas connaître le grand secret ne dura point, car il apprit que le grand temple de ce Dieu de l'Egypte était au sud du pays, et non au nord, près de Thèbes. Il prit une nouvelle fois la tête de ses troupes et se conduisit en envahisseur omnipotent, mettant Thèbes à feu et à sang, détruisant, pillant, volant et violant tout ce qui se présentait. Il criait et riait en un délire incessant: "cassez-moi tous ces béliers! fini le temps des béliers! C'est la taureau Apis qui est le Dieu! je veux honorer Osiris dans son Royaume...".
Ce fut pendant que le roi des Perses était à Dendérah que Pythagore était fait prisonnier devant Thèbes. Voici un résumé de la scène, décrite dans "la vie extraordinaire de Pythagore" de Slosman, totalement exacte dans son contexte: dialogue entre le chirurgien perse et le sage grec Pythagore.
"Phytagore, blessé et évanoui, se réveille.
-Ma faiblesse devrait me dispenser en ce moment d'un dialogue, toi qui dois être médecin érudit. Puis-je m'enquérir à mon tour de l'endroit où je suis, et qui tu es?
-Je suis Naboniram, le deuxième médecin de notre roi, Cambyse; je suis celui qui coupe les membres... ou les rafistole selon les cas et le grade des blessés! L'anatomie et les os du squelette sont mon domaine. Ton esclave ayant assez hurlé que tu étais grec, pour être entendu non seulement de la troupe, mais des chefs de nos armées, que tu as été amené sous ma tente avec une bonne escorte. Tu avais la jambe cassée à mi-cuisse, et la cassure était bien nette. Tu étais sans connaissance, mais ton coeur battait normalement, c'est ce qui m'a permis d'utiliser une technique que j'avais apprise d'un médecin arrivé d'Asie.
-Tu as beaucoup de chance Pythagoras! Tu as toujours ta jambe et tu remarcheras bientôt... N'ayant pas à craindre que tu remues et t'agites, j'ai coupé les chairs et remis très exactement les deux morceaux d'os l'un s'emboîtant dans l'autre.Après quoi, j'ai placé et maintenu deux lamelles d'or fin à la cassure. Puis j'ai refermé les chairs sur le tout en plaçant tout autour un matelas d'herbes spéciales pour éviter toute inflammation. Enfin, deux planches maintiennent ta jambe totalement immobile, car un tissu blanc entoure le tout solidement...
-Quand je disais que tu avais eu beaucoup de chance, c'était aussi pour l'or! Car ici, à Thèbes, il y en avait tellement et tellement partout, que personne n'a élevé la plus petite protestation lorsque j'ai prélevé ces deux lamelles en or d'un pagne d'un dieu-bélier...
-Et comme dans ta cuisse, tu as de l'or d'un dieu, tu as la chance de devenir toi-même un dieu!... Tu es "Pitagoras Cuisse d'Or!..." Ce sera ton nom en langue perse durant ton séjour dans notre pays.
-En Perse?
-Eh oui, Pitagoras Cuisse d'Or,! J'ai été chargé de te recoudre afin que tu puisses rejoindre nos savants dans un premier temps à Ectabane, où se trouve un observatoire du ciel...
-Je suis donc prisonnier, malgré l'amitié que vous portez aux grecs?
-Euh non, étranger. Tu seras notre invité d'honneur durant quelque temps. Pas notre prisonnier! Les égyptiens, eux, en troupeaux enchaînés, sont partis à pied, à travers le désert brûlant, par centaines de milliers. Toi, tu iras en Perse avec nous, assis sur un âne, ou sur un chariot, lorsque ta jambe sera libérée de son pansement.
Mais cela ne laisse pas entrevoir la réalité, car déjà les médecins ont un statut différent. Il n'en n'allait pas de même avec les soldats.
Le jeune prêtre qui avait sauvé Pythagore lui raconta plus tard ce qui s'était passé à Thèbes. Cela dépassait en horreur tout ce qui a été raconté jusqu'à présent.
l'armée de Cambyse
Revenons maintenant à Cambyse, qui, dans le même temps, avec une petite troupe "d'élite" à sa dévotion, parvenait devant devant le pylône d'entrée du temple d'Isis à Dendérah. Le collège des prêtres était déjà rassemblé dans la grande cour, à l'entrée de la salle hypostyle, sans montrer apparemment la moindre crainte. Voici, résumé, ce qui se passa:
Quelque peu désarçonné par ce calme et ce silence ambiant, Cambyse trépigna d'impatience , après avoir fixé le sourire d'Isis qui se reflétait de pilier en pilier, semblant le narguer. Il interpella le pontife Khan-Fé , dans sa longue tunique blanche, en une violente diatribe:
-Je suis désormais le roi de ce pays. Tout m'appartient, même le titre de Per-Ahâ. C'est pourquoi je veux que tu me conduises là où réside Osiris, ton Dieu. Je veux lui parler!
Le pontife réprima un sourire de dédain avant de répondre en langue persane:
-Tu es bien le maître d'Ath-Kâ-Ptah, Cambyse; mais Osiris n'est perceptible que par ceux qui ont un coeur pur...
Cambyse trépigna de plus belle.
-Eh bien, quoi! n'ai-je pas un coeur pur?
Le pontife ne répondant pas à cette question aberrante, le roi des perses s'approcha...
-J'ai détruit les temples du Soleil à Thèbes et j'ai amassé leur or à mon profit. Mais je veux bien en remettre une partie à ton Dieu en gage de bonne foi....
-Tu peux abattre nos temples, tuer nos prêtres, mais tu n'obligeras jamais Osiris à à te parler. Ou alors, crains sa colère, car elle sera à la mesure de de tes fautes, qui sont impardonnables!
Cambyse leva le poing vers le visage du pontife qui ne recula pas d'un millimètre. La bave aux lèvres, il se retint à temps. Il baffouilla:
-Conduis-moi, conduis-moi vers ton Dieu... vite, avant que je ne t'écrase!
-Soit Cambyse, mais tu n'es pas préparé pour cette rencontre.
Le pontife se retourna pour entrer dans le temple. Les grands-prêtres ouvrirent un passage pour le laisser passer. Cambyse suivit précipitamment, accompagné d'une vingtaine de soldats. Mais parvenu devant le petit escalier descendant vers la crypte de la résurrection d'Osiris, le pontife s'arrêta pour faire signe aux militaires de ne pas aller plus loin. Ceux-ci s'arrêtèrent, manifestement satisfaits de ne pas descendre vers l'inconnu qui les remplissait d'effroi. Un prêtre tendit à son chef religieux une torchère embrasée et les deux hommes descendirent pendant que la voix du pontife résonnait étrangement.:
-Tu veux voir le lieu où demeure le Fils-Aîné de Dieu: nous y allons! Il y a 12 cryptes comme celle-ci, tout autour du temple. Chacune personnifie les douze "Coeurs" du ciel, qui forment la grande ceinture qui régit toutes les Combinaisons-Divines.La demeure d'Osiris est celle de l'Âme du Monde, car chacune des Parcelles de cette âme est implantée dans les corps humains à leur naissance. Tout au long de leur marche dans le couloir, les formes gravées semblaient prendre vie sous les reflets changeants de la lueur des flammes. Cambyse sentit une sueur froide lui étreindre le dos, mais il voulut aller jusqu'au bout afin de parvenir à la vie éternelle. Il était devenu le pharaon, donc l'égal d'Osiris: il ne devait pas avoir peur! Peur de quoi?...
-Eh quoi, est-ce là ton Dieu? Mais il est mort!...
-Il était mort, mais il est ressuscité. Son épouse et sa soeur ont rappelé sa Parcelle Divine du centre de l'Âme du Monde, pour juger les vivants et les morts!
-Je ne te crois pas pontife! Ceci est une histoire pour faire peur au peuple et le pressurer pour vous engraisser tous. Qu'il me juge en chair et en os, s'il est ressuscité!...
-Regarde Cambyse, regarde avec tes yeux ouverts, si ton esprit reste fermé. Tu veux parler à Osiris: le voici! Agenouille-toi et demande pardon pour toutes les horreurs que tu as commises. Si tu ne meurs pas foudroyé et si ton âme n'es pas réduite en cendres sans espoir de renaître dans l'Au-delà de la vie terrestre, alors c'est moi qui périrai, car Osiris ne peut tolérer de pareilles infamies! a Agenouille-toi, Cambyse, et attends la mort éternelle!
Le roi éleva ses deux mains, comme pour éloigner la vision du mur et il cria:
-Non! Non! Ramène-moi au soleil! Le soleil, vite, vite...Je brûle, je brûle!...
Le pontife repoussa d'un geste de mépris le roi qui s'agrippait à son bras, enflammant ainsi sa tunique sans s'en apercevoir:
-Arrière Cambyse, je t'avais prévenu! Retournons à l'air libre, mais il est trop tard pour sauver ton âme.
La vengeance de Cambyse fut terrible. Il fit tuer tous les prêtres et détruire le temple qui ne fut reconstruit que trois siècles plus tard sous les Ptolémées.Le roi des perses poursuivit de sa folie tous les lieux de culte en Egypte. Ce fut devant le Sérapéum de Saqqarah qu'il devint totalement fou! La chronique raconte qu'après avoir ordonné la destruction de tous les sarcophages contenant les corps des taureaux momifiés, puis de les entasser et les brûler, il ôta soudain son casque, son bouclier et se précipita en hurlant dans le désert en criant qu'il brûlait!... Ce fut ainsi que le fou sanguinaire disparut de l'histoire. Si les 64 taureaux Apis furent sauvés, il ne restait plus grand-chose de la spiritualité de l'antique Ath-Kâ-Ptah.
Pourtant, durant l'occupation gréco-romaine qui suivit celle des Perses et avant l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons, le grand Alexandre, tombé amoureux de l'Egypte, commença la restauration des lieux du culte. Mais ce fut un ultime sursaut. Les véritables monothéistes s'assemblèrent en une population spirituelle différente, qui garda le patronyme de "Coeur-de-Dieu": Kâ-Ptah, qui devint Koptos en grec et copte en français.
Leur signe de ralliement fut un poisson gravé sur un scarabée dans l'oeil d'Isis, pour tromper ceux qui voulaient leur perte en les empêchant de se réunir. Avec l'entrée dans l'ère des Poissons, le Messie apparut. Et le poisson devint le symbole des premiers chrétiens.
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 14:45
La grande hypothèse 9) Partie 1: L'ère du Bélier Moïse le Rebelle
La partie 2 traitera: Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
la traversée de la mer rouge.
La Bible est présente parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.
9) Partie 1: L'ère du Bélier Moïse le Rebelle
"Car la soin du troupeau est aussi un exercice préparatoire à la royauté pour qui doit prendre la tête du troupeau des hommes, le premier de tous, de même que la chasse l'est pour les natures qui se dessinent à la guerre." Philon d'Alexandrie (La vie de Moise).
"Tu n'auras pas l'Egyptien en abomination car tu as été un résident dans son pays. Les fils qui lui naîtront à la troisième génération, auront accès à l'ensemble de Yahvé." Ancien Testament (Deutéronome, XXIII- 8/9)
Aucun pays n'a connu une longévité et une durée de stabilité historique dans sa vénération monothéiste qu'Ath-Kâ-Ptah. Siècle après siècle, millénaire après millénaire, dynastie après dynastie, qu'elles aient été memphites, Saïtiques étiopiennes, hycksos ou ptolémaïques, seule l'Egypte survécut tant que le culte de Ptah symbolisa le pays en même temps que sa création, qui provenait de Créateur unique de tout ce qui s'y trouvait. Cette indestructibilité dura le temps de la croyance monothéiste, ce qui confirme que les civilisations les plus avancées meurent de leur impiété avant toute autre considération. Cette vérité était flagrante au moment de la naissance de Moïse, qui nous amène au XVIéme siècle avant Christ. La chronologie officielle, dite courte (dont l'actuelle), ne diffère plus ici que d'un siècle, bien qu'il y ait eu un changement de dynastie: elle donne la naissance de Moïse sous Ramsès II. Or, nulle part dans la bible, ce nom n'est cité, mais seulement "Pharaon". Ensuite, si on admet que la mort de ce Roi dans la mer Rouge, ll ne peut s'agir d'aucun des souverains de la XIXéme dynastie, puisque tout ce qui concerne leur décès est connu. Il n'en va pas de même avec le Pharaon Thoutmôsis II, de la XVIIIème dynastie, dont les annales ont délibérément disparu et dont les textes gravés ont été martelés.
Pour le détail, il faut se référer au livre de Slosman: "Moise l'Egyptien. Ce qui suit est ma lecture de "la grande hypothèse".
Chronologie des Pharaons de la XVIIème dynastie selon A. Slosman:
Manéthon: N° xxx Noms grecs durée de règne Datation Fait marquant
171 Amosis 25 ans 1480-1555 Naissance de Moîse
172 Aménophis I 23 ans 1558-1532 Fut co-gérant pendant 3 ans
173 Thoutmôsis I 12 ans 1532-1520
174 Thoutmôsis II 20 ans 1520-1500 Mort dans la mer Rouge
175 Hatchepsout 23 ans 1500-1477 C'est l'Amenset de Manéthon
et de Champollion.
176 Thoutmôsis III 30 ans 1477-1447
177 Aménophis II 35 ans 1447-1412
178 Thoutmôsis IV 9 ans 1412-1403
179 Aménophis III 36 ans 1403-1367
180 Aménophis IV 16 ans 1367-1351 Transforma son nom en Akenathon
1500 est donc la date essentielle de l'histoire de Moise, puisqu'elle situe le passage de la Mer rouge. Les erreurs commises à ce sujet proviennent d'une tentative d'interpréter les textes de Manéthon. D'après ce prêtre Sybarite, ce fut sous un roi de la XVIII ème dynastie qu'eut lieu l'insurrection, celle des juifs, mais aussi celle de tous les fellahs opprimés également par les usurpateurs. Or, ce fut bien Amosis qui mit les Hyksos hors du pays, et ce fut Thoutmôsis qui poursuivit Moise. Mais les auteurs grecs qui compilèrent Manéthon sont tombés sur plusieurs méprises comme dans tant d'autres papyrus! Ils transcrivirent Aménophis au lieu d'Amosis, et lisant de gauche à droite au lieu du contraire, ils placèrent l'Aménophis comme libérateur de Moîse, et un Thoutmôsis comme poursuivant les Hyksos! Ainsi, Théophile et l'Africain, évaluant une chronologie de Manéthon, d'après l'énumération transcrite par Flavius Josèphe, s'embarquèrent dans des calculs prouvant que cela étant impossible, il s'agissait plutôt de Séthi et de Ramsès.de la XIX ème dynastie! Cela a aussi faussé les données bibliques compulsées par les Pères de l'Eglise qui furent obligés de restreindre encore un peu plus l'antiquité des temps.
Du point de vue du calendrier astronomique, Clément d'Alexandrie, qui avait en main tous les éléments originaux conservés dans la bibliothèque d'Alexandrie dont il était le conservateur, assurait que l'exode des juifs survint deux siècles après le renouvellement de l'année caniculaire retranchée de 22. Cela est clair si on se réfère à l'Année du Chien dont on a parlé précédemment. Ce furent les grecs qui imaginèrent ainsi Anubis, le Gardien des âmes pures. Il s'agit donc de la révolution céleste de Sirius, son début ayant eu lieu en l'an 139 de notre ère. sa fin intervenant en 1 322 avant notre ère. Si on retranche encore les 178 années écoulées après son renouvellement, il est obtenu...1 500 soit l'année de la mort de Thoutmôsis II sans que les annales ne disent ni comment ni par qui?
a) Maintenant reportons nous au règne de Thoutmôsis Ier et au récit qu'en fait A. Slosman en page 194 de "la Grande Hypothèse".
Il eut trois fils et une fille. Les deux fils aînés étant décédés jeunes, il reporta toute son affection sur sa fille. la délicieuse Hatchepsout, semblant ignorer son dernier fils. Mais, de santé délicate, il mourut dans la douzième année de son règne en 1520, et son fils cadet fut déclaré roi sous le nom de Djhathimes ou Thoutmôsis II dans la phonétisation de Manéthon. Or la mère de celui-ci n'était qu'une concubine de Thoutmôsis Ier alors qu Hatchepsout était la fille de Hemtenphout, fille d'Amosis, et demi-soeur du Pharaon. Elle était donc de sang bien plus noble. A son grand dépit, alors que la reine mère voulait faire d'elle la porteuse du sceptre, elle fut obligée par les prêtres de se marier avec son demi-frère, Thoutmôsis II, âgé de 20 ans, devenant ainsi la reine consort. Lui, faible de caractère devant son épouse aigrie, l'amour ne régna pas chez ce couple. Néanmoins, 2 ans plus tard, naquit une fille Nefrouret. Puis, le ménage cessa de vivre en communauté. Ce Thoutmôsis fut peu à peu repoussé de tous au profit de son épouse: "une forte tête" dont les revendications contre la faiblesse de son époux portèrent leurs fruits. Elle faillit réussir lors de la 17ème année du règne qui était la date du jubilé. Mais le mari, averti du complot, montra une force inhabituelle. Elle fit contre mauvaise fortune bonne mine en se réconciliant avec son époux. Il en résulta la naissance d'un enfant qui fut malheureusement une autre fille, et la mésentente revint dans le ménage.
A ce moment, un fils (qu'il avait eu avec une concubine) atteignit ses 16 ans au cours de son noviciat dans la Maison-de-Vie des prêtres d'Amon. Son père le désigna comme co-régent à son côté en signe d'opprobre contre Hatchespout. Il est probable que sa (juste?) colère la poussa, par l'entremise du conseil des nobles à sa solde à faire que Thoutmôsis poursuive les juifs qui s'enfuyaient d'Egypte, entraînant avec eux tous les Egyptiens monothéistes de Ptah-Un. Ceux-ci ne pouvaient plus supporter la montée impie d'Amon à l'azur de ce "Coeur" donné par Dieu à ses créatures. La mort du Pharaon souhaitée par la reine consort survint alors brutalement et nul ne fit mention de de la façon dont cela se produisit, et pour cause!
Thoutmôsis III monta alors sur le trône, mais, écrit l'architecte royal dans sa biographie: "...la reine Hatchepsout gouverna cependant l'Egypte à cause de ses capacités". C'est ainsi que, dans la neuvième année du règne de Thoutmôsis III, elle réussit enfin à se faire proclamer Pharaon en titre, sous le nom de Maatkara.
b) Revenons maintenant à Moise et à l'ère du Bélier, qui inspira sa rébellion contre le culte de Amon-Râ.
Son éducation dans les Maisons-de-Vie des temples égyptiens en avaient fait un initié, un sage doublé d'un grand-prêtre. Mais Moïse était aussi prince héritier du trône, il avait appris l'art de la guerre et tous les moyens de conserver intact le royaume de Dieu. Dès son plus jeune âge, il avait acquit la conscience de la vanité de certains principes érigés en dogme. Avant qu'il naisse et qu'Amosis prenne le sceptre pour refaire une unité d'Ath-Kâ-Ptah, la décadence avait bouleversé le pays, occupé par les Hyksos, ces rois pasteurs venus de l'est. L'oubli de Ptah avait modifié les rites, les idées et la vie, d'autant plus facilement que cela avait déjà été prôné 3 siècles avant cette occupation étrangère. Comme une affinité zoolâtre reliait les Adorateurs du Soleil, dont le Bélier était l'idole, aux Hyksos, Thèbes prit prédominance totale. A la mort d'Amosis, suite à un traquenard contre l'héritier, ce fut Aménophis Ier qui monta sur le trône, et Moîse dut s'enfuir. Ce fut durant cette époque que le dur labeur des ouvriersse transforma en esclavage. Il comprenait les juifs, les esclaves et les Egyptiens qui n'étaient pas disciples d'Amon-Râ. Alors, Dendérah entra pour deux siècles dans l'oubli, jusqu'à la grande fête de 1322 ouvrant "la nouvelle année de Sirius". Thoutmôsis Ier remplaça Aménophis. Les campagnes militaires portèrent à son comble l'esclavage interne de tout un peuple, Egyptiens et juifs confondus. Au bout de 12 ans de règne, son dernier fils vivant monta sur le trône sous le nom de Thoutmôsis II. Il entreprit de grands travaux qui accablèrent une population déjà misérable. Les juifs y étaient devenus des autochtones à part entière. La fameuse fresque de thèbes, reproduite en noir et blanc, sont dessinés les "esclaves juifs" occupés à la fabrication des tuiles sous la surveillance des gardes a aidé à colporter cette légende. Or, les reproductions originales des peintures des hypogées de la région Thébaine furent effectuées en polychromie par M. Caillaud, selon les couleurs exactes qu'il avait dans les tombes. Les profils y sont nettement différentiés entre Sémites, Egyptiens et captifs, mais leurs chevelures montrent que tous étaient confondus sous la même dénomination. Les sémites ont leurs cheveux peints en jaune, les fellahs en noir, et les prisonniers de guerre en blanc. Les gardiens, qui ont un bâton ou un fouet à la main, ont leurs chevelures noires. Cette vérité, à savoir que le peuple mosaïque était composé indifféremment de juifs et d'Egyptiens, sera la base angulaire de l'avènement de Moîse. Son envolée vers la gloire éternelle n'a été possible que parce que "son" peuple était issu de tous les opprimés . Il ne faut pas oublier que Moise était prince héritier de l'Egypte et qu'il avait été élevé "dans toute la sagesse" de ce pays. "Son peuple était celui qui croyait dans le monothéisme des "Aînés", qu'ils soient nés d'Abraham ou d'Osiris, car ils avaient le même Dieu-Un.
Bien avant l'arrivée d'Abraham sur les rives du Nil, l'Egypte était connue pour sa terre noire fertile par le limon, qui était le don divin à son peuple fidèle, mais aussi parce que les invasions incessantes avaient fait un énorme brassage de populations. Les mélanges entre sémites et égyptiens furent incessants que ce soit avec les incursions continuelles en Palestine, en Assyrie ou chez les Hittites, ou par les famines qui précipitaient les tribus nomades de Chanaan sur les bords accueillants du Nil, ou enfin durant cette occupation sémite de l'Egypte, qui dura près de 3 siècles avec les rois Hyksos. Aussi, après le départ de ces derniers, lorsque Amosis, au nom d'Amon prit le sceptre, le peuple vénérant Ptah ainsi que les juifs devenus leurs frères consanguins subirent le joug des "Impies", après celui des "maudits"!
Pour mieux comprendre la vie en Egypte au temps de Moise, il convient de remonter quelques décennies auparavant, en pleine décadence de la XVII ème dynastie. L'impressionnante liste de rois que Manéthon énumère, comprenait ceux de tous les roitelets qui tinrent un gouvernement dans un ou plusieurs nomes, sous leur seule autorité, dan une Egypte déchirée.
Il y avait tout d'abord les chefs "collaborateurs", encore assez puissants pour sauvegarder leur propre patrimoine; puis les adorateurs du Bélier-Amon, ceux de Set; enfin, ceux qui, envers et contre tout continuaient de vénérer Ptah, ceux d'Osiris. C'est donc dans la confusion qu'eurent lieu les règlements de compte qui achevèrent cette XVIII ème dynastie, où le chaos ne fut évité qu'à l'ultime seconde.
La lutte d'un Apépi, ou Apophis, contre un "collaborateur" des Hyksos vaincus, et ce à propos d'un hippopotame et l'acharnement des troupes sur le corps du chef en est le témoignage le plus flagrant! Si dans cette guerre aussi acharnée que sanguinaire, Apépi n'eut pas le dernier mot, ce fut par Kamenset ou Kamose ou Kamès, son jeune fils plébiscité comme chef des armées que les hordes sémites furent poursuivies jusque devant leur citadelle-capitale des Avaris. Les textes racontent les hauts faits d'arme, le nombre de mains coupées aux immondes...Et le jeune chef des armées et roi mourut dans une embuscade.
Ce ne fut qu'avec la succession du jeune Nek-Iâmet, le descendant de Kek-Bet, la Nephtys des grecs, donc avec celui qui était né d'une "étoile", que la situation évolua de la façon la plus favorable pour ce Deuxième-Coeur qui en avait grandement besoin. Ce fut pouquoi Iâmer, phonétisé Ahmès par les grecs, et Amosis par Manéthon, fut considéré comme le premier pharaon de la XVIII ème dynastie (le 7ème jour du mois de Choiak de l'an 1580 avant notre ère).
Moise sauvé des eaux (Nicolas Poussin)
C) Moise. Le plus important, et qui n'est pas écrit dans cette chronologie manéthonienne, est que cette même année naquit une "enveloppe charnelle" du sexe masculin, qui n'eut aucune appellation connue pour sceller l'entrée de sa "parcelle divine" dans ce corps. Trois mois plus tard, le nom de Moses lui sera donné par la belle et jeune Thermoutis qui l'avait trouvé dans les roseaux proches de la plage du palais d'été, là où elle se baignait avec ses suivantes.Elle était la fille aînée de l'ancien pharaon, et la soeur aînée de du même père, sinon de la même mère de ce Iâmet ou Amosis. Mais comme elle était stérile, elle n'avait pas été mariée avec lui, faute de pouvoir assurer la succession pharaonique. Cet évènement eut lieu dans l'indifférence générale, la plupart des puissants du royaume étaient sur les champs de bataille en compagnie d'Amosis et la la divine épouse royale, Néfertari, attendait son premier enfant.
Laissons un instant la vie de Moses pour retracer son environnement futur, car entre sa naissance et sa fuite dans le désert du Sinaî, 4 pharaons se succédèrent: Amosis (-1580 à 1555), Aménophis 1er (-1555 à -1532), Thoutmôsis 1er (- 1532 à -1520), Thoutmôsis II (- 1520 à -1500). Quelques mois avant la naissance de Moïse, Amosis accéda à la royauté en en épousant Néfertari, la "Belle Compagne" ( à ne pas confondre avec Néfertititii, l'épouse d'Akhénaton). Ce jeune mais fougueux 171e pharaon inspira un grand espoir pour tous les citoyens du pays. Son nom, "né de l'étoile", était un appel à la neutralité entre ceux de Soleil et ceux de Ptah pour achever de bouter hors d'Egypte les Hyksos, ces envahisseurs impies.
Le malheur, ou le bonheur selon que l'on se place dans le contexte israélite ou égyptien, voulut qu'Aménophis n'eut aucun enfant. Cela déchaîna contre Moise la toute-puissance des prêtres d'Amon qui ne voulaient en aucun cas d'un pharaon élevé dans la vénération de Ptah. Aussi organisèrent-ils un traquenard afin de le discréditer honteusement auprès de la faction du peuple fidèle envers la princesse Thermoutis et son fils adoptif. La réussite fut totale et Moise dut s'enfuir. N'étant pas mort dans l'odieux attentat où il était impliqué, il put prendre la tournure d'esprit nécessaire à l'exode de son peuple et en devenir le législateur terrestre, tel que Dieu l'avait voulu. Il devint le rebelle classique en entrant en lutte, d'abord clandestine, contre ceux du Bélier.
Après la mort d'Aménophis, le sceptre fut donné à un demi-frère éloigné, qui était entièrement sous la volonté des prêtres d'Amon, à Thèbes, sous le nom de Thoutmôsis 1er "fils de Théta", donc de Thot, ce qui laissait entendre qu'il était destiné à revenir aux traditions ancestrales. La vie de ce Thoutmôsis 1er a été décrite précédemment, ainsi l'affection qu'il porta à sa fille Hatchespout et les démêlés de celle-ci avec son frère qui devient Thoutmôsis II à la mort de son père.
Ce fut pendant cette période trouble que Moise revint sur la terre d'Egypte. Ses pourparlers avec les chefs de familles d'Israël passèrent inaperçus ou jugés sans importance. Le pharaon avait d'autres préoccupations avec les plaies qui s'abattaient les unes après les autres sur le pays et et avec l'éducation de son fils dans la Maison-de-Vie du temple d'Amon à Thèbes. Quand il eut 16 ans, il le désigna comme cogérant en opprobre contre Amenset, toujours reine-consort. La violente colère qui secoua la reine commanda sans doute la suite des évènements, le prince héritier rendant l'âme à ce moment-là. Car Moïse, préparant le départ de son peuple, juifs et Egyptiens confondus, était reçu en audience ultime par Thoutmôsis II, déjà vaincu par le sort et par Amenset. Le reine intervenait par conseillers interposés à sa solde. Elle pressa son époux de se débarrasser des importuns qu'elle accusait de mettre le pays à feu et à sang. Puis le roi cédant, elle lui insuffla l'idée de les poursuivre et de les exterminer. La partie était facile à jouer pour la reine, car en plus des juifs, une partie de la population s'enfuyait en leur compagnie: celle des partisans du monothéisme de Ptah. Ils refusaient de se plier à la volonté du pharaon et d'Amon, et devaient être jugés comme impies d'une même rébellion! Il s'agissait d'un crime de lèse-majesté qui ne pouvait rester impuni.Comme c'était la dernière chance pour la future Hatchespout de détenir le sceptre, elle fomenta la mort de son époux qui mourut bien cette année là en 1500, tout juste avant notre ère chrétienne, en traversant la mer Rouge.
Les années qui suivirent furent confuses. Un jeune prince né d'une concubine, soutenu par les prêtres se fit nommer roi en tant que Thoutmôsis III. Il céda le pouvoir à Amenset, qui devint alors le "pharaon". Puis il le reprit après une révolte de palais et la mort de Hatchespout, fomentée par lui. De là également le martelage concernant le règne de Thoutmôsis II par Hatchespout afin d'effacer les traces de sa fin tragique en mer Rouge.
d) La grande hypothèse 9) L'ère du Bélier: Moïse le Rebelle. compléments sur Moise
Ce sera l'objet du prochain article, qu'on peut introduire comme suit.
Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moîse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms" que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moîse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaîque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moîse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 14:43
La grande hypothèse 9) L'ère du Bélier Moïse le Rebelle
Suite de l'article et compléments sur la vie de Moïse
la traversée de la mer rouge.
La grande hypothèse 9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle - Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
Compléments sur la vie de Moïse.
www.bibliographe.com/histoire/moise.html
Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moîse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms" que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moîse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaîque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moîse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.
Le document sur l'exode a donc été composé dans le but unique d'apporter des enseignements stricts,copiés sur les commandements originaux, afin qu'Israël survive dans un premier temps. puis vive selon les préceptes rigoureux, en accord avec les Tables de la Loi et l'érection du temple monumental prévu.C'est cette déformation lévite que Slosman a tenté de laisser délibérément tomber. Pour le fond, les notes jointes au livre "Moïse l'Egyptien" apportent assez de preuves que les Dix Commandements existaient déjà des siècles avant quitte les bords du Nil et qu'en tant que grand'prêtre il en connaissait la teneur par coeur.
Ce chapitre vital a été écrit de cette façon suite à un long séjour au Sinaï. Slosman a passé 3 jours et 2 nuits au sommet, seul,pour se replonger dans l'espace et le temps où Moïse le Rebelle, épris de Dieu, s'y trouvait. La lecture l'a aussi beaucoup aidé. En particulier, le très savant Jean Salvador a publié "les Institutions de Moïse" en 1881. Un des passages prouve que les Commandements ont bien été amenés d'Egypte.
"Moîse, élevé parmi les prêtres égyptiens, savait tout de leur science. Si donc les Hébreux emportèrent leurs vêtements, des vases d'or et d'argent, des instruments pour dresser leurs tentes, Moise emporta aussi de quoi écrire, ainsi que les lois écrites sur des rouleaux de papyrus conservés dans les sanctuaires d'Egypte."
Ainsi, Moïse, prince d'Egypte et grand-prêtre instruit de toute la connaissance des Per-Ahâ, avait sans conteste appris par coeur les Commandements de la Loi. En montant vers le sommet du Sinaî, ils se tenaient au fond de sa mémoire, prêts à ressortir à la moindre occasion. Il ne connaissait pas encore ce qu'il en redescendrait! Mais il savait que Dieu l'inspirerait, car il ne pouvait en être autrement après tous les malheurs qu'il avait eus, et qui l'avaient conduit en ce lieu comme Guide d'un nouveau peuple. Inconsciemment, il utilisa des mots et des phrases apprises en Egypte, que tous comprenaient puisqu'ils arrivaient de ce pays. Il en allait de même pour le nom de Yahvé qui existait bien avant qu'ils parviennent là.
"Demain, j'irai prendre les ordres de Yahvé sur la Montagne, afin que ceux-ci vous fassent vivre éternellement en paix sur la terre. La Loi qui en est la base est celle qui fut observée par les premiers habitants qui la suivirent aveuglément sous peine de ne voir aucune postérité leur survivre. Tant qu'il lui obéirent, ils vécurent heureux. Lorsqu'ils l'oublièrent, ils perdirent leur Paradis, et les rescapés de la colère divine durent s'enfuir vers une autre patrie, un autre Coeur. Aussi, sous peine de tout reperdre à votre tour dans la terre promise que nous aborderons, vous devrez accepter d'obéir aux préceptes de commandements pour préserver les avantages acquis. Yahvé, qui est le nom sous lequel nous honorerons Dieu, aura pour le moment un temple portatif et un tabernacle provisoire, mais nos ouvriers vont tenter de tisser de tailler, de modeler avec tout l'amour possible, les éléments qui en feront un lieu saint à l'image de notre foi et de notre foi et de notre confiance en les bienfaits que Yahvé nous accordera. Les forgerons et les orfèvres cisèlent en ce moment les ornements et les bijoux qui pareront les lieux sacrés. Lorsque nous seront parvenus à l'endroit où se dressera la grande cité de la Terre promise, nous bâtirons un vrai et grand temple, mille fois plus splendide que ceux que vous avez pu voir en Ath-Kâ-Ptah et qui n'étaient plus consacrés qu'à des idoles comme le Bélier."
Et les pensées de Moîse, de ce rebelle du Bélier érigé en idole, donc en faux dieu, tout en poursuivant son ascension vers le sommet très Saint, ne pouvaient être que celles-ci: ses nombreuses années continueraient-t-elle de le supporter jusqu'à l'aboutissement de sa tâche. Il se demandait s'il n'aurait pas été plus facile de réaliser ses Tables de la Loi divine au pied de la Montagne sacrée, aux yeux de tous, au lieu de se retrancher derrière une barrière trop sainte peut-être pour être comprise des générations à venir. Il avait abandonné une foi antérieure, celle de Ptah, non parce que c'était un faux dieu, mais parce que ceux qui avaient lutté contre, pour accéder au pouvoir et le conserver, avaient érigé une idole pour abattre Ptah. Ceux-ci étaient de faux hommes voués à la destruction. Ainsi, avec Yahvé, il permettait à tous les opprimés de ces faux hommes de prendre leur succession en un nouveau lieu.
Parvenu au faîte de la montagne, chancelant, dans un état d'épuisement extrême, le patriarche eut enfin la révélation de ce qu'il devait accomplir. Etant presque mystique, de par sa formation spirituelle et les malheurs qu'il avait endurés jusqu'à ce jour, son esprit était apte à percevoir toutes les ondes célestes en réponse aux questions mentales qu'il émettait. Un véritable dialogue s'instaura pendant son sommeil entre sa "Parcelle Divine" et le Dieu-Un.
Peut-être faut-il comprendre que tout n'est qu'un perpétuel mouvement de recommencement dans un monde éternel, où les rebondissements n'arrivent que pour démontrer la vanité humaine par rapport à la mécanique inspirée par Dieu.
Les dix Commandements de la Loi du Dieu-Un existaient déjà bien avant que Moîse les remettent d'actualité dans la Sinaï; leur authenticité venant de Dieu lui-même ne fait aucun doute. Cette règle unifiée au sein d'une éthique rigoureuse avait toujours été la forme la plus authentique et la seule sur laquelle reposait l'édifice monothéiste, reprise par Moïse. Si la sortie d'Egypte est l'évènement libérateur, la recherche de l'ancien Dieu oublié était le fait capital, afin de signer une nouvelle alliance avec lui. Nouvelle, car la première l'avait été après la résurrection d'Osiris, venu pour sauver la multitude à naître d'un nouveau désastre, en lui accordant un "Second Coeur": Ath-Kâ-Ptah, ou Egypte.
C'est pourquoi, Moïse, instruit de toute la sagesse égyptienne, s'est aperçu qu'il revivait un cauchemar "déjà vécu des millénaires auparavant, après une célèbre "colère divine"! Or, après avoir été fuyard et rebelle, un étranger sans nom et sans patrie, un concours de circonstances extraordinaire l'avait obligé à réfléchir, d'abord sur ce qui lui arrivait, puis sur ce que les autres attendaient de lui, avant de se décider à tenter d'engager le mémorable dialogue du Sinaï et la descente des Dix Commandements qui allaient changer la face du monde une nouvelle fois.
La Palestine ouvrait toutes grandes ses frontières pour permettre à une sève humaine de s'enraciner sur cette terre prospère d'où jailliraient le lait et le miel! Douze tribus vivraient en paix avec le reste de l'univers.. Un peuple élu de Yahvé naissait, alors que lui mourait sur le mont Nébo.
Cette fin triste de l'homme qui mourut là, solitaire, reste le symbole du Bélier renaissant sous sa forme non idolâtre en Palestine. Et le sacrifice du bélier annuel en restera l'acte le plus fervent jusqu'à la venue du Messie au début de l'ère des Poissons.
Il était temps, dit Albert Slosman de tirer Moïse de l'affabulation dans laquelle les premiers chapitres de l'Ancien Testament l'avaient situé, pour lui redonner sa véritable dimension humaine, à la taille de la fraternité de sang qui uni étroitement ces juifs et Egyptiens en même monothéisme originel, donc au-delà de tous mouvements politiques et fanatiques. avant de passer à la folie meurtrière de Cambyse et finalement à l'ère des Poissons avec Jésus-le Christ.
("à suivre")
Moîse montrant le Tables de la Loi
Tables de la Loi à l'église Brenac
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Par thomassonjean le 18 Mai 2011 à 12:40
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. Partie 2
La Bible est présente parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.
Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.
De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie". Albert Slosman
Sommaire de mes messages:
1) Le hasard existe t-il?
2) Le destin s'écrit-il aussi?
3) Le grand cataclysme.
4) L'âme Atlante n'est pas perdue.
5) Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
6) La résurrection de Ptah à Dendérah.
7) A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau
9) L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).
10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.
11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.
8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. Partie 2
Préambule.
"Sa mère Nout tend les mains vers lui pour le saluer, en disant: -Les Impérissables t'adorent et t'invoquent: Salut à toi, O Taureau Céleste! Tu surgis de l'océan du ciel pour venir au secours de tes cadets"
A. Scharff (Aegyptische Sonnenlieder).
"Si quelque jour, un homme doué de talent réunit aux connaissance astronomiques l'érudition de l'antiquité, cet homme apprendra à son siècle bien des choses que la vanité du nôtre ne soupçonne pas".
François de Volney (voyage en Egypte , 1787).
De la masse des document, un point d'interrogation appelle une réponse précise: celui de la date du commencement de la Ière dynastie pharaonique. La divergence de vue entre tous les Egyptologues est telle qu'elle nécessite une réflexion plus approfondie.Partons uniquement d'un calendrier astronomique, puisque Têta (Thot ou Athotis), disait dans les annales de son temps avoir rétabli l'ère calendérique en partant du jour de la conjonction Sirius-Soleil. La dernière configuration céleste de cette importance, connue et répertoriée, se produisit le 21 juillet de l'an 139 de notre ère. Partant de cette date, et en remontant dans le temps, il y avait avant Christ, quatre possibilités astronomiquement valables: 1322, -2783, -4244, et -5705.La chronologie mise par le Sainte Eglise inspira sans doute les chercheurs. Les Egyptologues anciens et modernes laissèrent de côté l'astronomie et donnèrent des dates présumées qui n'avaient aucun rapport avec la motivation annoncée par les Textes Sacrés, à savoir l'avènement du Taureau Céleste et l'Année sothiaque, soit:
Champollion: -5867, Lesieur: -5773, Boeckh: -5702, Africanus: -5619, Pochant: -5558, Sir Flinders Petrie: -5546, Hensy: -5303, Lenormant: -5124, Mariette et Maspéro (selon Manéthon): -5004, de Saulcy: -4717, Brugsch: -4455, Meyer: -4244, Borchardt: -4186, Lepsius: -3892, de Bunsen: -3623, Weigall: -3407, Moret: -3315, Junker: -3300, Leclant: -3000.
Le créneau est énorme puisque l'écart est de près de 3000 ans. A l'époque de Slosman, il existait encore deux écoles chronologiques chez les égyptologues, dont l'officielle était la plus courte., représentée par J. Leclant, le célèbre traducteur des "Textes de Pyramides".
Aujourdh'hui, on situe le Commencement de la première dynastie pharaonique autour de -3105. Le drâme pour tous ces savants, c'est qu'une fois pour toutes, pour eux, tout ce qui est antérieur à 3 000 ans avant christ, est de la préhistoire et non de l'histoire. Cette affirmation est peut-être exacte pour le pays qui fut plus tard la Gaule, elle ne l'est absolument pas pour les bords du Nil.
Un exemple typique est donné par le livre de Drioton et Vandier, l'Egypte:
"Pendant longtemps, à la suite d'Ed Meyer, les égyptologues avaient admis que le calendrier égyptien avait été institué en pleine époque énénéolithique, entre 4245 et 4242. On avait supposé, en effet, que cette institution n'avait pu être crée que qu'au début d'une période sothiaque, et, comme le calendrier existait certainement en 2785-2782, on avait conclu que qu'il fallait faire remonter sa création à la période sothiaque précédente, donc en pleine préhistoire. Le premier, Neugebauer, (Acta orientala), s'éleva contre cette opinion, démontrant que les connaissances scientifiques des égyptiens de l'époque énéolithique étaient certainement trop rudimentaires pour qu'on pût, à un stade aussi ancien de la civilisation, créer une année de 365 jours, en se fondant exclusivement sur l'observation de la révolution sothiaque".
Si c'était l'époque énéolithique en France, cela ne l'était plus depuis deux millénaires en Egypte! Mais M. Drioton étant chanoine, une certaine conception de l'antiquité primait. (C'est en core vrai à mon avis, malgré la laicité et le science, on reste aveugle sur le sens de cette civilisation). Il était alors difficile de faire partir la chronologie des rois pharaoniques avant la naissance du premier homme! Pourtant certains prélats du XIXème siècle émirent quelques hésitations, tel Monseigneur Meigrant, évêque de Chalons qui écrivait dans "Le monde et l'homme primitif", ouvrage révolutionnaire en son temps (1969):
"Nous devons le reconnaître néanmoins, les conclusions auxquelles sont arrivés les égyptologues, jouissant en France et en Allemagne d'une grande autorité: Lepsius, Brugsch, Bunsen, Boeckh ne sont point tout à fait en rapport avec les chiffres des années que la chronologie relève dans la Bible depuis Adam, jusqu'à Abraham."
Il ne citait pourtant pas Auguste Mariette,qui dans le même ,temps continuait ses recherches à Dendérah et venait de publier en 1967 un "abrégé de l'histoire ancienne de l'Egypte", dans lequel il écrivait:
"Il n'y a personne qui ne soit frappé de l'énorme total des années auquel l'addition des dynasties nous fait arriver avec Manéthon. Par la liste du prêtre égyptien, nous remontons jusqu'aux temps qui passent pour mythiques chez tous les autres peuples, mais qui sont ici, certainement, déjà de l'histoire."
Il faut alors commencer par délimiter chacune des ères astronomiques, puis calculer leurs composantes et leurs rapports avec l'année de Sirius. Après seulement, on peut placer mathématiquement le commencement de l'ère du Taureau, pierre angulaire qui permettra de connaître la date de naissance d'Ath-Kâ-Ptha, le "Deuxième-Coeur-de-Dieu", protégé par Osiris, devenu le Taureau Céleste. Or, dans les livres que Slosman avait lus à propos du Maroc, se trouvait l'étude remarquable de M. de Morgan sur l'origine des peuples. Celui-ci reprit l'étude de la préhistpoir pharaonique au point où Mariette, en désaccord avec le reste de ses confrères l'avait laissée. L'extrait suivant est significatif:
"J'ai réuni tous les documents épars... C'est ainsi que peu à peu, je me suis amené à penser que, s'il est possible d'admettre que quelques silex taillés appartiennent à l'époque historique, nous devons attribuer à la plupart une antiquité beaucoup reculée..."
Ces recherches de Jacques de Morgan trouvèrent leur apogée dans la fabuleuse découverte qu'il fit à Négadah, tout à côté de Dendérah, de tombes prédynastique. Il crut être parvenu tout d'abord à la nécropole de Ménès, le premier roi de la Ire dynastie. En fait, les tombeaux étaient de beaucoup antérieurs à celui-ci, ce qui reculait l'antiquité de l'Egypte d'au moins un millénaire à la naissance de Ménès! Or, près de de ce cimetière où les corps momifiés avaient leurs bijoux, furent retrouvés des squelettes à même le sable, près desquels étaient des outils de pierre. Il fallut donc admettre que qu'une race indigène différente vivait là, tout près et en bon voisinage, avec une civilisation au stade le plus élevé de la connaissance!
Il fallait donc aborder l'ère du Taureau et l'avènement de Ménès, avant de focaliser l'année sothiaque, celle de notre Sirius. Le calcul informatisé de Slosman donne la date du jour du Grand Cataclysme comme survenu en juillet 9792 avant Christ. Ce calcul est fait d'après l'interprétation du Zodiaque de Dendérah qui fige en fait cette date par la position du Soleil en Lion. Si on accepte cette date, les différentes positions stellaires montrent que la "rétrogadation" laissa le soleil en Lion durant 1440 ans avant d'aborder le Cancer pendant 1872 ans, puis les Gémeaux et enfin le Taureau pendant 1872 ans. Finalement, on obtient 9792 - 5188 - 4604 ans pour le départ de l'ère du Taureau. Ce fut à ce moment que redoublèrent les combats fratricides entre les descendants de Seth et d'Horus, la suprématie de l'un sur l'autre ne pouvant survenir que par l'arrivée de la Dame du Ciel, dans la réunion céleste avec son époux. Or, le prochain début d'une année sothiaque (de sirius), était pour - 4241. Il restait donc 4604 - 4241 = 263 années pour la réunification sous un sceptre.
Remarque: la dimension des constellations n'a pas été de 30° exactement, comme dans l'astrologie, postérieure à l'astronomie égyptienne. mais délimitée de la façon suivante dans le ciel, tout comme elle l'est dans le Cercle d'Or.
Vierge et Lion: 36° 2 592 années x 2 = 5 184 années.
Cancer et Gémeaux: 26° 1 872 années x 2 = 3 244 années.
Taureau et Bélier: 32° 2 304 années x 2 = 4 608 années.
Poissons et Verseau; 28° 2 016 années x 2 = 4 032 années.
Sagittaire et Capricorne: 34° 2 448 années x 2 = 4 896 années.
Scorpion et Balance: 24° 1 728 années x 2 = 2 456 années.
La Grande année précessionnelle: 25 920 années
Ces longueurs de temps hérissent toujours ceux qui se piquent de logique, car depuis notre révolution de 1789 à ce jour, il y a à peine plus de deux siècles et pourtant, historiquement parlant, cela paraît si lointain. Mais la science et la conscience des anciens égyptiens dépassent les stades de notre intelligence, bornée vers un seul objectif: bien vivre sur terre. Or la vie terrestre ne représente "qu'une seconde d'éternité" par rapport à l'au-delà de la vie terrestre. Et pour bien aborder l'éternité, il convenait d'en connaître son mécanisme et le moindre de ses rouages, pour se conformer à la rigueur de ses commandements. Ce n'est pas simplement la crue du Nil, comme l'ont déclaré la plupart des égyptologues, qui a fait débuter l'année normale le 1er du mois de Thoth, mais le lever sothiaque (de sirius) annuel à l'horizon. 0 l'aube du 20 juillet, dans le ciel de l'observatoire de Dendérah, Sirius apparaissait à l'est, après une occultation de 72 jours, due à sa conjonction annuelle avec le soleil. On sait maintenant que Sirius est une étoile double dont les orbites sont perturbées. Mais les antiques connaissaient le rayonnement spécifique qui se dégageait de cet ensemble, qui "coïncidait", d'une part, avec le décalage annuel de 6 heures dans sa première apparition avec celle de l'année précédente, et d'autre part, avec le commencement de la crue du Nil.
Dendérah était particulièrement bien située pour observer les phénomènes célestes. De nombreux savants, on tous égyptologues, les ont décrits de long en large. Tel Jean-Baptiste-Biot qui s'est beaucoup intéressé au planisphère de Dendérah, sa description pour faire comprendre à ses collègues de l'Académie toute l'antiquité réelle de ce moment, mérite d'être rapportée:
"Ce n'est point, en effet, une conjecture arbitraire que j'ose soumettre ici sur le monument de Dendérah, ni une nouvelle appréciation de son antiquité... C'est la tentative d'une restitution rigoureuse de la signification, conclue par des mesures géométriques sur le monument lui-même, en vertu de laquelle chaque étoile reparaît à sa place dans l'emblème qui la renferme. Celle du Lion, celle du Taureau dans le Taureau, Orion dans Orion, le Verseau dans le Verseau, et ainsi de toutes les autres, non seulement en direction relative, mais en position absolue et en distance dans les cas assez nombreux où les positions et les distances sont spécialement marquées. Peur-on rien imaginer qui ressemble mieux à un observatoire, avec une carte céleste sculptée à côté? Et quel qu'ait été le but des observations, quand même on supposerait qu'elles eussent pour objet des constructions astrologiques ou des déterminations d'époques religieuses, plutôt que l'étude même de l'astronomie,comme science, il fallait toujours que le tableau sculpté indiquât, avec une fidélité suffisante, les relations de position simultanée des différents astres, auxquelles on avait pu joindre, soit à l'aide de figures emblématiques, soit par l'emploi de caractères que nous ne savons plus lire, l'explication des conséquences astrologiques, civiles ou religieuses, qu'il fallait en inférer. Ces réflexions, en nous confirmant d'une manière générale la nature astronomique du monument, nous font voir que, pour l'interpréter dans ce qu'il y a de réellement de scientifique, il faut s'attacher d'abord à discerner parmi les figures qui le couvrent, celles...qui peuvent être vraisemblablement considérées comme placées en situation réelle, et celles qui ne sont que des signes emblématiques d'usage, ou de phénomènes propres à certaines époques de la période annuelle, à laquelle, au premier coup d'oeil, les douze signes du zodiaque paraissent devoir se rapporter."
Ainsi, un calcul partant d'une Combinaison-Mathématique-Divine trouvait son usage avec "l'année de Dieu" de 1461 années solaires. Le décalage d'un jour bissextile se retrouvait lors de la conjonction exacte Soleil-Sirius par l'adjonction de 365 jours supplémentaires aux 1460 ans: ceux de la fête du "nouvel an" à dendérah. Or, ces dates sont: 139 après Christ, et 1322 - 2783 - 4244 - 5705 avant notre ère. D'après la liste de Manéthon des Dynasties et des rois, la seule date possible est cell préconisée par E. Meyer il y a cent ans, et dont le chanoine Dioron ne voulait aucunement entendre parler: 4244 avant notre ère! Cette date est par ailleurs la en concordance avec l'entrée du soleil en Taureau. Tout le complexe de Dendérah en fait foi, et pas seulement le Zodiaque, comme l'a laissé pressentir J.-B. Biot. Mais, ni lui, ni Drioton, ni Vandier, ni même Mariette n'ont eu une vue plus globale encore englobant la haute terrasse, le Zodiaque rectangulaire, les textes cachés du niveau 1 et ceux des cryptes, où toute la hiéroglyphique prenait son sens combinatoire de la mathématique! Pour pénétrer dans la cercle d'Or, il fallait posséder l'étude des Combinaisons-Mathématiques-Divines dans leur intégralité, être passé par tous les degrés de l'initiation comme nous dirions aujourd'hui.
A défaut de cet enseignement originel en ce temps lointain, il convient d'étudier ce qui concerne la Langue Sacrée et ce qui a été retranscrit en grec, comme les livres d'Horapollon, qui expliquent le symbolisme des dessins et des différentes formes. Dans son premier livre Comment les Egyptiens figurent un coeur, Il décrit ainsi le 36ème hiéroglyphe
"Lorsqu'ils veulent indiquer un coeur, ils peignent un ibis, animal qui est consacré à Mercure, le régulateur du coeur et de la raison, car l'ibis par lui-même est en grande partie semblable à un coeur."
De même le Têta ou thoth, au commencement, personnifia l'emblème de l'Egypte, Ath-Kâ-Ptah, ou de "Deuxième-Coeur-de-Dieu", par une coupe pleine de braises fumantes surmontées de ce coeur pour symboliser le deuxième coeur ressuscitant de ses propres cendres. C'est un coeur hiéroglyphisé qui se trouve à l'endroit des groupes stellaires visibles à l'oeil nu, qui forment la "Ceinture des Douze". Chacun des coeurs représente le Soleil de chacune des constellations, tel Régulus du Lion, Antarès du Scorpion, Aldébaran du Taureau. Chacune des positions est méticuleusement annotée et suivie tout au long de sa navigation durant une Année de Dieu, par rapport à sa position sothiaque. Cette année est également appelée "Année du Chien" ou année caniculaire par les grecs. D'autres textes existent avec cette antiquité si reculée que les savants continuent à la faire paraître comme mythique, notamment dans le folio 154 du manuscrit original 2390 de la Bibliothèque nationale, qui est constitué par une règle mathématique copiée par Théon d'Alexandrie en grec. Cet écrit est intitulé "Règle pour le lever héliaque du Chien". On le retrouve en page 185 de "la Grande Hypothèse".
Revenons maintenant à l'ère du Taureau, qui vit son apothéose lors de l'unification de l'Egypte à la date de la conjonction Soleil-Sirius. Non seulement Ousir-Osiris ressuscitait une nouvelle fois par l'esprit comme Ahâ l'Aîné, mais il était glorifié partout et en toutes choses, de telle façon que nul être humain n'oublie plus jamais ni la colère divine ni le rachat de l'humanité par ce Fils devenu le Taureau Céleste. Le Taureau s'appelait "Happy". Lorsque Ousir monta au ciel, la Voie Lactée, le Fleuve Céleste, devint également Happy. Lorsque les survivants parvinrent sur les bords du Nil, reflet exact de la Voie Lactée sur la Terre, celui-ci devient à son tour Happy, que les grecs firent Apis, le boeuf. D'où une triple dénomination avec une seule écriture pour les trois noms. Un exemple typique pourrait être aujourd'hui ce bâton dont un bout est incandescent et qui est barré par deux traits rouges. Dans 2 000 ans, quand l'usage du tabac sera oublié, que voudra dire ce "hiéroglyphe" aux yeux qui ne pourront alors plus le comprendre. Dieu seul pourrait dire aujourd'hui l'interprétation qu'en feront alors les futurs "francologues", s'il en existe un jour!
sérapeum de Saqqarah
L'exemple le plus frappant de cette divinisation du taureau parce que représentation terrestre d'Osiris vient de Saqqarah, où les premières fouilles effectuées par Mariette et son équipe, on permis de mettre à jour le Sérapéum, la nécropole des taureaux, où 64 tombes grandioses ont été mises au jour, racontant l'histoire pharaonique non sur une période de quelques décennies, mais de plusieurs siècles. La tradition plurimillénaire de l'animal transformé en idole, vivante image d'Osiris, remonte bien avant l'époque du Sérapéum. Il est probable que, comme pour le Temple de Dendérah, sous l'actuelle nécropole des taureaux, s'en trouve une encore bien plus antique. Saqqarah est entièrement recouvert du sable du désert. Il a fallu creuser à 83 m de profondeur pour retrouver le tombeau de Djoser. Il faudrait bien forer une trentaine de mètres sous le Sérapéum pour retrouver l'antique nécropole dont plusieurs textes parlent.
Mais l'essentiel du message d'Ousir est mal passé, ou a été tout le moins déformé et transformé. ce monothéisme rigoureux et intangible par son Grand Dogme, est devenu, dès la IIème dynastie, une espèce de zoolâtrie qui était réservée jusque là ceux de Seth. Dès le roi Djéser et la période de Saqqarah avec la IIIème et la IVème dynastie, les Per-Ahâ Suivants d'Horus se sont cru obligés de d'introduire le taureau en tant qu'idole et comme objet de culte vivant avant de le momifier mort! Et si, au premier abord, il était difficile de se rendre compte du sacrilège commis envers Ptah et son Fils Ousir, la suite devait dévoiler ce qui n'était plus, en fait, qu'un polythéisme à l'usage du seul Pharaon devenu divinité!
Là aussi, on pourrait établir un corollaire avec notre fin de fin de christianisme où le nombre de saints hommes, certes martyrs, mais élevés au rang de dieux protecteurs, font de Jésus la base d'un christianisme devenu polythéiste. Ce fut sous prétexte de rendre plus populaire la monothéisme des Anciens que la substitution au langage éternel de la Parole d'un certain Verbe plus imagé, plein de métaphores subtiles et à double sens, dans le fond et dans la forme, , devinrent subversifs. Ce fut ce compromis, entre le Ptah-Un et le bélier solaire qui permit à la grande décadence pharaonique de s'instaurer à la fin de cette ère du Taureau Céleste. Elle fut reléguée dans l'ombre et l'oubli de l'ère du Bélier toute puissante, montant vers son apogée avec Séthi Ier et la longue lignée des Ramsès.
Ainsi naquit Moise, que Dieu investit de l'autorité nécessaire pour amener avec lui vers une autre Terre promise son peuple d'opprimés, composé de juifs et d'égyptiens confondus. Le monothéisme, s'il ne se plaçait plus dans la grâce divine, devait toutefois se conserver dans son intégralité passée. Le Cercle d'Or en reste la matérialité par la Loi de la Création...
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